tag:blogger.com,1999:blog-1895348348952366342024-03-06T10:00:43.199+01:00PORTAIL VERS L'EVEILHélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.comBlogger135125tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-11120502504740867162017-04-07T19:47:00.050+02:002022-08-07T19:00:58.165+02:00"INTERNET, TRADITION ET MEDITATION"<p style="text-align: center;"></p><div trbidi="on"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxj0TlZFrfW8TgXfHWFWcSZ23E7gOkRtpf5odfjprYhc_atcfMlbGf2upozP435kFFDCBiTayx5n570mOOHZ5HpEvBX85KR_afd6GN4etpl95A6nH0qvLXM_X1JoMHGXShQt52IiryETag/s430/911988.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="285" data-original-width="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxj0TlZFrfW8TgXfHWFWcSZ23E7gOkRtpf5odfjprYhc_atcfMlbGf2upozP435kFFDCBiTayx5n570mOOHZ5HpEvBX85KR_afd6GN4etpl95A6nH0qvLXM_X1JoMHGXShQt52IiryETag/s16000/911988.jpg" /></a></div><br /></div><p></p><p></p><div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Quelques réflexions par le Dr Jacques Vigne<br /><div style="text-align: left;">
ancien psychiatre, installé en Inde depuis douze ans pour la sadhana (pratique spirituelle)<br />
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On a beaucoup parlé de la révolution de l'Internet, pour le meilleur et pour le pire. Je livrerai ici quelques réflexions sur le sujet, du point de vue qui est le mien: celui d'un chercheur spirituel et méditant qui a été auparavant en Occident professionnel de la santé mentale. Nous envisagerons deux aspects de la question: d'abord, celui de la psychologie spirituelle, puis celui de la communication des enseignements spirituels entre cultures.<br />
<b><br />
<span>La première chose à voir clairement; c'est que le fonctionnement de l'Internet suit et imite de près celui du mental. Les deux sont basés sur des associations, des liens. C'est pourquoi l'Internet a le pouvoir de rendre les gens rapidement dépendants, comme une sorte de drogue</span>. <span><span>Au contraire, la méditation coupe régulièrement les associations automatiques pour laisser la place à la présence authentique. Elle désintoxique du parasitage continu du mental, cette machine à faire des associations. Celui-ci a une tendance à l'extériorisation qu'on appelle en psychologie du yoga 'avritti'; la méditation inverse ce processus et correspond à une intériorisation, 'nivritti'. Le mental est comme une araignée qui va chercher les insectes à différents endroits de sa toile; de même qu'un agent intelligent (webcrawler) va chercher des informations sur le Net; la méditation nettoie les insectes, la toile et l'araignée. C'est l'arrêt de l'idéation automatique, des concepts et opinions erronées et même, chez des méditants avancés, des vaguelettes de sensations, rendant possible un aperçu du fond du lac, c'est à dire le Soi.</span></span></b><br />
<br />
Une forme de psychose, c'est la schizophrénie, de 'schizo' qui signifie 'di visé' et 'phren' ; l'esprit. Cela veut dire que l'esprit est à la fois coupé du monde extérieur et divisé contre lui-même ; <span style="color: #444444;">mais il existe</span><b><span style="color: #444444;"> </span></b><span style="color: #444444;">une autre forme de psychose qu'on pourrait appeler 'interphrénie', où l'individu s'épuise à force d'être trop relié. La tendance vers l'extérieur est au maximum, c'est une sorte d'hémorragie qui suce le sang de la vie intérieure. En fait, même dans la recherche scientifique, associer n'est pas le tout, on a besoin d'avoir un fil directeur, sans cela on est perdu. Cette loi est encore plus valable en ce qui concerne la vie intérieure. Le mental d'une personne ordinaire est comme la lumière habituelle, celui d'un méditant expérimenté est comme un rayon laser, non seulement concentré, mais aussi cohérent avec lui-même. Il peut accomplir des miracles.</span><br />
<br />
Du point de vue pratique, c'est la raison pour laquelle nous avons évité de mettre trop de liens à l'intérieur des textes même de ce site, nous avons laissé pour l'introduction. Une lecture spirituelle est basée sur la concentration et l'imprégnation d'un message - comme par osmose. Bien sûr, quand on recherche sa voie ou qu'on souhaite trouver des documents intéressants, il est normal d'aller ici ou là, mais c'est simplement une phase de début. Après, il faut être capable de ralentir singulièrement le rythme pour savourer intérieurement ce qu'on lit. A l'autre extrémité de l'évolution méditative, on peut abandonner en quelque sorte la concentration pour simplement observer l'esprit avec une 'attentivité non sélective' (choiceless awareness' comme disait Krishnamurti); mais le problème de cette méthode, c'est que peu sont réellement capables de la suivre, d'où le risque d'auto-illusion.<span style="color: purple;"><b> <span style="color: black;">De toutes façons, quelque soit le type de méthode que l'on suive, méditer signifie 'débrancher l'écran', non seulement des objets extérieurs, mais aussi du mental lui-même, et demeurer gaiement et sans souci dans son propre Soi.</span></b></span><br />
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<span><b>L'Internet est un media puissant, et comme toute médicament efficace, il peut avoir des effets secondaires sérieux,</b> <b>le principal étant de renforcer la tendance à l'extériorisation de l'esprit. A notre époque en particulier, celui-ci est envahi d''informations inutiles, est en état d'embouteillage quasi-permanent --comme une boîte aux lettres électronique encombrée de messages inutiles. La façon radicale d'en finir avec cet encombrement, c'est de changer son adresse, c'est à dire de cesser son identification à l'ego. Les messages venant de l'extérieur vont rebondir avec la mention:'N'habite pas à l'adresse indiquée', et il vont diminuer progressivement.</b></span><br />
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Il est intéressant de noter que l'Internet nous renvoie à un des messages fondamentaux de la philosophie de l'Inde: ce que nous appelons la réalité objective est bien plus virtuelle que ce que nous croyons; et le mental aime à se plonger dans ce virtuel tant qu'il y trouve du plaisir. On en arrive ainsi logiquement à la constatation que la véritable source de dépendance, c'est le mental lui-même, et que tout découle donc de sa connaissance et de sa maîtrise. C'est la question fondamentale du cheminement spirituel depuis l'époque des Upanishads : si le mental voit le monde à la fois extérieur et intérieur, quel est ce 'cela' qui voit le mental? Quel est ce 'cela' qui peut voir l’œil sans yeux? Quel est ce 'cela' qui peut écouter l'oreille sans oreille?<br />
<br />
Si nous abandonnons maintenant le champ de la psychologie et que nous nous tournons vers celui de l'histoire religieuse et spirituelle de l'humanité, l'Internet est certainement une grande chance. Il suffit de réaliser que l'intolérance -par exemple celle du Christianisme au Moyen-Age- s'est manifesté par le contrôle des écrits. Il est non seulement tragique, mais aussi symbolique que les 'hérétiques' qui proposaient des idées nouvelles aient été brûlés en même temps que leurs livres. C'étaient les clercs et les moines qui avaient la structure matérielle pour copier les manuscrits et qui avaient donc le pouvoir de transmettre la culture de leur choix. Quand l'imprimerie a été découverte, chacun a pu avoir sa Bible, la lire et réfléchir directement sur elle; les Églises réformées ont pu se développer et mettre au défi le monopole religieux de Rome. Je vois le développement de la littérature religieuse et spirituelle sur l'Internet comme un autre grand pas en avant pour mettre au défi les monopoles religieux de grandes institutions ou ceux commerciaux d'éditeurs, et ainsi de favoriser un pluralisme réel.<br />
<br />
Rome a conquis la Grèce et Israël militairement, mais s'est fait conquérir par eux sur le plan philosophique et religieux. De même, il est possible que l'Occident qui domine le monde économiquement de nos jours soit conquis par des formes spirituelles et religieuses d'origine orientale; le processus sera certainement plus complexe que ne l'est ce schéma, il y a déjà et il y aura probablement de multiples échanges à double sens, mais cette possibilité mérite d'être prise au sérieux.<br />
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Pour prendre notre propre exemple actuellement, nous mettons la plus grande partie de la littérature à propos de Ma Anandamayi (elle même n'a rien écrit) sur Internet, et elle devient donc disponible pour le public mondial, tout cela pour un coût extrêmement minime. Cette possibilité était impensable il y a seulement quelques années. Elle va favoriser un contact direct des chercheurs spirituels avec les livres-sources, de différents groupes et enseignements, ils pourront se faire une idée par eux-même et choisir le chemin qui leur convient réellement de façon plus indépendante. Il est tout à fait compréhensible qu'un éditeur ait envie de rentrer dans ses frais quand il publie un ouvrage, et même qu'il souhaite en retirer un certain bénéfice, mais cela limite plus qu'on ne pense le choix de textes possibles, et restreint, ne serait-ce qu'inconsciemment, les possibilités d'auteurs par ailleurs de bonne volonté. Pour parler de façon directe, cela tend à éliminer les écrits trop bons pour plaire au grand public.<br />
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Si malgré tout un mouvement religieux veut publier des écrits mystiques non 'rentables', il doit investir des fonds dans cette entreprise et donc rentrer dans une sorte de cercle vicieux de collecte d'argent tout d'abord pour cela, et de propagande ensuite pour malgré tout écouler son stock d'ouvrages; finalement, il développe les travers habituels de tout organisation missionnaire de qualité moyenne. L'Internet a la capacité de résoudre en partie ce problème.<span style="color: #45818e;"> <span style="color: black;"><b>La question de la surabondance de textes de mauvaise qualité sur le Net se pose, mais elle peut être résolue par la création de sorte de comités éditoriaux de personnalités bien connues et respectées dans leur tradition ou ligne spirituelle et qui font une sélection des meilleurs textes à proposer au public, de même qu'un éditeur choisit les manuscrits qu'il propose à son public, mais sans les contraintes financières, et c'est en soi un grand progrès</b></span>.</span> Dans l'histoire religieuse de l'Occident, l'équilibre entre les mystique individuels et l’Église a été perdu à partir du XIIIe quand les ermites se sont vu progressivement retirer le droit d’enseigner au peuple, et que la hiérarchie habituelle s'est de plus en plus arrogé ce pouvoir. En Inde, grâce à l'indépendance du gourou, le mystique individuelle a conservé et même développé ses droits. De nos jours au niveau mondial, en particulier grâce à l'Internet, cette communication entre enseignants spirituels et aspirants disciples peut être rétablie plus facilement, mais avec deux réserves:<br />
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D'une part, la communication rapide des informations peut aussi jouer en sens inverse, c'est à dire renforcer la centralisation et l'emprise des 'multinationales du religieux'. D'autre part, quand la relation d'enseignement spirituel devient un tant soit peu sérieuse, elle nécessite un contact direct entre maître et disciple, de même qu'il faut un contact direct entre le papier de verre et la pierre qu'on veut polir si l'on souhaite un quelconque résultat.<br />
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Quand on étudie l'histoire de la spiritualité, on y trouve des mises en garde régulières contre le danger de la connaissance livresque, sans l'expérience spirituelle qui devrait normalement l'accompagner et le contact fécondant d'un maître. Les livres ou manuscrits représentaient la réalité virtuelle de l'époque; de toutes façons encore maintenant les informations sur la spiritualité transmise par l'Internet le sont principalement sous forme de textes. Ces mises en gardes sont encore plus importantes de nos jours où la quantité d'informations disponibles s'accroît vertigineusement. Plus d'information signifie plus de confusion, d'où l'insistance renouvelée sur le développement d'une relation réelle avec des, ou même seulement un ami spirituel réel, pour reprendre ce terme (kalyan mitra) qui désigne le maître dans la tradition du bouddhisme ancien. Le livre ou l'écran d'ordinateur qui sert de canal de communication peut aussi à partir d'un certain point devenir un écran au sens 'obstacle' du terme, un bouclier protecteur par rapport à une relation qui risque de remettre en cause l'égo de l'aspirant disciple.<br />
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Cependant, lire un texte spirituel, par exemple des entretiens avec un sage est une forme d'association avec lui, même s'il est mort depuis longtemps ou qu'il habite à l'autre bout du monde, et on en retirera un profit certain; on dit qu'un bon livre vaut mieux qu'un mauvais gourou, c'est bien pour cela que les personnes spirituelles continuent de publier de bon livres, et aussi à partir de maintenant, créent de bon sites sur l'Internet....<br />
<br /><b><span style="color: purple;"><span style="color: #741b47;"><a href="http://www.jacquesvigne.com/">http://www.jacquesvigne.com/</a></span></span></b><br />
</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">
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<b><span style="color: purple;"><span style="color: #741b47;"></span></span></b></div>
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<p></p>Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-82594915643339550612017-03-16T17:06:00.009+01:002021-07-31T02:00:23.826+02:00"LA METAPHORE DU PAPILLON"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQRPHFv-oqbiGdZXzdoXN7s3BI8J3SNJYKiSpIOI0190fyRN3B5-gzjowfdMe7o85Vkrsg6k_duxPQ141f2tossen4cjqhcFWR3aJN5ktVWa6Wfmr0G5a4IA8fjOxFaP_1mzxg54oYInSu/s536/ForcesAdverses3xxxxxxxx.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="536" data-original-width="530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQRPHFv-oqbiGdZXzdoXN7s3BI8J3SNJYKiSpIOI0190fyRN3B5-gzjowfdMe7o85Vkrsg6k_duxPQ141f2tossen4cjqhcFWR3aJN5ktVWa6Wfmr0G5a4IA8fjOxFaP_1mzxg54oYInSu/s16000/ForcesAdverses3xxxxxxxx.jpg" /></a></div><br /><div style="text-align: left;">
Nous sommes souvent pris avec une image romantique de la transformation intérieure. Pour beaucoup d’entre nous, une fois que nous avons commencé à travailler sur nous-mêmes, cela devrait juste aller mieux. Et quand le chemin se fait escarpé, ou que nous tombons dans une crevasse que nous n’avions pas vue parce que nous avions le nez en l’air, nous remettons volontiers tout en question : ce ne doit pas être le bon chemin, la bonne façon de travailler sur soi… ou pire, cela n’en vaut pas la peine. Nous sommes dans une grande mesure conditionnés par le monde consumériste dans lequel nous vivons : nous râlons parce que nous avons payé le prix pour acheter le bonheur, et nous avons l’impression de nous être fait avoir sur la marchandise. Ou alors, nous sommes habitués à recevoir des bons points et des récompenses pour nos efforts, et nous ne comprenons pas que l’Univers nous traite en adultes responsables au lieu de nous entretenir dans notre infantilisme. Nous cultivons l’idée que la vie est une école et que la maîtresse devrait toujours être gentille avec nous, mais ça ne marche pas tout à fait comme cela. Au contraire, la difficulté est signe que le vrai travail commence.<br />
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Une métaphore typique et caractéristique de ce romantisme spirituel est l’histoire de la chenille qui se transforme en papillon. Pauvre chenille, elle se traine par terre dans la poussière, et c’est ainsi que nous regardons volontiers nos congénères, en particulier ceux qui n’ont aucune envie de travailler sur eux-mêmes : ce sont des chenilles qui ignorent qu’elles pourraient devenir des papillons. Nous, heureusement, avons été effleurés par l’aile de la vérité et nous savons donc qu’il nous faut nous préparer à entrer dans la chrysalide dont nous ressortirons libres et heureux, voletant dans les airs à mille lieux des préoccupations des pauvres rampants. Alors nous travaillons dur pour accéder à ce statut et à cette liberté. Nous lisons beaucoup de livres et nous essayons diverses techniques en passant d’un enseignant à l’autre. Nous faisons, encore une fois, beaucoup d’efforts en espérant obtenir un résultat à la hauteur de nos espérances. C’est ce que le Rimpoché Chögyam Trungpa dénonçait comme une forme de matérialisme spirituel dont nous sommes, nous occidentaux, bien souvent affligés.<br />
<br />
Creusons un peu la métaphore du papillon. Elle n’est pas du tout romantique. Il arrive que la chenille, qui vivait tranquillement jusque-là sa vie de chenille, se mette à avoir une faim insatiable. Elle mange à ne plus pouvoir se mouvoir, et alors, elle est prise d’une violente envie de dormir qui lui laisse juste le temps de tisser un cocon protecteur. Jusque-là, tout va bien : on peut voir là une allégorie de notre chercheur spirituel se gavant de toutes les connaissances qu’il peut accumuler, et qui finalement se sent appelé à entrer dans une retraite méditative pour digérer tout son savoir. C’est une des caractéristiques du processus de transformation que cette grande fatigue : Jung avait remarqué que lorsque l’inconscient a besoin d’énergie, il le prend au conscient, ce qui a en outre l’avantage d’affaiblir ses défenses. Un exemple : Franklin Merrell-Wolf, qui était professeur de mathématiques à l’Université, était tellement fatigué dans les mois qui ont précédé son éveil qu’il s’endormait en cours !<br />
<br />
La chenille dort, donc. Et elle fait des rêves étranges, des rêves qu’elle ne comprend pas. Des rêves qui lui parlent d’espaces qu’elle n’a jamais visités. Mais voilà qu’apparaissent des cellules étrangères dans son système biologique. Ce sont des cellules souches à partir desquelles va commencer à se former le futur papillon. Mais pour le système immunitaire de la chenille, ce sont des envahisseurs et il va donc tout faire pour tenter de les éliminer. Il va se battre de toutes ses forces jusqu’à ce qu’il soit épuisé et complètement submergé. Le fin mot de l’histoire, c’est que la chenille sert de nourriture au futur papillon dans la chrysalide. La nature n’est vraiment pas romantique, mais elle est bonne car la chenille ne souffre pas, elle meurt dans une totale inconscience. Nous touchons là à un archétype fondamental : la transformation intérieure, ce n’est pas une partie de plaisir pour notre ego mais une mort et une renaissance. Sur le chemin spirituel, pour être « deux fois né », il faut « mourir avant de mourir ». Quant à ce qui en nous passe de la chenille au papillon, c’est aussi mystérieux que ce qui en nous passe de vie en vie…<br />
<br />
Quand le papillon a mangé toute la chenille et l’a digérée, il commence à se sentir à l’étroit dans la chrysalide et commence à lutter pour en sortir. Anaïs Nin a fort bien saisie l’ambiguïté de ce moment quand elle a écrit : « Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. » Nous sommes tous déjà passés par là quand la matrice qui nous abritait s’est révélée de moins en moins confortable et qu’il nous a fallu naître dans ce monde. Dans le cas du papillon, l’élan de compassion qui pousserait à pratiquer une césarienne est une idée mortelle : si le papillon n’a pu trouver la force de briser par lui-même le cocon, il n’aura pas celle de s’envoler et mourra misérablement. Je crois qu’il en est de même avec le papillon humain : il advient un moment où, quand il est question d’éclore à notre liberté la plus fondamentale, nous sommes irrémédiablement seuls avec nous-mêmes et ce que nous faisons de notre vie.<br />
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Tout cela peut sembler bien abstrait. Quand on est face à une certaine désespérance, au découragement et au vide intérieur, la vie des papillons… n’est-ce pas ? Pourtant, la métaphore de la transformation de la chenille est simplement un rappel que le chemin est par là, que c’est dans le noir que nous trouverons la lumière, dans la mort acceptée que se niche la nouvelle vie. Eckhart Tollë raconte comment il était aux prises avec un vide intérieur et un sentiment de désespoir généralisé jusqu’à ce qu’à 29 ans, il se soit réveillé une nuit avec le désir irrésistible d’en finir. La pensée qu’il ne pouvait plus continuer à vivre avec lui-même l’obsédait, mais il a alors pris conscience de ce qu’il était divisé en deux : il y avait le moi qui souffrait et le moi qui observait le moi souffrant. Une voix intérieure lui a dit « ne résiste pas » et il a obéi. Il a alors senti un vortex d’énergie qui semblait le tirer vers le fond et sa peur s’est évaporée. Au réveil, il était en paix, et à sa grande surprise, ce sentiment a persisté.<br />
<br />
Pourquoi tant de souffrances ? Jung explique que « toute rencontre avec le Soi est une défaite pour le moi » – cela ne peut pas se passer sous le contrôle de l’ego. La chenille ne décide pas quand et comment elle deviendra papillon, c’est un processus qui la dépasse et auquel il faut qu’elle s’abandonne. Jung ajoute qu’il n’y a pas que le moi qui souffre parce que ses limites sont distendues et finissent par exploser sous la pression intérieure ; le Soi aussi souffre de restreindre sa nature illimitée à cette petite chose que nous sommes. Finalement, sans magnifier de quelque façon cette souffrance – ce serait juste un masochisme morbide –, Jung souligne que c’est dans la tension entre les opposés qu’apparait la conscience qui a pour tâche, précisément, de les englober et de les réunir. C’est un déchirement, une crucifixion, et c’est à ce prix seulement qu’il y a un élargissement de la conscience.<br />
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Richard Moss ajoute que « la mesure de la conscience, c’est combien de souffrance elle peut embrasser. » C’est qu’elle ne s’y limite pas, qu’elle s’est élargie alors suffisamment pour mettre la souffrance, qui fait partie de la vie comme la pluie et les escargots, en perspective d’une vision plus large : ah ! Ce n’était qu’un passage ! Et le soleil brille, waow ! Tout comme une mère saura relativiser les douleurs de l’accouchement quand ses yeux rencontreront ceux de son nouveau-né et qu’une nouvelle histoire d’amour commencera. Voilà encore le fin mot : l’amour. Si l’amour naît au milieu de tout cela, nous sommes sauvés. S’il n’y a pas d’amour, mais seulement le désir d’arriver quelque part, d’obtenir un résultat, tout est vain et l’œuvre qui transforme le plomb de la vie en or a misérablement échoué.<br />
<br />
Bien sûr, il est naturel de se demander parfois si nous sommes sur la « bonne voie », d’en rechercher des signes. C’est le moment de se demander comment nous pouvons la reconnaitre. Un danger alors est de se référer à une autorité extérieure, quelle qu’elle soit. L’enfant en nous cherche encore un parent, et c’est le prix de la liberté que de devenir notre propre parent ; il ne s’agit pas de juger ce qui en nous serait encore infantile mais d’en prendre l’entière responsabilité, de comprendre que nul autre que nous-mêmes ne saura répondre aux besoins de cet enfant en nous. C’est l’apport indéniable de la méditation ainsi que de l’écoute des rêves et de tous les mouvements de l’âme que de nous fournir une boussole intérieure. Nul autre que nous ne peut la lire, retrouver notre Nord. Jacques Lusseyran propose cependant un indicateur hors pair pour déterminer la qualité du chemin sur lequel nous marchons :<br />
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« Tout ce qui fait accepter la vie est bon. Tout ce qui nous la fait refuser est médiocre et provisoire. »<br />
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Quand nous sommes dans le noir, quand rien n’est clair, c’est que la chenille en nous est dans la chrysalide, au bord de naître. Nous avons alors tendance à vouloir aller vers la lumière, mais nous commettons souvent l’erreur de nous accrocher à ce que nous connaissons déjà, ou à la lumière que nous proposent d’autres personnes. Nous négligeons alors la lumière de notre propre âme. Nous rebroussons chemin. Nous n’avons pas la patience d’attendre que nos yeux s’habituent à l’obscurité et discernent une nouvelle direction. Pourtant Jung nous rappelle inlassablement qu’ « on ne trouve pas l’illumination en invoquant des êtres de lumière mais en éclairant l’obscurité. » C’est avec notre propre lumière que nous l’éclairerons. Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’affronter tôt ou tard ce qui nous fait le plus peur, c’est-à-dire l’inconnu et notre entière responsabilité de créer notre propre vie. Au fond, la chenille peut s’éveiller à tout moment à sa nature de papillon, mais il lui faut passer alors enfin par la porte du « je ne sais pas ». C’est la grande voie qui nous ramène à nous-mêmes.<br />
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Jean Gagliardi </div>
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<b><span style="color: purple;"><a href="http://voiedureve.blogspot.fr/2014/02/la-metaphore-du-papillon.html">http://voiedureve.blogspot.fr/2014/02/la-metaphore-du-papillon.html</a></span></b></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-24142022724671971112017-01-25T10:39:00.038+01:002023-01-08T03:56:37.808+01:00"MONDES INTERIEURS MONDES EXTERIEURS"<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/UZwd-5TDX_I" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-30625247173608117032016-10-29T14:45:00.048+02:002023-08-08T04:29:22.688+02:00"LA SADHANA TANTRIQUE OU L'ETERNEL PRESENT"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOVjsAyO1pZwokTBZDLBdSbA9Vk1RBbFMp3PxF77wxrX6YHDvoAzf-BTg9hvgAD-2zWQR5s5d1xAtYmIR_CtQ8r8uXnjwL6b5i-HO7PI4qEsDg4tQQfpFggfjO67UFLdkZMj448XcV0zvE/s1600/VISHUDDHI+CHAKRA+IMAGE+%25282%2529.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOVjsAyO1pZwokTBZDLBdSbA9Vk1RBbFMp3PxF77wxrX6YHDvoAzf-BTg9hvgAD-2zWQR5s5d1xAtYmIR_CtQ8r8uXnjwL6b5i-HO7PI4qEsDg4tQQfpFggfjO67UFLdkZMj448XcV0zvE/s400/VISHUDDHI+CHAKRA+IMAGE+%25282%2529.JPG" width="400" /></a></div>
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Par Laurence Vidal<br />
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Pratique de l'éveil, d'abord par prise de conscience du ressenti et de toutes les sensorialités, le tantrisme ne vise pas à changer la condition du sujet, mais à l'aider à reconnaître ce qu'il est de toute éternité.<b> Il n'y a rien à transformer, il suffit de se laisser être.</b><br />
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<b>Tout est Conscience</b>.<br />
<br />
Tel est le point de départ et d'éternel retour, la source vive où, comme toute voie traditionnelle, s'abreuve le tantrisme. Non pas un postulat, un dogme qu'il s'agirait de croire aveuglément - nous ne sommes pas, ici, dans le domaine de la foi-, ni non plus une théorie, une spéculation que l'étude et le débat métaphysiques se chargeraient de démontrer - nous sommes loin, là encore, de la suprématie intellectuelle -, <b>mais une réalisation, autrement dit une évidence, d'abord pressentie, puis peu à peu ressentie, perçue, vécue par l'adepte qui en fait maintes et maintes fois l'expérience fugitive, jusqu'à ce que cette « connaissance directe du réel », d'épisodique, s'établisse en lui, d'instant en instant renouvelée. </b>Aucun système de croyances à adopter, donc. Un soupçon, plutôt, une soif et, venant à point pour y répondre, un ensemble de pratiques affûtées et transmises de maître à disciples depuis quelque six à sept mille ans, et dont le tantrika découvre l'usage, la saveur, les effets métamorphiques, au fil de sa sadhana, ou voie pratique de réalisation.<br />
<br />
<b>Une voie directe</b><br />
<br />
Voie directe, le tantrisme s'expose d'emblée dans sa nudité, essence offerte à tous les regards, sans secret ni progression par étapes où les mystères se trouveraient un à un dévoilés au gré de l'évolution du disciple. Tout est là, dès le départ. Et pour cause : il ne s'agit pas pour l'adepte de sortir de sa condition présente et, au terme d'une purification, d'atteindre à un état neuf, inconnu jusqu'alors, mais bien de réaliser ce qu'il est, ce qu'il a toujours été - Conscience.<b> <span style="color: #45818e;">« La Conscience est partout, énonce sobrement le Vijnanabhaïrava Tantra (Tantra de la Connaissance Suprême). Il n'y a aucune différenciation. Réalise cela profondément, invite-t-il, et triomphe ainsi du temps. »</span></b> « L'expérimentateur dont la conscience est contractée perçoit l'univers sous sa forme contractée », explicite le Pratyabhijnahrdayam (Cœur de la Reconnaissance), qui poursuit : « La Conscience absolue devient conscience individuelle par cette contraction même, provoquée par les objets de conscience », avant de conclure, dans une réconciliation-réintégration des apparents contraires :<b> « La conscience individuelle est la Conscience absolue. »</b> Tout est dit, oui. Tout est spontanément, librement exposé. Que celui qui a de « grandes capacités », comme le nomment les textes, entende et, instantanément, réalise.<br />
<br />
Mais tout le monde ne peut être Lalla, cette yogini et poétesse du XIVe siècle, célèbre chez les soufis comme chez les tantrika, et qu'un unique enseignement de son maître -<b> <span style="color: #45818e;">« Pourquoi cherches-tu à l'extérieur ce qui est à l'intérieur ? »</span></b><span style="color: #45818e;"> </span>- suffit à libérer. Pour le commun des mortels, trop de clarté aveugle. Ainsi ces affirmations, ces constats offerts par les textes ou le maître, n'ont sur la plupart qu'une résonance conceptuelle, voire poétique - c'est-à-dire mentale. Au pire, ils laissent indifférent, ou éveillent une curiosité purement intellectuelle. Et le « secret », pour être exposé à tous, n'en est pas moins bien gardé. Au mieux, ils ébranlent quelques certitudes objectives et éveillent dans le cœur, dans le corps, comme un pressentiment, un souvenir originel, la nostalgie d'un « voir », d'un « percevoir le monde », et soi-même dans le monde, autrement. Pour que ce pressentiment s'actualise, pour que la personne qui se vit, se ressent comme une individualité séparée du monde goûte à la non-séparation (samyama), à la non-différenciation, d'autres moyens se révèlent nécessaires. Toute une palette de moyens, pratiques, techniques dont le tantrisme dispose, chacune invitant le sadhanka à faire par lui-même l'expérience de cet arrêt du temps, à vivre ce pur Silence, cet espace, ce frémissement de la Conscience une où sujet et objet, observateur et chose observée se fondent.<br />
<br />
Voie non-duelle, donc, puisque conscience individuelle et Conscience absolue ne font qu'un, la voie tantrique privilégie l'expérience directe. L'étude théorique de la doctrine est sans valeur, répètent à l'envi les Tantra. Ce qui importe, c'est la mise en pratique des méthodes par lesquelles l'adepte réalisera sa vraie nature : pure Conscience d'où tout émane et où tout se résorbe, <b>Essence commune à tous les phénomènes que seule la limitation de ses perceptions lui fait tenir pour séparés. Le yoga tantrique, en effet, invite à « réaliser que la nature innée » de l'esprit, « libre et éveillée depuis toujours, surgit dès que la pensée dualiste est abandonnée ».</b> Voie de l'action dans le monde, et voie d'incarnation, le tantrisme prend la vie en général, et le corps en particulier, pour champ de l'expérience et lieu de la pratique. L'ascèse, ici - car c'en est une -, n'a rien d'ascétique. Bhoga et mukti, jouissance et libération, s'y avancent main dans la main. Point d'interdit ni de tabou - d'où l'attrait qu'exerce le tantrisme sur les Occidentaux et la réprobation qu'il suscite dans la société brahmanique. Rien à rejeter, au contraire - car toute tendance réprimée, toute dimension de l'être exclue par la force au prétexte qu'elle serait « mauvaise » ne saurait que ressurgir, et avec quelle violence, à un moment ou un autre d'une sadhana qui, par essence, engage le pratiquant dans son intégralité. Rien à quoi renoncer. Et surtout pas à la passion, cet élan, ce moteur sur la voie. Surtout pas le désir - que tant de voies spirituelles invitent à juguler. <b>Ce n'est pas le désir, affirment en effet les Tantra, qui fait obstacle à la Connaissance, mais sa limitation : le désir par ignorance limité au désir d'un objet alors que, par essence, il est désir du Soi, de cette Plénitude, cette toute Complétude dont a soif l'individu illusoirement coupé de sa Source.</b><br />
<br />
<b>Travailler sur le désir</b><br />
<br />
Désir illimité, désir sans objet : le voilà, le chemin tantrique, qui aiguise l'attention et ouvre à la Présence. Une attention non dirigée, sans tension ni intention, sans jugement ni comparaison ni but - sans mémoire ni devenir, donc. Une présence silencieuse et paisible où tous les processus intérieurs se laissent percevoir et, d'être ainsi accueillis sans manipulation, se déploient et s'auto-libèrent spontanément. Car, dès lors qu'aucun commentaire, qu'aucune activation ou répression mentale n'en court-circuite la trajectoire, dès lors que le sadhanka la goûte pleinement, « toute énergie participe à la libération ». Il n'en est de « bonnes » ni de « mauvaises » - deux qualifications, deux concepts dont le réel n'a que faire. Il n'en est que de limitées - par la peur, l'ignorance, l'attachement ou le rejet - ou d'illimitées. Ainsi, le yoga tantrique utilise le spectre intégral des situations, pensées, émotions, sensations qui s'offrent à l'expérience de l'adepte. Dès lors, tout devient pratique. Et c'est par « la qualité, la profondeur de sa présence au monde phénoménal » que « le tantrika touche à l'Absolu » dont la réalité est gorgée. Point d'ascétisme, donc, ni d'érémitisme, mais une ascèse de chaque instant, au sein même de la société. Une pratique où vie mystique et existence quotidienne s'intègrent l'une à l'autre ; où le foisonnement du réel tel qu'il est - et non tel qu'on voudrait qu'il fût - est le champ même de l'expérience, le lieu de la métamorphose. « La voie spirituelle, c'est vivre avec ce qui est là, indique Éric Baret ; ce n'est pas chercher à transformer, à changer, à se libérer (...) !<b> Vivre avec ce qui est là, accueillir (...) amène la transformation. »</b><br />
<br />
Rien à transformer, donc, mais se laisser transformer - ou, pour être plus exact, se laisser Être, puisque Être est ce que, depuis toujours, nous sommes. Pas de quête extérieure, ni d'acte volontariste, ni d'objectif visé. La pratique comme terrain de jeu plutôt que comme chemin d'effort. La vie, et soi-même, comme spectacle autant que comme spectateur, un spectateur sans attente - mais non sans désir -, sans aucun de ces comportements, choix, orientations auxquels son conditionnement l'a accoutumé...<br />
<br />
L'enseignement tantrique - comme le réel - cultive paradoxes et contradictions. Au point que la pensée, poussée dans ses ultimes retranchements, se heurte à ses propres limites et... finit par se taire.<b> Le Silence seul demeure, où veille la Conscience</b>. Les pratiques proposées se révèlent alors être moins des techniques en vue d'une progression, du fameux « Éveil », qu'une célébration, instantanément savourée, de cet Éveil, de cette Présence.<b> <span style="color: #45818e;">Ainsi de la méditation, qui est moins un moment d'assise où les pensées s'apaisent dans l'attention silencieuse que cette même <span style="font-size: large;">attention paisible et silencieuse portée, à chaque instant de la journée, sur tout ce qui survient, en soi et « hors de soi </span></span><span style="font-size: large;">»</span></b> (si ce terme signifie encore quelque chose). Ainsi du yoga postural, non pas quête de la pose parfaite mais attention au ressenti - corps et esprit et souffle réunis en une même perception globale -,<b> attention qui se prolonge, elle aussi, dans la vie courante perçue de plus en plus, de plus en plus finement, par un corps/esprit libéré de son carcan mental. Une vie perçue autrement, tous les sens mêlés, le corps comme frémissement qui, dans le ressenti, s'étend aux dimensions de l'espace</b>. Perçue spontanément par l'adepte-témoin qui se sent joué par la vie autant qu'il la joue, spectateur qui peu à peu se fond dans le spectacle, acteur qui s'efface dans l'acte spontané, sans acteur, sans commentateur, sans ego.<br />
<br />
<b>Ainsi, des techniques sexuelles, si mal comprises parce qu'extirpées de leur contexte.</b><br />
<br />
Pour une large part, le tantrisme doit à maithuna, la pratique de l'union sexuelle, son succès auprès des Occidentaux. Il n'est que de voir la multiplication des ouvrages et des stages qui proposent, sous l'appellation « Tantra » et dans l'écrin d'un vocabulaire spirituel disparate, des techniques et exercices de thérapie sexuelle. Exercices énergétiques et thérapeutiques qui, pour utiles et féconds qu'ils puissent être sur le plan du développement personnel, n'ont, hormis leur dénomination fantaisiste - pour ne pas dire abusive -, rien à voir avec le tantrisme.<br />
<br />
Ainsi du tout aussi fameux kundalini yoga, ou réveil de l'énergie fondamentale (kundalini) lovée à la base de la colonne vertébrale et dont la montée le long du canal central (susumna), de chakra en chakra jusqu'au sommet du crâne, offrirait et l'extase et l'acquisition de pouvoirs yogiques, l'une et les autres convoités - de façon tout aussi fantaisiste - par bien des adeptes du « néo-tantra ». Que ces pouvoirs yogiques soient une réalité, la tradition l'affirme. Et la logique le conçoit : si l'adepte trouve accès à la conscience cosmique et découvre que, loin d'être séparés comme son conditionnement le lui laissait croire, choses et phénomènes (y compris lui-même) sont un, pourquoi ne pourrait-il, dès lors, intervenir sur les interactions entre n'importe quels phénomènes ? Télépathie, guérison, projection de l'esprit hors du corps... tels sont quelques-uns des pouvoirs yogiques répertoriés par les textes tantriques. Mais quel but personnel, égotique, pourraient bien servir ces pouvoirs, rappellent-ils, dès lors que celui qui les détient n'a, précisément, plus d'ego, ne se tient plus pour une « personne » ?... </div>
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<b><a href="http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.nouvellescles.com%2F">http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.nouvellescles.com%2F</a></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;"><div><br /></div></div> <b></b></div></div>
Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-81662696861818958092016-09-11T17:43:00.007+02:002022-11-12T05:56:44.304+01:00 "L’INFLUENCE DU RAYONNEMENT COSMIQUE SUR NOTRE AVENIR"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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BIOGRAPHIE D’UN VISIONNAIRE<br />
<br />
Dr. Dieter Broers a mené ses recherches jusqu’en 1992 aux universités de Berlin comme biophysicien dans les domaines des fréquences et des thérapies régulatrices. Ses travaux ont été à l’origine de brevets internationaux. Actuellement, il continue ses investigations à Athènes. Depuis 1997 il est Directeur de la biophysique auprès de l’International Council for Scientific Development (ICSD), et membre du Committee for International Research Centres.<br />
<br />
Son film documentaire “(R)Evolution 2012?” est sorti dans les cinémas en février 2009<br />
<br />
Les thèses du biophysicien Dr Dieter Broers semblent vous couper le souffle. Il met notre ressenti et nos agissements en relation avec l’activité solaire – et il prédit pour l’humanité un saut quantique élémentaire de la conscience.<br />
<br />
Depuis trois décennies Dieter Broers s’occupe particulièrement des ondes électromagnétiques. Et il a fait des découvertes qui ont marqué l’époque. Pour «HÖRZU» il a expliqué en exclusivité le rapport entre le rayonnement du soleil et notre avenir.<br />
<br />
INTERVIEW du Dr Dieter Broers (biophysicien)<br />
janvier 2009<br />
<br />
HÖRZU : Monsieur Broers, vous mettez le soleil en relation avec notre psychisme. Cela semble d’emblée curieux. Veuillez nous expliquer cette relation.<br />
<br />
DIETER BROERS : Chacun connaît la vitalité que le soleil peut provoquer. Chacun connaît le cycle des saisons. On sait que les déprimes hivernales sont en relation avec le soleil, le manque de lumière. D’autres cycles naturels en-dehors des annuels existent et le soleil traverse des processus divers. Il envoie des charges – des électrons et des protons – qui modifient le champ magnétique de la terre. Dans ce domaine, il est reconnu que l’influence sur les systèmes biologiques est significative.<br />
<br />
Autrement dit ?<br />
<br />
Il existe des relations avérées entre l’intensité et les variations du champ magnétique terrestre d’une part et les états d’humeur et de conscience de l’homme. Des études ont clairement établi des liens entre certaines irrégularités magnétiques et le nombre d’entrées en cliniques psychiatriques, d’accidents de la circulation ou de suicides. Des scientifiques de la NASA, parmi lesquels le professeur Franz Halberg, ont réussi à établir le lien direct entre la survenance d’infarctus et les modifications magnétiques sur terre, générées par le soleil. On peut partir de l’idée qu’une grande partie de nos “maladies de civilisation” résulte des irrégularités du champ magnétique.<br />
<br />
J’espère qu’il existe aussi des exemples positifs.<br />
<br />
Oh oui. Ces mêmes modifications du champ magnétique ont aussi abouti de façon prouvée à faire surgir des idées de génies à l’inspiration. Les dates de création de grandes symphonies, d’œuvres poétiques d’inventions extraordinaires sont d’évidence en relation avec celles-ci.<br />
<br />
Tout cela en relation avec des champs magnétiques modifiés ?<br />
<br />
Par un exemple je vais vous démontrer comment les champs magnétiques nous influencent. Dans les années 60, la NASA a mandaté l’institut pour la psychologie du comportement Max-Planck à Andechs pour une requête très particulière. Il s’agissait de connaître le comportement de l’homme lorsqu’il est coupé des champs électromagnétiques et magnétiques naturels.<br />
<br />
Des séries d’expérimentations ont été conduites durant plusieurs années: dans un bunker, des personnes en bonne santé ont été coupées de l’influence du champ magnétique terrestre ainsi que des fréquences de résonnance de la terre. Tous ces “cobayes” devaient vivre dans ce bunker pour une durée librement choisie. Ils pouvaient choisir le rythme de sommeil, prendre de la lecture, mais une chose ne leur était pas possible: un quelconque contact avec le monde extérieur afin de leur enlever toute possibilité objective d’évaluer le temps écoulé.<br />
Il en est résulté un constat passionnant: directement à la sortie de leur demeure on les questionnait sur leur appréciation de la durée du séjour. Tous étaient convaincus de n’y avoir passé que peu de jours. Cependant la durée réelle était significativement plus longue. Par exemple, un des bénévoles a motivé l’arrêt volontaire de l’expérience par la nécessité d’assister au mariage de son frère, prévu le lendemain.<br />
<br />
Ce “cobaye” était convaincu d’avoir passé au maximum 3 jours dans le bunker alors qu’en réalité il s’agissait de 9 jours.<br />
<br />
Se produit-il une dilution du temps ?<br />
<br />
Exactement. La grille du sommeil se modifie aussi de manière frappante. On a pu observer des dysfonctionnements du cycle de menstruation chez les femmes, des modifications de la température du corps ainsi qu’un stress psychique chez les volontaires. Cela signifie que, en nous, tout obéit à une horloge extérieure qui semble synchroniser les vibrations propres au corps. Notre corps ajuste de nombreux taux vibratoires qui sont spécifiques au cœur, au cerveau, à l’œil ou à nos cellules.<br />
Il semble que ces rythmes propres à notre corps soient calibrés par des champs naturels que la terre met à notre disposition. Ils sont synchronisés comme toutes les pendules des gares par une horloge centrale. Si ces champs naturels ne sont pas présents ou se modifient, nous réagissons par une sorte de désynchronisation.<br />
<br />
Qu’en est-il devenu des résultats de cette expérience ?<br />
<br />
Ils ont été utilisés pour la recherche spatiale de la NASA, au profit des astronautes qui sont naturellement à l’écart du champ magnétique de la terre lorsqu’ils sont dans l’espace. Les résultats ont été publiés. Il s’agit d’une recherche fondamentale sérieusement menée durant les années 60.<br />
<br />
Ces phénomènes ont-ils aussi une influence sur le collectif humain ? Qu’en est-il par exemple du cas du mur en 1989 ?<br />
<br />
Les auteurs Adrian Gilbert et Maurice Cotterell explicitent les relations entre l’ascendance et la disparition d’empires et les cycles solaires correspondants. Depuis les Babyloniens jusqu’à l’Empire romain ou à l’époque de la culture Maya. Je me rappelle aussi très bien de travaux menés par un collègue qui dirigeait la station de mesures des variations du magnétisme de la terre à Potsdam. Il mettait en comparaison des résultats de mesures complexes du champ magnétique terrestre avec des événements.<br />
Les résultats semblaient incroyables: les observations étaient probantes au point de pouvoir reconnaître des mutations fondamentales débouchant sur la dissolution de l’Union soviétique. Ce qui a débuté par la glasnost et la perestroïka pour connaître une première fin avec la chute du mur pouvait être retracé dans l’interprétation des résultats de mesures.<br />
<br />
Peut-on sonder le futur avec l’astrophysique?<br />
<br />
L’astrophysique est familière des cycles solaires et peut faire des prévisions pour l’activité solaire future.<br />
<br />
Il existe de nombreux cycles avec des apparitions diverses. Lorsqu’on compare ceux-ci avec les répercussions connues sur notre psychisme, on dispose d’un instrument prévisionnel très révélateur.<br />
<br />
Selon toute vraisemblance, une activité solaire inhabituellement extrême nous attend d’ici 2012. Ce sera le point culminant de notre cycle solaire actuel.<br />
<br />
Elle va nous transformer ? Ce serait une fatalité contre laquelle nous n’avons pas de défense.<br />
<br />
Au conditionnel. Nous devons accepter d’être influencé par des champs extérieurs. Si nous pouvons comprendre que nos corps maintiennent eux-mêmes nos fonctions par électromagnétisme, et que nous admettons que des champs naturels extérieurs conduisent nos fonctions vitales, alors nous serons capables d’humilité face au “plan de vie global”. Une telle attitude n’est pas de la fatalité.<br />
<br />
Que pouvez-vous nous dire sur les transformations qui nous attendent ?<br />
<br />
Le peuple centraméricain des Mayas nous a légué à ce sujet l’information que cette “Époque finale” des temps serait conduite par “une volonté cosmique”. Une sorte de rayon de synchronisation serait dirigé (en provenance du centre de notre voie lactée) vers notre terre permettant un réalignement de notre humanité.<br />
Les Mayas ont été capables, à l’aide de leurs connaissances astronomiques extrêmement avancées, de dater pratiquement tous les événements d’importance. Leurs calculs immortalisés dans le “Tzolkin”, le calendrier Maya, indiquent pour 2012 un dernier processus fondamental de transformation. Les Mayas l’ont décrit comme “ascension dans la 5ème dimension”. En observant le cours de notre crise mondiale actuelle, qui semble se diriger vers un final monumental, on pourrait croire à la pertinence de leur prophétie.<br />
<br />
En plus du champ magnétique terrestre et du rayonnement électromagnétique solaire, existe-t-il d’autres sources qui nous influencent ?<br />
<br />
Oui. Des rayons que l’on est capable de mesurer depuis environ 15 ans seulement. La NASA parle d’événements sensationnels qui semblent pratiquement identiques aux informations transmises par les Mayas. Le rayon de synchronisation mentionné par les Mayas semble maintenant être reconnu par les astrophysiciens.<br />
Ils rapportent que du centre de notre galaxie, un rayonnement énergétique pas concevable auparavant semble éclairer la terre “comme un phare venant du plus profond de l’espace”. Durant les années passées, le rayonnement s’est amplifié de plusieurs centaines de pourcents. Ayant étudié depuis près de 30 ans ces thématiques, je puis confirmer que nous assistons à des changements qui auraient été inconcevables auparavant et qui s’adressent en premier lieu à notre état de conscience.<br />
<br />
Qu’en dit l’astrophysique de ce rayon étrange ?<br />
<br />
C’est une grande énigme. Et revoilà le calendrier Maya. Il dit assez concrètement ce qui va arriver à la fin des temps, peu avant 2012, c’est-à-dire relativement beaucoup de chaos sur notre planète. Comme déjà évoqué, les Mayas prévoyaient une réorientation de l’univers par ce rayon de synchronisation.<br />
<br />
Alors on peut se poser la question de l’origine du calendrier Maya. Les Mayas étaient-ils déjà de si valeureux astronomes il y a plusieurs milliers d’années pour être capables de concevoir ce calendrier, ou alors l’ont-ils reçu d’une intelligence extra-terrestre comme certains le soupçonnent?<br />
<br />
Il est certain que les Mayas se sont toujours considérés comme voyageurs dans l’espace temps. Le temps comme nous le connaissons n’est qu’une seule dimension parmi les douze de notre conception du monde. Par la physique quantique nous avons dû nous rendre à l’évidence qu’il existe des temps linéaires en directions opposées.<br />
La nature nous le montre d’ailleurs. Nos cellules sont capables d’accéder à des informations en amont comme en aval du temps. Transposons cela maintenant au niveau macrocosmique. Les Mayas n’auraient-ils pas été capables de voyager dans divers états de conscience pour pouvoir visiter des espaces de temps différents? N’auraient-ils pas été en mesure d’aller chercher ce calendrier dans leur futur pour nous le léguer? Aussi incroyable que cela paraisse, de telles théories existent.<br />
<br />
L’archéologie s’est-elle toujours contentée de constater simplement l’existence du calendrier Maya ?<br />
<br />
Oui, et la description du calendrier est restée à l’état événementiel. Mais ces événements sont tellement frappants que les chercheurs se trouvent devant une énigme. Les Mayas étaient, par contre, certains d’avoir déjà vécu jusqu’en 2012. Selon leur culture, pour eux tout a déjà eu lieu. Si c’est réel, ce serait une explication pour toutes les prophéties du calendrier Maya et leur pleine pertinence. Il existe pourtant d’excellents voyants, mais curieusement aucun n’a été capable d’aller au-delà de l’année 2012.<br />
<br />
Qu’entendez-vous par là ?<br />
<br />
Je parle de la voyance professionnelle. En Russie, il y a des voyants professionnels, appelés des extra-sensitifs, qui sondent le futur. J’ai pu me convaincre qu’aucun d’eux n’a su franchir la barrière de 2012. Donc nous nous retrouverions dès 2012 en territoire totalement vierge, ce qui nous permettrait pour la première fois de modeler notre futur en toute liberté.<br />
<br />
Comment vont se manifester les changements dès 2012 ?<br />
<br />
Nous n’aurons certainement pas de plus grosses têtes ou un corps différent. Selon mes réflexions, il va y avoir un saut de conscience, quasiment de l’état d’homme à celui de sur-homme.<br />
<br />
Un saut? N’est-ce pas en contradiction avec la théorie de l’évolution?<br />
<br />
Absolument pas, l’évolution suit une intention cosmique qui n’est jamais linéaire mais se fait par sauts. Chaque fois qu’un seuil d’expérience est atteint, une nouvelle espèce apparaît.<br />
<br />
Quelles valeurs de seuil ?<br />
<br />
Le professeur Peter Russell qui a étudié la physique à Cambridge auprès de Stephen Hawking dit la chose suivante: “la vie évolue toujours à partir de formes simples vers plus de complexité. Les structures sont de plus en plus différenciées et les éléments sont toujours plus interdépendants dans leur organisation. Le point culminant momentané de cette évolution en accélération se trouve être l’homme et la civilisation humaine.”<br />
Russell a calculé que les séries par huit milliards correspondent à de telles valeurs de seuil. Ainsi, il faut environ huit milliards de neurones pour constituer une conscience. Le saut de conscience qui nous attend sur la terre est en relation avec la masse critique du nombre d’humains, et aux huit milliards nous y arrivons bientôt. Cette théorie est prise très au sérieux par beaucoup de chercheurs, même si elle semble fantasque.<br />
<br />
Comment percevons-nous ce processus ?<br />
<br />
Considéré sous l’angle pathétique, on nous rappelle notre héritage cosmique. On nous offre la possibilité d’échapper à nos modèles figés, d’étendre notre développement, afin d’abandonner des agissements qui ont détruit notre terre et notre société par notre cupidité égoïste. Il se manifeste quelque chose que l’on pourrait exprimer ainsi: dieu donne un coup de pouce. Comme s’il procédait à un petit correctif.<br />
<br />
Que se passera-t-il dans nos têtes ?<br />
<br />
La fréquence alpha est le portique entre notre inconscient et notre état d’éveil. Nous le franchissons toujours relativement rapidement au moment de s’endormir ou au réveil. L’évènement cosmique nous permet de nous mettre dans cet état et d’y demeurer, ce qui nous permet, en état d’éveil, de voir des choses déposées dans l’inconscient. Nous percevons nos traumatismes, nos “cadavres dans l’armoire”.<br />
Où ai-je pris plus que ce que j’ai donné ? Ou donné plus que repris ?<br />
Et, simultanément, nous comprenons qu’il y a des corrections à faire. Au travers de mes longues recherches scientifiques, je peux prouver qu’avec ces fréquences, plus présentes qu’auparavant, des guérisons ont été réalisées.<br />
<br />
Guérir des maladies ?<br />
<br />
Il y a bien des années, mon équipe et moi avons réussi au cours de recherches cliniques à mettre des patients considérés en fin de toute thérapie possible, grâce à des champs électromagnétiques précisément définis, dans un état leur permettant de connaître l’origine de leur maladie et engendrer une guérison. A l’évidence, les cellules malades ont “réappris” à communiquer et à retrouver un comportement “social”. Des prises de vue au microscope montraient que les cellules malades se remettaient en liaison avec les saines. Elles se sont “resocialisées”.<br />
Ces champs sont très semblables au champ magnétique terrestre actuel, tel qu’il agit sur nous tous. L’apparition d’une maladie a certainement une corrélation avec des déviations par rapport à la normalité prévue par la nature.<br />
Vu sous cet angle, nous pouvons nous considérer comme des enfants de Dieu ayant refusé leur héritage. Il y a un côté dramatique, mais dans ces moments nous percevons notre part de divinité et pouvons l’accepter. Lorsque je conçois être un aspect d’un grand Tout cosmique, mon comportement devient automatiquement éthique et social.<br />
<br />
Alors on peut comparer la maladie de l’homme à la maladie de la société ?<br />
<br />
Oui. Toute cellule cancérigène a un comportement asocial. Elle prélève plus que ce qu’elle ne restitue et oublie qu’elle ne pourra pas survivre ainsi. A son hôte elle extrait toute substance vitale et simultanément à elle-même. L’état naturel originel est basé sur un comportement social. La cellule cancérigène ne pourra survivre qu’au moment de se souvenir de ses vertus.<br />
<br />
Les événements cosmiques du moment et le saut de conscience qui s’ensuit pourront-ils nous mettre en situation de sauver malgré tout le monde? Fin de l’exploitation, des guerres, des atteintes à l’environnement?<br />
<br />
Pour moi il s’agit d’un acte de la “grâce divine”. Je reste convaincu que deux choses vont se produire concernant notre cœur et notre esprit. Une extension du niveau mental va se produire par l’ouverture du cœur.<br />
<br />
Friedrich Schiller disait déjà: “il semblerait que depuis Aristote nous n’ayons plus rien appris de nouveau. Depuis l’époque d’Aristote nous savons ce qu’est la démocratie. Nous comprenons la structure sociale. Mais finalement nous sommes restés des Barbares.” Schiller disait encore: “le changement n’arrivera que lorsque nous explorerons notre mental avec le cœur.”<br />
<br />
A mon avis, nous nous trouvons exactement dans cette phase. Par cette connaissance intériorisée, nous influencerons nos comportements qui nous offriront de nouveaux niveaux d’indépendance pour faire de nous des hommes libres. Et, lorsque nous utiliserons notre nouvelle autorité dans le contexte prévu par la nature pour créer de l’harmonie, nous arrêterons de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.<br />
<br />
Alors nous nous trouvons précisément dans l’apocalypse selon Saint-Jean et, en 2012 c’est l’arrivée du sauveur, l’illumination, le discernement ? Pourrait-on considérer la bible comme notre calendrier Maya à nous …<br />
<br />
Il n’y a pas bien longtemps, j’ai précisément discuté de ce sujet avec des chrétiens croyants. Bien que fortement enracinés par une éducation dans un contexte théologique rigoureux, ils ont été en mesure de débattre au sujet de telles suggestions et ont même été confrontés à de fortes émotions. Les larmes coulaient. Et ce, après être arrivés aux mêmes conclusions que celles que vous évoquez.<br />
<br />
Vous-même, avez-vous aujourd’hui une lecture différente de la bible ?<br />
<br />
Je ne me considère pas comme un connaisseur de la bible. Cependant, je me souviens encore de certaines histoires depuis mon instruction religieuse. Je n’avais pas compris la parabole du fils perdu. Pourquoi autant d’injustice de la part du père des deux fils pour punir celui qui est demeuré à la maison et faire la fête pour le retour de l’autre? Il m’apparaît maintenant clairement, et c’est ce qui a provoqué les larmes dans le groupe, que cette parabole doit être transposée à l’ensemble de l’humanité. Ce fils est rentré selon son libre arbitre. Pas en obéissant à une consigne. Au contraire, par révélation et par ses propres expériences. Voilà comment je l’imagine. Et je puis le percevoir avec le cœur.<br />
<br />
Enrichis par les expériences acquises par chacun, nous revenons à la conviction que nous formons un tout.<br />
<br />
Quelles sont vos expériences avec des personnes définitivement imperméables à vos thèses ?<br />
<br />
Certains ne s’y feront jamais, ils n’essayent pas vraiment de comprendre. Mais j’ai vécu un phénomène surprenant. Ils sont nombreux à dire: “je n’ai pas tout bien compris, mais je le sens bien. Et il y en a tous les jours plus.<br />
<br />
Mais j’aimerais insister particulièrement sur une chose: les événements à venir vont nous libérer de l’illusion d’être des êtres sous tutelle. Il nous revient de reconnaître et accepter notre divinité naturelle. Aucun gourou, aucun maître ne pourra vraiment nous aider. Il n’y a que nous-mêmes qui pouvons arriver à la certitude qu’en tant qu’individu nous faisons partie d’un tout harmonieux.<br />
Nos recherches ailleurs peuvent bien nous apporter des expériences de valeur, mais le bonheur est à l’intérieur de nous. Si nous pouvons percevoir cela, nous comprendrons que jusque-là la plupart de nos désirs n’étaient que de nature compensatoire.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKTRrcGlRJKZXwKiQIocaFME-CLdMt5cA6IhxeZ2zMFiEix5lq5hlqOXODBI4xhODfTE2FLqN4ty2DQOGG1WPAV2Fgivdz9zsve8e5ngL2NuZ7jTgeL2ZWyjjiWRh2jpiJPD-1fMJzmL_D/s1600/Le-Soleil-connait-il-l-hiver_width1024.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKTRrcGlRJKZXwKiQIocaFME-CLdMt5cA6IhxeZ2zMFiEix5lq5hlqOXODBI4xhODfTE2FLqN4ty2DQOGG1WPAV2Fgivdz9zsve8e5ngL2NuZ7jTgeL2ZWyjjiWRh2jpiJPD-1fMJzmL_D/s400/Le-Soleil-connait-il-l-hiver_width1024.jpg" width="400" /></a></div>
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"LE SOLEIL PEUT-AFFECTER TOUS LES ASPECTS DE L’HUMANITÉ?"<br />
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Le soleil affecte tous les aspects de la vie<br />
<br />
Le soleil affecte nos vies à un niveau beaucoup plus important que ce dont nous avions conscience jusque-là.. Depuis que notre Soleil entre dans une activité maximum inhabituelle, il est fort probable que nous serons directement touchés.<br />
Sans aucun doute, notre soleil détermine notre vie. Sans notre soleil, il n’y aurait pas de vie sur Terre - le soleil crée et entretient la vie. Mais il a une influence sur la vie humaine qui va au-delà de l’aspect physique et biologique.<br />
<br />
Comme nous l’avons vu dans le processus de la fin des temps, l’article Accélération du temps, la fin d’un cycle qui a commencé depuis 2012 et sans doute peut-être même bien avant, l’activité solaire et le rayonnement cosmique influe fortement sur la conscience et plus encore, sur notre ADN.<br />
<br />
C’est une mutation évolutionnaire car de notre soleil central, la lumière Galactique Photonique est encodée au sein de l’intelligence et provoque la mutation de l’ADN. Non seulement l’ADN absorbe la lumière des photons, mais elle émet également de la lumière afin de former notre réalité physique … en transformant la matrice de matière grâce à l’intensité de la lumière purificatrice.<br />
<b><br /></b>
<b>Influences de l’Activité Géomagnétique sur la Conscience Humaine</b><br />
<br />
En effet, une étude récente du magazine ” New Scientist ” indique une connexion directe entre les tempêtes solaires du Soleil et le système biologique humain. Le conduit qui dirige la météo de la Terre à travers le Champ Magnétique Terrestre est le même conduit qui facilite l’influx de particules chargées provenant du Soleil à travers le champ magnétique (aurique) entourant le corps humain.<br />
<br />
Dans le film proposé : ‘La révolution Solaire‘, le célèbre biophysicien allemand Dieter Broers, fournit un ensemble d’arguments significatifs pointant vers une multitude de preuves scientifiques qui montrent une corrélation remarquable entre l’augmentation de l’activité solaire et les avancées de nos capacités, créatives, mentales et spirituelles. Nous sommes en plein milieu d’une hausse spectaculaire des perturbations solaires qui ont la capacité de modifier le champ électromagnétique de la Terre et par conséquent notre écologie globale.<br />
<br />
Cependant Broers ne voit pas cela comme l’imminence d’une apocalypse mais comme l’aube d’une nouvelle ère. S’appuyant sur une recherche provenant de diverses disciplines, il montre comment l’activité de l’éruption solaire porte le potentiel d’accroître nos capacités cérébrales et d’élargir nos esprits de façons que nous n’aurions jamais imaginé possible. Les capacités actuellement considérées comme extraordinaires ou supra naturelles - télépathie, perception extrasensorielle, et quotients intellectuels hors norme - pourraient bientôt devenir ordinaires et naturelles et pourraient très bien nous aider à résoudre les crises mondiales émergentes auxquelles nous sommes confrontés.<br />
<br />
Sans aucun doute, notre façon de penser, de sentir, d’être en relation, de communiquer et d’expérimenter la réalité a changé de façon spectaculaire au cours des dernières années et Broers affirme que ces changements finiront par aboutir à de nouvelles formes de conscience et d’harmonie sur Terre. L’humanité va passer par un saut évolutionnaire, dit Broers, et le processus a déjà commencé.<br />
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<a href="https://4.bp.blogspot.com/-gGODwZKPTnw/V9Zs8A3hWXI/AAAAAAAAXf4/aiTZeYaCxHUN27if-T-qi1HfCynIkO1VACLcB/s1600/41E%252Bd1wSTgL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://4.bp.blogspot.com/-gGODwZKPTnw/V9Zs8A3hWXI/AAAAAAAAXf4/aiTZeYaCxHUN27if-T-qi1HfCynIkO1VACLcB/s400/41E%252Bd1wSTgL.jpg" width="283" /></a></div>
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<span style="color: purple;">SOLAR RÉVOLUTION En Français:</span><br />
Documentaire: 1H42</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b><a href=" https://projektor.com/u/screenaddiction/solar-revolution-francais"><span style="color: #800180;"><br />https://projektor.com/u/screenaddiction/solar-revolution-francais</span></a></b></div><div style="text-align: left;"><a href=" https://www.reelhouse.org/screenaddiction/solar-revolution-francais"><b><br /><br /></b></a></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-28769396442110439672016-03-07T17:05:00.000+01:002017-10-23T04:57:01.182+02:00 "LES CHAMPS DE LA CONSCIENCE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXknQ8MMlezEvSQLs5FplMcmt9neiiN7Q6Lk0L0_ulzfA0g6urh8cn5-jNQ_X1qaDGvFM21pXzQ9i0ej9-qt5FR0CaxHAAnbzZSz83-7KV7dt1uVXPJgD_JgXL0mTJT6xLwnIFTLMUELs2/s1600/cerveau.jpgXXXXXXXX.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="550" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXknQ8MMlezEvSQLs5FplMcmt9neiiN7Q6Lk0L0_ulzfA0g6urh8cn5-jNQ_X1qaDGvFM21pXzQ9i0ej9-qt5FR0CaxHAAnbzZSz83-7KV7dt1uVXPJgD_JgXL0mTJT6xLwnIFTLMUELs2/s1600/cerveau.jpgXXXXXXXX.jpg" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Notre cerveau est affecté par notre environnement. Au gré des circonstances, s’y créent des champs d’énergie. Quel rôle jouent-ils dans notre santé ?</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Malaisie, le soir venu, des milliers de lucioles éclairent la rivière de Kuala Selangor. Au début, leur scintillement est aléatoire. Au bout d’une demi-heure, toutes brillent au même moment. Le phénomène est connu : le vivant tend à entrer en résonance et à se synchroniser avec son environnement. « Nous sommes en permanence entraînés, confirme le Dr Denis Bédat, chercheur en biophysique et spécialiste des états cérébraux. Ainsi, après 3 mois de cohabitation, deux femmes finiront par avoir leurs règles simultanément. » Au quotidien, il n’en va pas différemment. Imaginez-vous au milieu d’un centre commercial bondé, happé par le monde alentour. Puis lové dans votre canapé, bercé par une douce musique, replié sur votre intériorité. Dans un cas ou dans l’autre, votre être ne vibre pas de la même chose. Cette réalité est physiologique : le bruit, la lumière, les couleurs, le calme ou la frénésie… Ce que nous vivons et le milieu dans lequel nous nous trouvons « résonnent en ondes » dans notre corps. Au niveau cérébral, « plus les sollicitations extérieures sont fortes, plus les neurones absorbent et traitent d’informations », plus cette activité accroît l’intensité de l’énergie électromagnétique dans le cerveau.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;">Des rôles précis</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Oscillant généralement entre 0,5 et 40 Hz par seconde, ces champs sont le « pouls de notre conscience ». Classés par la science en 4 grandes catégories, du sommeil profond à l’activité intense, chacun est le reflet d’un état mental particulier, tous ont des impacts sur nos processus biologiques. « La libération de tel ou tel neurotransmetteur dans le cerveau est conditionnée par l’intensité des communications entre les neurones », explique ainsi Denis Bédat. Au centre commercial, l’ambiance est électrique, l’esprit s’échauffe, la fréquence cérébrale s’élève, jusqu’à déclencher une hormone du stress. Chez vous, l’atmosphère est calme, le rythme cérébral s’apaise, une hormone du bien-être se libère.</span><br />
<span style="color: #444444;">Connaître ces phénomènes permet de maîtriser leurs effets sur notre santé. « Grâce à des systèmes d’électroencéphalogramme et de neurofeedback, disponibles pour l’instant dans certains centres de recherche neuro-hospitaliers, il est désormais possible d’identifier en temps réel la fréquence cérébrale dans laquelle on se trouve et d’agir sur elle », indique le chercheur. Comment ? D’abord par « des exercices d’autorégulation », basés sur la force de l’intention : « Le patient regarde ses ondes cérébrales à l’écran puis essaie de les faire évoluer. » Cette technique demande un entraînement, mais permet à terme d’atteindre le niveau vibratoire souhaité, « simplement en se remémorant l’exercice, sans le refaire ».</span><br />
<span style="color: #444444;">Autre possibilité : modifier le champ à l’aide de stimulations multi-sensorielles externes. « Le rythme cérébral d’un enfant souffrant de troubles de l’attention est bloqué entre 8 et 12 Hz, explique ainsi Denis Bédat. Sous forme de sons, de lumière, de vibrations et d’ondes électromagnétiques, on lui envoie des signaux montant progressivement jusqu’à 15 Hz, qui est la fréquence de la concentration. Après 3 semaines de protocole, le cerveau n’a plus besoin d’aide pour atteindre ce niveau. »</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;"><br /></span></b>
<b><span style="color: #444444;">Maîtrise de soi</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Le scientifique s’enthousiasme : nous tenons peut-être là le futur moyen d’optimiser nos potentiels. « Imaginez un pendentif ou une application Smartphone capable de détecter la fréquence cérébrale dans laquelle vous vous trouvez, puis de vous envoyer des signaux pour arriver à celle désirée. Vous avez un quart d’heure pour faire une sieste ? Vous programmez votre outil sur 3 Hz, pendant 15 minutes. Besoin de vous relaxer ? Un petit coup de 8 Hz. Un rendez-vous important ? Cap sur 15 Hz, pour être attentif et performant. » La recherche y travaille… En attendant, de nombreuses études montrent que des méthodes ancestrales comme la méditation permettent de réguler et d’harmoniser les champs d’énergie dans les deux hémisphères du cerveau, quel que soit l’environnement alentour, et donc d’être davantage maître de son bien-être. « Les grands yogis atteignent rapidement l’état de conscience de leur choix et s’y maintiennent, même au milieu d’une discothèque ! rappelle Denis Bédat. Leurs ondes cérébrales sont structurées, parfois même harmoniques. Leurs lobes corticaux vibrent au diapason. C’est la porte de l’illumination. »</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;"><br /></span></b>
<b><span style="color: #444444;">De 12 à 40 Hz : Béta, le champ de l’attention</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Vous êtes au travail, concentré sur un dossier. Le téléphone sonne, un collaborateur paniqué vous soumet un problème. Vous l’écoutez, tout en essayant de continuer votre tâche. Coup d’œil sur la montre, vous êtes en retard à votre déjeuner. En chemin, vous manquez de vous faire renverser par une voiture, pestez contre le conducteur. Le restaurant est bruyant, vous redoublez d’efforts pour suivre la discussion… En prise directe avec votre environnement, vous avez des choses à faire et vous les faites. Objectif : efficacité. Dans ces moments, les neurones téléchargent et traitent rapidement des tonnes de données ; ça chauffe sous le casque, l’énergie s’élève, les ondes sont courtes, compactes, leur fréquence élevée. Confronté à une situation exceptionnelle de difficulté ou de danger, vous pouvez même atteindre gamma (40 Hz et plus) : en état d’alerte, votre cerveau capte encore plus d’informations, en garde davantage en mémoire. Par ce processus, le contenu de chaque instant se densifie, le temps se ralentit, vos perceptions et réactions sont étonnantes d’acuité.</span><br />
<span style="color: #444444;">Atteindre les hauteurs de bêta déclenche la libération de cortisol et de noradrénaline, qui entraîne la constriction des vaisseaux sanguins, l’augmentation du rythme cardiaque, l’élévation du taux de sucre dans le sang, la création d’une tension musculaire. Ces pics sont utiles pour faire face à une situation, mais s’ils se prolongent, ils affaiblissent le système immunitaire, accélèrent le vieillissement, peuvent entraîner une fatigue chronique. Si l’on ne sait pas gérer l’hypersollicitation et la pression, on peut aussi se laisser submerger émotionnellement, devenir moins performant. Bonne nouvelle : pratiquer la méditation et la « pleine conscience » aide à focaliser son attention, contrôler les facteurs de stress et tirer parti des états de haute fréquence.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;"><br /></span></b>
<b><span style="color: #444444;">De 7,5 à 12 Hz : Alpha, le champ du lâcher-prise</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Allongé dans votre canapé, vous regardez le soleil se coucher. L’ambiance est douce, vos pensées vagabondent, s’associent librement. Vous sortez vos crayons pour dessiner, un roman pour bouquiner. Tout en restant conscient du cadre environnant, votre esprit se tourne vers un lieu plus intérieur. Objectif : sérénité. Quand le mental n’est pas engagé dans une activité ou un milieu prenants, le cerveau reçoit moins de données sensorielles et d’énergie électromagnétique. Le rythme cérébral se la coule douce, et ça se voit : il est lent et diffus. Les aires du cerveau chargées normalement de détecter les stimuli extérieurs se mettent en veilleuse, l’environnement perd de son importance.</span><br />
<span style="color: #444444;">A ces fréquences, le cerveau libère des endorphines, le souffle et la pression sanguine se ralentissent, le stress diminue. A 10 Hz, un signal stimule la sérotonine, « un messager chimique naturel qui favorise la détente, soulage la douleur, aide à réguler l’humeur, l’appétit et le sommeil, ainsi que la détente musculaire », explique Denis Bédat. Cet état favorise aussi la création de nouvelles cellules et connexions cérébrales. Pour le cultiver, cap sur des exercices de respiration, de méditation ou de relaxation.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;"><br /></span></b>
<b><span style="color: #444444;">De 3,5 à 7,5 Hz : Téta, le champ de l’inspiration</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Vous êtes allongé dans l’herbe, détendu, les yeux perdus dans le ciel. Tout à coup, vous distinguez des formes très nettes dans les nuages, qui vous inspirent. Ou bien vous êtes assis dans l’obscurité, les yeux fermés. Pas un bruit. Privés de stimulation, vos sens sont au repos, votre esprit s’enfonce dans un état de méditation profonde. Vous êtes toujours là, mais plus vraiment maître à bord. Le paysage est celui de votre intériorité, des rêves et des souvenirs oubliés affleurent, des images émergent, des connexions et des idées surgissent. Objectif : créativité.</span><br />
<span style="color: #444444;">« Cet état n’est pas facile à observer car nous sommes conditionnés, quand ces fréquences diminuent, à plonger rapidement dans le sommeil », note Denis Bédat. A ces niveaux, le système nerveux central s’isole, notre esprit est tout ouïe pour notre monde intérieur. Là nichent les solutions aux problèmes qui nous taraudent. A 5 Hz, le corps libère du potassium et du sodium, entraînant une « réinitialisation émotionnelle » qui efface tous les « mini-traumas » de la journée. à 4 Hz, c’est au tour des catécholamines, comme l’adrénaline et la dopamine, vitales pour doper nos capacités d’apprentissage et de mémoire.</span><br />
<span style="color: #444444;">Au quotidien, la présence accrue de champs alpha et thêta dans le cerveau, notamment grâce à la pratique régulière de la méditation ou la répétition d’un son basse fréquence comme celui d’un tambour chamanique ou d’un bol tibétain, crée une sorte de « tampon » qui empêche les facteurs de stress de l’entraîner vers de trop hautes fréquences. Un bon moyen d’être à la fois plus calme, plus créatif, et plus efficace.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b><span style="color: #444444;">De 0,5 à 3,5 Hz : Delta, le champ de la régénération</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Il fait nuit, vous dormez à poings fermés, plongé bien au-delà des rêves dans un sommeil profond. Alors qu’en phase onirique, le cerveau est très actif, que le souffle et le cœur ont tendance à s’accélérer, là, tout se ralentit à l’extrême. Dans ces moments, aucune information n’atteint le cortex, l’esprit se déconnecte du monde extérieur autant qu’intérieur, le processus mental est au plus bas, le champ électromagnétique du cerveau très réduit. Les tensions musculaires sont minimales, la consommation d’énergie, le rythme cardiaque et la respiration sont faibles. Tout travaille en profondeur : les ondes cérébrales sont amples et espacées, les neurones oscillent en synchronie, la récupération physique est intense – d’où la nécessité d’un sommeil de qualité.</span><br />
<span style="color: #444444;">A l’état d’éveil, « l’envoi de fréquences d’1 Hz ou moins dans le corps provoque une vague régénératrice, euphorisante », indique Denis Bédat. L’accroissement des ondes delta dans le cerveau est aussi associé à l’empathie et l’intuition – comme si l’atteinte de ces fréquences permettait d’entrer en résonance avec un champ d’information non détecté par les canaux habituels. </span></div>
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<b><br /><a href="http://www.inrees.com/articles/champs-de-la-conscience/">http://www.inrees.com/articles/champs-de-la-conscience/</a></b></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-57979978177596734772016-03-05T09:30:00.002+01:002021-11-15T06:41:50.282+01:00"DOCTEUR MARIO BEAUREGARD: LE POUVOIR GUERISSEUR DE LA CONSCIENCE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-ESdRvTnXa6c/WGc8vHbf02I/AAAAAAAAYKU/FxDY6WonLVIC1VUe2FV2GO0JtG3tvSKPwCLcB/s1600/conscience.jpgXXXXXXXXXX.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-ESdRvTnXa6c/WGc8vHbf02I/AAAAAAAAYKU/FxDY6WonLVIC1VUe2FV2GO0JtG3tvSKPwCLcB/s1600/conscience.jpgXXXXXXXXXX.jpg" /></a></div>
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Chercheur en neuroscience affilié au département de psychologie de l’Université de l’Arizona, Mario Beauregard est l’auteur de plus de 100 publications en neuroscience, psychologie et psychiatrie. Il a publié deux livres : Du cerveau à Dieu et Les pouvoirs de la conscience. Ses recherches sur la conscience lui ont valu d’être choisi par le groupe World Media Net comme l’un des « Cent pionniers du 21e siècle » (2000).<br />
<br />
Réalisée en mai 2013, l’entrevue a été publiée en septembre 2013 dans le n°26 de la revue Néosanté.<br />
<br />
Mario Beauregard, dans votre livre Les pouvoirs de la conscience, quel message principal souhaitez-vous transmettre à vos lecteurs ?<br />
<br />
Je souhaite éveiller un maximum de personnes au pouvoir d’influence de la psyché, qui inclut l’esprit et la conscience, sur l’organisme. Contrairement à la vision matérialiste réductionniste dominante dans les sciences, particulièrement dans les neurosciences, nous ne sommes pas des machines biologiques complètement déterminées par les neurones, par les messagers chimiques du cerveau, par les gènes, et par l’environnement. L’esprit est doté d’une très grande capacité d’influence sur le cerveau et sur les autres systèmes physiologiques qui sont en lien avec cet organe. La limite de ce pouvoir est encore inconnue. Nier cette capacité a de graves conséquences sur la santé. Pour une personne qui souffre de dépression, qui croit que sa souffrance est déterminée biochimiquement, qu’elle manque de sérotonine et que l’unique solution est de prendre des pilules pour modifier le fonctionnement de son cerveau, c’est extraordinaire de réaliser que tout cela est faux, qu’elle peut agir sur son cerveau et sur son corps. Les implications sont énormes aux plans individuel et collectif.<br />
<br />
Vos détracteurs vous accusent de promouvoir la pensée magique et de donner de faux espoirs aux malades. Que leur répondez-vous ?<br />
<br />
Je ne fais pas la promotion de la pensée magique puisque je dis que les émotions et la conscience font partie des paramètres impliqués dans une dynamique psychologique et physiologique complexe. Si j’étais médecin, je n’affirmerais pas à un patient atteint de cancer qu’il va guérir s’il change sa façon de manger, de penser, s’il fait de la méditation, etc… Dans l’état actuel de nos connaissances, nous n’avons aucune certitude en matière de guérison, d’autant que les individus sont différents. Néanmoins, nier le pouvoir d’auto-guérison porte préjudice aux patients.<br />
<br />
Il est possible qu’avec l’évolution de l’espèce humaine, plus nous devenons conscients, plus notre capacité d’influence sur notre organisme s’accroît. Nous faisons probablement des sauts quantiques. Cela expliquerait pourquoi les êtres humains n’ont pas tous les mêmes capacités. Tout à coup, on voit apparaître des individus capables de se guérir grâce à un type d’attitude mentale alors que du point de vue de la médecine conventionnelle, c’est impossible.<br />
<br />
Est-ce à dire que les êtres humains ne seraient pas tous au même stade d’évolution psychique ?<br />
<br />
Exactement. De même que nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions pour jouer d’un instrument de musique, les dispositions et les aptitudes psychiques varient d’une personne à l’autre. Le fait que certaines personnes ne parviennent pas à maîtriser leurs émotions, leurs croyances, à influencer leur physiologie par leur conscience, ne signifie pas que c’est impossible pour tout le monde. D’ailleurs, nous en avons la preuve par la manifestation spectaculaire de certaines guérisons.<br />
<br />
Quelle information devrait recevoir toute personne qui reçoit un diagnostic de maladie grave aujourd’hui ?<br />
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Une des clés de la santé semble être la gestion des émotions. Même dans le cas de maladies graves comme certains cancers, plusieurs études montrent que le fait de rester serein et d’entretenir des émotions positives, en pratiquant la méditation, la respiration consciente, la visualisation, permet de ralentir la progression de la maladie, voire même de la stopper dans certains cas. Il peut y avoir des rémissions. On ne peut pas affirmer à une personne en particulier qu’elle va guérir, mais cela met toutes les chances de son côté. Il est important également de réaliser qu’on n’est pas une victime, qu’on a une responsabilité. Les personnes qui entretiennent des émotions négatives produisent beaucoup de cortisol qui est très toxique pour l’hippocampe, une structure cérébrale impliquée dans la mémoire. Il y a de fortes corrélations entre ce type d’attitudes négatives et le développement de démences de type Alzheimer. Les gens qui sont déprimés pendant plusieurs décennies ont beaucoup plus de risque de développer une démence. Si une attitude mentale est maintenue pendant des mois, des années, c’est certain qu’à plus ou moins long terme elle aura un impact sur la physiologie. Chaque attitude qui est maintenue dans l’espace mental, bien que non matérielle, est couplée de façon informationnelle avec des processus physiologiques dans le cerveau, qui lui-même est connecté avec les autres systèmes physiologiques de l’organisme. Donc tout ce qui se passe au niveau mental a un impact partout dans l’organisme.<br />
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Si les croyances positives favorisent la guérison, les croyances négatives peuvent-elles aggraver l’état de santé d’une personne ?<br />
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Bien sûr, c’est ce qu’on appelle l’effet nocebo. Par exemple, lors des essais cliniques de médicaments, les formulaires de consentements mentionnent une liste d’effets secondaires possibles du médicament. Il y a toujours des personnes qui subissent ces effets secondaires alors qu’ils ont reçu le placebo, une substance sans aucun effet en soi. Cela se produit également pour des personnes qui suivent un traitement dont elles connaissent les effets secondaires possibles. Notre esprit est extrêmement malléable, suggestible, pour le meilleur et pour le pire. Alors mieux vaut le savoir et s’en servir de façon constructive.<br />
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L’effet nocebo peut être terriblement puissant. Dans les cas extrêmes, un individu peut mourir parce qu’il croit être malade. Il y a des cas bien documentés de personnes ayant reçu un diagnostic de cancer par erreur, alors qu’elles étaient bien portantes. Ces personnes décédaient à l’échéance annoncée par le médecin. À l’autopsie, il n’y avait aucune cellule cancéreuse, ce qui confirmait l’erreur de diagnostic.<br />
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Comment les émotions peuvent-elles nous tuer ou nous sauver ?<br />
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C’est un processus de transduction. Ce qui se passe au niveau mental, qui est immatériel, se traduit au niveau physique. Or, les émotions positives et les émotions négatives sont traduites très différemment dans l’organisme, en termes des messagers chimiques libérés. Par conséquent, elles n’ont pas les mêmes effets immédiats sur l’organisme, ni les mêmes conséquences à long terme.<br />
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Il y a maintenant des personnes qui veulent tout mesurer pour faire de la médecine préventive. Cela a un effet très pervers. Beaucoup de foyers cancéreux dans l’organisme se résorbent spontanément ; peu de gens sont au courant de ce fait. Le dépistage précoce crée la peur de mourir qui est toxique pour l’organisme. On sécrète plus de cortisol, d’adrénaline, etc. C’est sûr que c’est nocif.<br />
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Dans votre livre vous expliquez que la guérison dépend du traitement perçu et non pas du traitement reçu.<br />
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C’est là qu’on voit comment l’aspect mental joue un rôle énorme dans la guérison. Je vais vous donner un exemple. Une étude a été faite à Vancouver avec des patients atteints de la maladie de Parkinson traités avec un placebo. Leurs neurones à dopamine étaient détruits à 70% environ, ce qui est un stade assez sévère. Ceux qui ont cru le plus dans le placebo se sont mis à libérer de la dopamine de façon comparable à des individus normaux. Ils ont eu une rémission au niveau de la motricité et de la rigidité. Les 30% de neurones restant ont compensé pour le déficit, parce que les patients ont cru qu’ils prenaient un traitement efficace alors qu’il s’agissait d’eau saline. C’est pareil en cas de lésion ou d’accident vasculaire cérébral. Il y a beaucoup de redondance dans le système nerveux. Lorsqu’un circuit est endommagé, la fonction peut être prise en charge par un circuit alternatif. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité. En réadaptation, c’est une hypothèse que les gens font de plus en plus.<br />
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Si les médecins disaient cela à leurs patients, qu’est-ce que cela changerait ?<br />
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Les taux de rémission et de guérison seraient plus élevés, l’efficacité des traitements serait nettement augmentée. Les patients se porteraient mieux sur le plan émotionnel. Ce n’est pas encore installé dans les pratiques médicales, mais de plus en plus de médecins sont au courant de ces choses-là. Cependant, c’est la population qui va amener le changement. Historiquement, cela s’est toujours déroulé ainsi : à partir du moment où les gens ont compris qu’il y a autre chose de meilleur, ils exigent le changement.<br />
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Vous étudiez énormément le neurofeedback. En quoi cela consiste ?<br />
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Nous enregistrons l’activité cérébrale d’un individu tout en lui donnant un feedback auditif et visuel. L’activité cérébrale est enregistrée par électro-encéphalogramme ou par résonance magnétique fonctionnelle. La personne voit en temps réel l’activité électrique de son cortex cérébral ou les changements hémodynamiques (c’est-à-dire l’oxygénation de son sang) dans son cerveau. C’est visualisé sur un écran sous forme de courbe ou de jeu vidéo rudimentaire. Dans la plupart des cas, les gens sont capables d’exercer un contrôle volontaire sur leur activité mentale, qu’il s’agisse de l’activité électrique ou de l’oxygénation du sang. Il y a des différences individuelles, comme pour les aptitudes musicales : il y a les virtuoses et il y a les personnes “normales”. Ce qui est intéressant, c’est ce qui se passe avec les personnes qui souffrent de pathologies telles que la dépression ou les troubles anxieux : plusieurs de ces personnes arrivent à inverser leur pathologie grâce au neurofeedback. Nous avons réalisé une étude avec des personnes qui souffraient de dépression sévère, qui étaient en marge du système, qui ne travaillaient plus. Certaines étaient suicidaires. Nous avons réussi à sortir de leur état dépressif plus de 70% de ces personnes, ce qui est un taux de réussite supérieur à celui des médicaments antidépresseurs.<br />
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Ma conjointe, la Docteure Johanne Lévesque, est l’une des expertes mondiales du neurofeedback avec les enfants. Elle travaille beaucoup avec des enfants qui souffrent de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité. Son équipe obtient des résultats extraordinaires. Certains enfants ont été expulsés de l’école à cause de la sévérité de leurs symptômes, malgré la prise de psychostimulants. Ces médicaments ont des effets très néfastes au niveau du développement. Au bout de quelques mois de neurofeedback, ces enfants n’ont souvent plus besoin de médication. L’amélioration concerne la cognition, l’attention, et la mémoire de travail. Au niveau de la régulation des émotions, l’équipe utilise le biofeedback, avec des paramètres tels que la respiration, la conductance électrodermale, ou le rythme cardiaque. Là aussi, le feedback permet de contrôler assez rapidement ces fonctions-là. C’est très important de permettre à la personne de prendre le contrôle de sa propre activité physiologique. La personne ne se sent plus victime. Elle se rend compte que ces symptômes ne sont pas des processus complètement déterminés. Au contraire, elle voit qu’elle exerce une influence sur son état.<br />
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C’est cette compréhension qui aide les gens à aller mieux et à se passer de médication ?<br />
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Oui, très souvent. Ce qui nous apparaît, c’est qu’à chaque fois que nous recevons un feedback par rapport à une tâche, nous sommes capables d’influencer le processus physiologique. Toute intention consciente est couplée à des processus physiologiques inconscients, non-perçus. Le fait d’avoir un feedback sur ce qui se passe au niveau inconscient en temps réel permet de le modifier par l’intention, parce que certains aspects de l’inconscient humain sont associés à la physiologie, au corps. Lorsque nous posons une intention, l’inconscient est capable de se réguler au niveau de la biologie. C’est ce que les études en neurofeedback suggèrent, et c’est très puissant.<br />
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Le neurofeedback redonnerait à l’individu le pouvoir sur sa physiologie, sur sa biologie, sur ses émotions ?<br />
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Oui tout à fait. C’est exactement ce que découvrent les gens qui font quelques sessions de neurofeedback. Au tout début, quand ils commencent, les résultats sont aléatoires parce qu’il faut un temps d’apprentissage. La plupart des gens parviennent à exercer un contrôle mental sur des processus physiologiques au bout de 15 à 20 minutes. Cela dure quelques secondes puis ils retombent dans leur état normal. Au fil du temps, ils apprennent à rester dans l’état mental qui leur permet de contrôler les variables physiologiques. C’est une forme de d’auto-conditionnement.<br />
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Chez les sujets entraînés, est-ce que cette maîtrise se maintient en dehors des séances de neurofeedback, dans la vie courante ?<br />
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Chez les enfants souffrant d’hyperactivité et de déficits d’attention, nous avons une douzaine d’années de recul dans nos études. C’est un phénomène de neuroplasticité où le cerveau se transforme à long terme. Aussi, l’année dernière, nous avons fait une étude avec des étudiants à l’Université de Montréal. Nous voulions évaluer l’impact d’un entraînement attentionnel sur la plasticité cérébrale. Nous avons mesuré la matière grise et la matière blanche avec des techniques de morphométrie et de tractographie en résonance magnétique. Au bout de deux mois d’entraînement, nous avons observé des augmentations significatives d’épaisseur et de volume cortical dans les régions impliquées dans l’attention. Puisqu’il s’agissait d’étudiants universitaires, leurs performances cognitives étaient déjà très élevées au départ. Néanmoins, nous avons réussi à démontrer une amélioration de leurs performances. Avec des études cliniques où les gens présentent des déficits au départ, l’effet est encore plus visible. Malheureusement, le neurofeedback reste peu connu.<br />
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Aujourd’hui, avons-nous des preuves que notre esprit ou notre état d’esprit peut influencer l’expression de nos gènes ?<br />
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Pas de manière directe. Mais de manière indirecte, oui. Les études qui ont été faites concernent l’épigénétique, c’est-à-dire la capacité à modifier le fonctionnement des gènes. Quelques études ont mesuré l’effet de la relaxation et de la méditation sur l’expression de gènes impliqués dans le stress, les émotions négatives et la sécrétion de cortisol. Un entraînement par des méthodes de relaxation ou de méditation pendant quelques mois peut activer ou désactiver les gènes qui régulent le stress. Lorsqu’on parle d’un réseau psychosomatique, il n’y a pas que le système immunitaire, le système endocrinien ou le système cardio-vasculaire qui sont influencés par la psyché. Nous savons aujourd’hui qu’il faut aussi inclure l’aspect génétique, et plus particulièrement génomique. En d’autres termes, l’esprit influence aussi l’activité des gènes.<br />
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C’est ce qui explique l’effet de la visualisation mentale sur la guérison du cancer ?<br />
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Carl et Stéphanie Simonton ont été les premiers à utiliser la visualisation mentale pour le traitement du cancer. Ils proposaient d’imaginer les cellules cancéreuses en train d’être éliminées de l’organisme. La plupart des gens réussissaient à prolonger leur durée de vie. Ils ont eu plusieurs cas de rémission. Il semble y avoir un lien entre la vie émotionnelle et le développement de certaines maladies. Beaucoup d’oncologues et d’immunologues l’observent, comme mon ami et collègue Christian Boukaram.<br />
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Nous ne devons pas présupposer des limites de l’esprit. Je soupçonne que ce soit comme pour toute autre fonction. Il y a les virtuoses qui ont une énorme capacité d’influencer leur corps par leur esprit et il y a ceux qui en sont incapables. Nous pouvons apprendre à développer ces aptitudes en utilisant des outils comme certains types de méditation, de visualisation. Il y a des gens qui sont moins doués a priori mais avec de la persévérance et de l’entraînement, ceux-ci peuvent obtenir des résultats bénéfiques.<br />
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Vous décrivez une activité mentale chez des personnes cliniquement mortes, ayant un électroencéphalogramme plat, signe que l’esprit continue de vivre en dehors du corps. Généralement, les scientifiques réfutent les phénomènes qu’ils sont incapables de mesurer avec des appareils ou qui contredisent les théories communément admises. Devrons-nous attendre de nouvelles avancées technologiques pour que les scientifiques reconnaissent l’existence de ces phénomènes ?<br />
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Je ne crois pas. Il s’agit plutôt d’un changement de vision du monde. Lorsque nous parlons de pensées, d’émotions, il s’agit de processus non physiques, non matériels, sans volume ni poids. C’est immatériel, mais cela exerce un effet sur la matière. C’est un peu comme les forces fondamentales de la physique. Nous ne pouvons voir ni mesurer la force de gravité. Mais nous mesurons ses effets sur la matière. En physique, il est commun de faire certaines inférences concernant les forces fondamentales. Je propose de faire la même chose par rapport à l’esprit. Il est tout aussi fondamental que la force de gravité dans l’univers, même s’il est immatériel. C’est la condition de l’appréhension du monde, de la perception. Sans esprit, il n’y a pas de Science, pas de Physique, pas de forces fondamentales, pas de notion de réalité. Comme toute force fondamentale, l’esprit exerce une influence dans la vie de tous les jours, plus ou moins grande selon les individus.<br />
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Le cerveau humain est une interface, comme un poste de télévision. Si vous jouez avec les composantes électroniques, vous altérez la réception du signal. Mais cela ne change en rien le programme lui-même ni la station émettrice. Une lésion dans une région du cerveau ou l’absorption de drogues altèrent les fonctions psychiques. Pour autant, conclure que ces fonctions psychiques sont produites par le cerveau est aussi ridicule que de croire qu’une émission de télévision est générée par le téléviseur.<br />
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Autrement dit, on ne peut prétendre que la conscience est produite par le cerveau comme la bile est sécrétée par le foie ?<br />
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Absolument pas. L’esprit est non localisé. De plus en plus de chercheurs osent l’affirmer. William James, le père de la psychologie américaine, le disait déjà il y a un siècle. Il proposait plusieurs hypothèses pour expliquer l’origine de l’esprit. L’hypothèse de production, c’est-à-dire que l’esprit serait produit par le cerveau, mais aussi l’hypothèse de transmission ou de permission. Il comparait le cerveau à une valve de réduction, à un filtre. Henri Bergson et Aldous Huxley disaient la même chose. Évidemment, si vous modifiez le fonctionnement du filtre, vous modifiez vos perceptions. C’est ce qui arrive sous l’effet de substances psychédéliques. C’est comme de changer de fréquence sur votre poste radio : vous captez une information différente. Cela ne signifie pas que cette information est créée par l’organe lui-même. Le cerveau focalise sur le monde externe et sur le monde interne, qu’il s’agisse d’activité physiologique ou mentale. Mais c’est une petite frange de la réalité. Notre potentiel est beaucoup plus vaste, comme certaines traditions nous le disent depuis des millénaires.<br />
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Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?<br />
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Je vais étudier l’effet d’états émotionnels positifs sur l’expression des gènes, ce qui n’a pas encore été fait. À l’Université d’Arizona, nous avons un projet sur l’amour-compassion, la spiritualité-compassion. Il existe dans le bouddhisme des méditations dites de “loving kindness”, que l’on pourrait traduire par méditations de bienveillance. Nous allons faire des mesures avant et après ces pratiques pour voir dans quelle mesure elles modulent les hormones du bonheur, la dopamine, la sérotonine, et les endorphines.<br />
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Par ailleurs, je souhaite regrouper tous les chercheurs visionnaires qui ont une perspective post-matérialiste. En physique quantique, cela fait un siècle qu’on a fait la transition. Mais en biologie et en neuroscience, cela reste marginal. Nous voulons montrer que la conscience est non-locale, non-physique. La prochaine révolution scientifique va se faire à ce niveau-là. Ce sera aussi important que la révolution quantique en physique, amorcée au début du XXe siècle. Et plus important que la révolution copernicienne parce qu’on redonne un pouvoir énorme aux individus. On les reconnecte. Ils prennent conscience de leur unité avec l’Univers. Il existe plein de donnés qui le démontrent. J’en parle beaucoup dans mon livre. Il s’agit de rendre l’information accessible. Évidemment, il y aura beaucoup de résistance au niveau de l’establishment, qui opère encore selon le modèle de la physique mécanique classique.<br />
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N’est-ce pas difficile à appréhender pour qui n’a jamais vécu d’expériences “extraordinaires” ?<br />
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C’est certain que tant que les personnes n’ont pas fait l’expérience d’un esprit non-local, c’est difficile à comprendre. Par exemple, le neurochirurgien Eben Alexander a radicalement changé de perspective sur la nature de la conscience et du réel, suite à une expérience de mort imminente. C’était une personne très carrée qui a changé d’état d’esprit du jour au lendemain. Le fait d’avoir vécu personnellement l’expérience lui a permis de sortir d’un système de croyances dans lequel il était enfermé. C’est vrai qu’en bout de ligne, c’est une question de vécu. Quelqu’un qui n’en a pas fait l’expérience peut avoir du mal à comprendre tout cela. Il faut dire que le système scientifique dominant est basé sur une vision matérialiste. Tout est à transformer. Cependant, il n’est pas nécessaire de vivre une expérience de mort imminente pour changer de plan de conscience. Certaines pratiques méditatives peuvent permettre d’y accéder également, en plus d’avoir un impact positif sur la santé physique et psychique.</div>
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<b><a href="https://www.neosante.eu/mario-beauregard-le-pouvoir-guerisseur-de-la-conscience/">https://www.neosante.eu/mario-beauregard-le-pouvoir-guerisseur-de-la-conscience/</a></b></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-16331031470842585062015-06-17T22:11:00.003+02:002019-01-14T15:36:01.789+01:00 "UN NOUVEAU MONDE..."<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-QIlnSKzjlWA/WGccrNiaKrI/AAAAAAAAYJE/EzFRuDsJPR4i0cW-oOayQnvCAgpRbtXEgCLcB/s1600/321134_20205816653291783643951_n%2B%25282%2529.jpgXXXXXX.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-QIlnSKzjlWA/WGccrNiaKrI/AAAAAAAAYJE/EzFRuDsJPR4i0cW-oOayQnvCAgpRbtXEgCLcB/s1600/321134_20205816653291783643951_n%2B%25282%2529.jpgXXXXXX.jpg" /></a></div>
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<b><span style="color: #444444;">Le rôle de l'homme est de s'éveiller à lui-même. S'éveiller signifie se reconnecter à sa nature originelle.</span></b><br />
<span style="color: #444444;"><br />Il me semble difficile de se définir au travers de ses actes ou de ses écrits, ou encore ses succès et ses échecs, car ce qui définit l'homme est l'intention et l'aspiration qu'il porte dans son cœur et non le chemin qui l'a amené là ou il se trouve. <br />Une chose est certaine : nous avons chacun un rôle à jouer en ce monde. Ce rôle transcende notre identité sociale pour prendre écho dans notre identité spirituelle.Tout ce que nous pensons et faisons, nous le faisons d'abord à nous-mêmes…<br />Ainsi l'émergence d'une nouvelle humanité ne peut prendre racine que dans le cœur même de l'homme.<br /><br />Ce que je vois du monde au travers des médias n'est qu'un stratagème, un pâle miroir déformé et flétri qui occulte notre identité réelle. Les médias ne nous révèlent pas à nous-mêmes, mais nous imposent une façon d'être. Une réflexion posée sur le monde des médias met en exergue les contradictions qui croisent le feu du mensonge et du conditionnement.Est-ce cela notre devenir en tant qu'humain ? Est-ce cela qui nous élèvera à la source de notre véritable identité ou nous plongera dans les affres du conflit ? A la fureur lancinante des médias que brandissent nos sociétés, les êtres se déchirent en contradictions et crachent le venin du jugement. Est-ce cela l'humanité ?<br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Nous pouvons exposer l'état même du monde, examiner son cortège d'injustices et de guerres qui fleurissent à chaque instant au sein même du monde. Nous pouvons décrire avec minutie, preuve à l'appui, les stratagèmes qui habillent et nourrissent les inégalités sociales. Nous pouvons dénoncer et dire à la face du monde tous les lots d'injustices qui le consument inexorablement, au détriment de la vie elle-même.Mais où cela nous mènera t-il si nous restons flétris d'analyse logique dans le labyrinthe du désenchantement et du désespoir? Nous pouvons lever une pensée vindicative et rester dans la dénonciation. Mais en cela ne cédons-nous pas à notre propre désenchantement, ne restons-nous pas attachés à notre propre violence ? Car c'est bien de violence intérieure dont il s'agit ici…<br />Les conflits et leurs innombrables causes restent des prétextes pour appuyer la violence et la développer jusqu'à son paroxysme. Car toute chose provient d'abord de l'homme lui-même. Rien ne naît du hasard. Et si nous accusons ce dernier, c'est tout simplement que nous n'avons pas suffisamment aiguisé notre discernement.<br /><br />C'est l'humanité qui décide de son avenir à chaque instant. L'histoire se réécrit et reproduit souvent les mêmes chapitres…<br />Nous faudra t-il encore des guerres pour asseoir la paix, et surtout, où se trouve réellement la paix? Pour que les choses se transforment en profondeur, afin que les lignes de forces visibles et invisibles qui tissent le monde, changent et se déploient, nous devons, chacun individuellement, sortir de la peur et de la violence. D'ailleurs, que nous le souhaitions ou non, que nous l'accompagnions ou non, ce changement se produira…Notre époque est inscrite sous le signe de la Révélation. Elle est en train de prendre son envol dans la reconnaissance de notre véritable identité originelle. Notre rôle individuel est d'accompagner ce changement. <br /><br />Aussi, au-delà de toutes les théories et méthodes, lisons dans les signes du monde, dans la clameur des vagues et le sifflement du vent, dans la présence du vivant et la constance de cette beauté qui sommeille en toute chose et défie le temps, la nature précieuse et unique du monde. Lisons derrière les châteaux de sable qui s'étiolent lentement sous la poussée d'un souffle nouveau, les signes du renouveau, de la simplicité, de l'humilité et de l'innocence qui sont autant d'expressions de la beauté même et restent gage de notre devenir.Au-delà des conflits et des doutes, plongeons notre regard dans la simplicité et le partage. Ne doutons plus et avançons simplement à notre rythme.<br /><br />Il nous a été si souvent enseigné d'idolâtrer des Dieux vengeurs et de les craindre afin d'être sauvés, que nous sommes parfois devenus nous-mêmes vindicatifs. Et si les Dieux vengeurs nous semblent déjà lointains, nous en portons encore tous les stigmates : cette vieille peau usée de peur, flétrie de croyances et de certitudes qui se lézarde maintenant irrémédiablement sous le soleil du renouveau…Cependant, nous portons tous en chacun de nous, au plus profond de notre être, une aspiration. Une aspiration si forte et si puissante qu'elle nous motive et ouvre les portes de l'espoir. Une aspiration si profondément ancrée dans nos cœurs qu'elle nous abreuve à chaque instant. Elle puise à la source même de nos vies et efface d'un seul battement de cœur tous les séismes de l'existence. <br /><br />Cette aspiration n'a pas de nom, mais est bien présente en chacun de nous. Elle n'a pas de visage, ne se voit pas, mais émerge collectivement dans notre conscience et nous invite à nous reconnecter à nous-mêmes et au monde… Au-delà de l'agitation humaine, elle éclaire le monde d'une clarté intérieure et dessine les rivages de la bénédiction et de la gratitude. Elle offre un regard clair et lucide et nous signifie que nous sommes là où nous devons être. Elle traduit cette prise de conscience de notre identité originelle en affirmant que « nous sommes ceux que nous attendons ». C'est l'instant où nous comprenons que nous sommes notre propre sauveur et notre propre lumière. C'est l'instant qui sonne le glas de toute attente extérieure… Et nous voilà invités à redevenir acteurs sur la scène du monde. Nous qui attendions d'être libérés ou comblés par ceci ou cela, sommes en train de réaliser que notre vie commence ou recommence lorsque notre attente s'achève, lorsque nous devenons l'acteur conscient de nos vies et que nous cessons de vivre par procuration.<br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Et aujourd'hui quelque chose est bien là, qui ne nous quitte plus. Cela se tient prêt de nous, comme une présence à la fois forte et bienveillante. Cela apparaît parfois fugacement au travers du regard d'un enfant que nous croisons ou d'un chant d'oiseau que nous entendons au loin. Cela peut prendre tant d'expressions, tant de formes, mais cela reste unique et nous attire d'une façon qui dépasse l'entendement. Cela peut nous apparaître presque irrationnel et pourtant une partie de nous le reconnait. Quelque chose est en train d'advenir, de se poser dans notre conscience pour initier notre propre métamorphose.Et voici que se joue maintenant la dernière partie de cette grande pièce de théâtre. Après avoir revêtu mille et un visages dans un véhicule de chair, nous apprenons à déposer tous nos masques de composition pour, enfin, reprendre notre identité originelle… <br /><br />Alors, soyons les bienvenus en nous-mêmes ! Bienvenus sur la partition du chant de la reconnexion, dans ces nouveaux espaces qui émergent du silence des étoiles et nous invitent à nous reconnecter à nous-mêmes. Bienvenue à bord de la planète terre, dans cette période dite de Révélation, dans cette ère de célébration du vivant où l'Arbre de la vie étire ses branches vers le ciel et plante ses racines au plus profond de la terre…Passeurs de l'aube nouvelle sur le monde, et veilleurs de cette vie en éternelle floraison dans l'univers, voici qu'en ces instants de hautes conjugaisons, le sens de la vie revêt un nouvel habit de lumière. Nous sommes frères de tous horizons, sans caste ni concession.<br /><br />Nous sommes frères, le cœur ardent de pardon et la main tendue vers de nouvelles oraisons. Nous nous tenons dans l'humilité, là où la vérité est partout et nulle part.Nous ne sommes d'aucune caste, obédience ou encore religion, et tous les hommes sont nos frères. Nous ne sommes d'aucun jugement ni préjugé, et c'est pour cela que nous accueillons la vie dans toutes ses manifestations.<br />L'amour, la beauté, le respect, l'innocence, la compassion, la gentillesse, la créativité et le partage sont les seules réalités que nous reconnaissons et manifestons en ce monde. Le partage, l'intégrité et l'amour sans condition sont les seuls bagages que nous emportons ici bas.Peu importe le pouvoir des hommes, peu importe le succès ou l'échec, notre rôle est de transmettre notre origine commune, au-delà de toutes nos rivalités et nos croyances. Notre langage est le silence et notre regard est celui de la compassion et de l'humilité. Nous ne nous approprions pas les enseignements de sagesse de la Loi de Un, car ils n'appartiennent pas aux humains. Nous ne faisons que les emprunter afin d'abolir les barrières de la séparation entre les hommes. <br /><br />Renouer avec soi-même, c'est s'accorder avec son identité, non pas sociale, mais originelle au travers d'un long et patient processus de prise de conscience de soi-même, qui nous amène à transiter d'une conscience égotique vers une conscience universelle.<br />Cette conscience universelle nous inscrit dans une nouvelle relation au monde, tournée vers l'altruisme qui est une des plus hautes manifestations de l'abondance. Car l'altruisme comprend que, pour ne pas perdre quelque chose, il faut l'offrir. Et c'est ainsi que notre propre vie devient offrande et fontaine d'abondance.</span><br />
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<span style="color: #444444;">Alain Degounois</span><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-70456175213319350782015-06-15T15:36:00.002+02:002017-03-06T16:36:23.528+01:00"TV LOBOTOMIE : LA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision, est une conférence (1h32) donnée par Michel Desmurget, spécialiste en neurosciences cognitives, qui dénonce les effets néfastes de la télévision sur la santé et le développement cognitif de tout le monde, en particulier chez les enfants. Elle résume les principales idées et arguments qu’il avance dans son livre.<br />
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Michel Desmurget est un chercheur français spécialisé en neurosciences cognitives à l'INSERM, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Il a rédigé un ouvrage, TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision, publié en 2011, qui dénonce les effets de la télévision.<br />
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Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n'y a plus de doute, la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.
Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l'industrie audiovisuelle et son armée d'experts complaisants.<br />
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Les recherches récentes établissent la télévision comme une gigantesque machine à abrutir, un incroyable instrument de décérébration dont nos enfants sont les premières victimes. Plus on regarde la télévision, plus on est amené à faire de fautes d’orthographe, de grammaire, avoir un vocabulaire moins riche, et un faible niveau de calcul. L‘attention, les résultats académiques, la pensée conceptuelle, et les fonctions cognitives supérieures, sont touchées. La télévision réduit le temps pour faire les devoirs, de la lecture, et augmente les troubles attentionnels.<br />
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La lecture d’une histoire dans un livre laisse à chaque lecteur la possibilité d’exprimer son imagination sur l’aspect des personnages, le décor, alors que si cette histoire est mise en scène au cinéma, tout est figé.
Son livre donne plusieurs exemples : Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant. Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids. Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l’école primaire. Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d’un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme. Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.<br />
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Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer. Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d’un infarctus que René...
90 à 120 minutes de sommeil ont été perdues sur les 30 à 50 dernières années.<br />
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Le manque chronique de sommeil a des effets sur la santé tels que l’obésité, le diabète, l’hypertension, la dépression, les perturbations du développement cérébral… Plusieurs études ont montré que la durée du sommeil était inversement proportionnelle à celle passée devant la télévision.
La télé envahit nos vies, même si certains se rassurent en disant que l’arrivée d’internet a eu comme effet progressif de réduire le temps d’exposition à la télé. En fait, il n’en est rien, car le temps d’exposition journalier est toujours grandissant, il augmente jusqu’à 25 minutes par an pour certaines tranches d’âge. De plus, la télé s’insère maintenant dans d’autres supports multimédias.<br />
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Nous connaissons tous la télé sur internet et même la télé sur les téléphones portables, tablettes, cela veut dire que les nouveaux supports de communication ne participent pas à la disparition de la télé, mais bien à sa promotion.
Il existe plus de 600 chaînes en Europe. Avec le développement actuel, nous atteindrons les mille avant 2016. L’auteur n’a pas fini de s’inquiéter : "Le poste est un voleur de temps. Il est aussi un facteur d’isolement social, une source de paresse intellectuelle, un agent de stérilité cognitive et un vecteur de déstructuration psychique…"
Après avoir fait remarquer la solidité, au sens épistémologique du terme, des données scientifiques relatives aux effets néfastes de la télé, il conclut en faisant du "zéro télé" la meilleure des solutions. Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Néanmoins, il fait quelques recommandations pour ceux qui ne font pas ce choix là ,ou qui procèdent par étapes pour y arriver.
Michel Desmurget rappelle au final que la responsabilité est entre les mains de chacun(e), et quelles que soient les décisions que les gens prendront, il convient désormais de les prendre en toute connaissance des risques encourus.<br />
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<a href="http://www.inexplique-endebat.com/article-tv-lobotomie-la-verite-scientifique-123727727.html"><b><span style="color: purple;"> http://www.inexplique-endebat.com/article-tv-lobotomie-la-verite-scientifique-123727727.html</span></b></a><br />
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<span style="color: purple;"><span style="color: #444444;">Culture de la violence, Culture de la télévision, Michel Desmurget, chercheur à l'INSERM, docteur en neurosciences, auteur de TV Lobotomie, dénonce l'impact de la télévision sur le développement intellectuel, notament sur celui des enfants, sur la santé, sur l'image des femmes et de la sexualité.<br /><br />Le nouvel Observateur a rédigé un article sur ce sujet dont nous vous proposons un extrait :<br /><br />"Qu’est-ce qui vous a incité à écrire ce livre ?<br />Un jour, j’ai entendu ma fille chanter, à 30 mois, le jingle de “Maaf” devant le logo de la société ! Je me suis plongé dans la littérature scientifique sur les effets de la télé et ce que j’ai découvert est encore plus terrifiant que ce que je croyais !<br /> </span></span><br />
<span style="color: purple;"><span style="color: #444444;">Aux Etats-Unis, 40 % des bébés de trois mois regardent la télé ! En France, les 4-10 ans passent deux heures treize par jour devant le petit écran…</span></span><br />
<span style="color: purple;"><span style="color: #444444;"><br /><b>La télé altère l’attention, le sommeil, la créativité</b>… Autant de paramètres essentiels au bon développement de l’enfant ! Quand le poste est allumé, le volume et la qualité des interactions enfants-parents sont considérablement réduits. Selon une étude américaine, un enfant de 4 ans, qui entend, en moyenne, chaque jour, 13 500 mots de ses parents, n’en entend plus que 10 000 si la télé reste allumée quatre heures par jour, soit une chute de 25 % ! Or le nombre de mots entendus et prononcés avant 3 ans est un indicateur majeur des performances linguistiques et cognitives futures. Qui plus est, le langage est un barrage efficace contre la violence… Enfin, selon une étude néozélandaise, chaque heure de télévision par jour, lorsque l’enfant est en primaire, accroît de 43 % la probabilité de le voir quitter l’école sans diplôme.<br /><br />Mais comment savoir si les difficultés scolaires ne sont pas plutôt dues à la situation familiale de l’enfant, par exemple ?<br />Bien sûr, tout est lié : on a constaté que plus une mère est déprimée, plus ses enfants sont exposés à des volumes télévisuels importants… Mais les chercheurs ont les moyens d’isoler le facteur télévision. Exemple flagrant, celui des populations qui n’avaient pas accès au petit écran. Aux îles Fidji, avant la télé, il n’y avait pas une seule adolescente au régime. Après, 69% d’entre elles se sont mises à contrôler leur poids et 11 % à se faire vomir.<br /><br />Estimez-vous que la télé est un problème de santé publique ?<br />Elle accroît les risques d’obésité, de tabagisme ou de troubles du sommeil… Les dangers sont avérés : on pourrait au moins appliquer un strict principe de précaution ! Seulement l’industrie audiovisuelle, comme celle du tabac en son temps, réfute les preuves…Mais sur le petit écran, il y a aussi d’excellents documentaires ou des séries passionnantes…</span></span><br />
<span style="color: purple;"><span style="color: #444444;"><br />Les parents qui combattent la télé ne sont-ils pas obsédés par la réussite scolaire ?<br />Pour ma part, je veux surtout que mes enfants soient heureux et il se trouve que la consommation, sans cesse prônée à la télévision, accroît l’anxiété – cela aussi est démontré ! La culture, au contraire, fait grandir le sentiment de bien-être et donne envie de participer à la vie de la cité. Et puis, tout simplement, avec mon épouse, il nous semble que nos filles ont une vie plus riche depuis que nous n’avons plus la télé : elles dessinent, elles jouent avec leurs amis...</span></span><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-yO4ERmUxnA4/VkNHXEsTcmI/AAAAAAAAUtU/o1L-73K1gGk/s1600/lobotomie-TV.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="310" src="https://2.bp.blogspot.com/-yO4ERmUxnA4/VkNHXEsTcmI/AAAAAAAAUtU/o1L-73K1gGk/s400/lobotomie-TV.jpg" width="400" /></a></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-28206994975440863622015-06-07T16:05:00.001+02:002019-01-14T15:40:24.752+01:00 "L'ÉVEIL DE LA CONSCIENCE INTÉRIEURE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-6DBMOtGONhw/VXj4MIGrRpI/AAAAAAAAT9I/I3oBUx8ZigA/s1600/Nouvelle_Terrexxxx.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://2.bp.blogspot.com/-6DBMOtGONhw/VXj4MIGrRpI/AAAAAAAAT9I/I3oBUx8ZigA/s400/Nouvelle_Terrexxxx.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="color: #444444;"><br />À l'aube du troisième millénaire, l'humanité vit une heure cruciale de son évolution collective. Du résultat de la crise planétaire que nous traversons dépend non seulement l'avenir de notre civilisation mais surtout l'avenir du continuum de Vie, fruit de milliards d'années d'évolution, qui fait de cette planète un si merveilleux oasis de fertilité et d'harmonie, vibrant de vitalité et unique dans l'univers entier.<br /><br />La seule chance qui nous soit offerte de réussir le saut quantique d'évolution de la conscience nécessaire pour nous sortir de l'impasse actuelle réside au cœur de chaque être humain. De la lutte en apparence bénigne à laquelle se livrent en nous, d'une part, la tendance à se replier sur soi-même et à ne penser qu'à soi et, d'autre part, le désir naturel de donner, de servir et d'aimer dépend réellement le sort du monde.<br /><br />Si nous échouons individuellement et collectivement à parvenir à une plus grande maturité psychologique et spirituelle, rien ne pourra sauver le monde du colossal effondrement écologique dont les signes avant-coureurs abondent déjà aux quatre coins du globe.<br /><b><br />Seul un éveil de la conscience planétaire et écologique, un éveil à l'unité indissociable de toutes choses, suffira à stopper et inverser la course folle vers l'abîme.</b><br /><br />Telles sont les prémisses d'une réflexion, certes difficile mais néanmoins vitale et incontournable, à laquelle sont conviées toutes les personnes animées du souci de laisser un environnement viable à leurs enfants et petits-enfants et de contribuer par leurs choix et leurs gestes conscients à un avenir meilleur pour tous. Afin de mieux comprendre le contexte élargi où s'inscrit la réflexion proposée, examinons ensemble un des aspects de l'expérience humaine que l'on néglige trop souvent d'étudier, soit la nature même de la conscience et les processus grâce auxquelles celle-ci peut s'épanouir.<br /><br />De tous temps les humains ont cherché à comprendre l'univers qui les entoure. Anciennement, les prêtres et les chamans des religions primitives ont tenté d'apporter, chacun à leur façon, une réponse à cette quête éternelle d'un sens à notre existence et d'une explication aux mystères et aux phénomènes de la nature. Aujourd'hui la science et de nombreux chercheurs visionnaires apportent aussi, mais par des voies bien différentes, certaines réponses aux grandes énigmes qui, encore maintenant, fascinent celles et ceux qui s'interrogent sur le sens de leur existence et sur le devenir de notre évolution commune.<br /><br />J'aimerais vous faire partager la vision qui m'anime et me guide dans ma vie afin que, par ce partage d'idées et de réalisations intérieures, nous puissions agrandir ensemble le cercle des choses connues et comprises. Tout comme tant de gens aujourd'hui, je suis à la recherche d'une plus grande Lumière intérieure qui puisse mieux guider ma pensée et mes actes et ainsi améliorer ma contribution à l'existence collective et à l'avancement de l'espèce humaine.<br /><br />Or, que peut-on constater autour de nous et en nous qui puisse nous éclairer dans notre quête? Tout d'abord que la vie est une merveilleuse aventure. Que l'univers qui nous entoure, de la plus simple fleur jusqu'au plus majestueux paysage, en passant par les êtres uniques et les expériences inoubliables que la Vie met sur notre route, sont autant d'occasions d'ouvrir notre coeur à la beauté qui nous entoure et ainsi de rendre grâce à cette Force qui, en nous et à travers l'ensemble de l'univers, s'exprime et se manifeste. Mais aussi, j'ai découvert et compris que la Vie exige beaucoup de nous ; qu'il nous faut sans cesse nous dépasser et ne pas nous laisser prendre au piège de quelque idée reçue, confortable et matérialiste ; qu'il faut parfois accepter de remettre en question certaines routines de pensée et de vie pour s'ouvrir à d'autres horizons et ainsi retrouver une véritable paix intérieure que seule l'harmonie avec les lois de la Vie et les exigences de notre destin peut apporter à l'âme.<br /><br />C'est ce que je désire vous apporter par mes propos : une ouverture à de nouvelles idées ; un encouragement à aller au-delà des routines de la pensée ; un refus de la sécurité illusoire qu'apporte une certaine paresse de l'esprit qui hésite à regarder en face les grands défis de l'heure ; enfin, une vision renouvelé et profondément stimulante de la place que nous occupons dans l'ordre universel des choses.<br /><br />Mais par où commencer? La première nécessité consiste à nous assurer que la communication soit bien établie, que votre réceptivité et la pensée communiquée soient au même diapason afin que les idées soient reçues avec le moins d'interférences possible. C'est pourquoi je me permets de vous suggérer un court moment de détente et de relaxation avant de poursuivre votre lecture. Les yeux fermés, prenez quelques profondes inspirations en prenant soin de relâcher de plus en plus toute tension musculaire jusqu'à ce que vous sentiez votre énergie vitale circuler plus librement et votre pensée se dégager peu à peu de toute préoccupation inutile en cet instant précis.<br /><br /><b>La conscience planétaire</b><br /><br />Afin de prendre un peu de recul, récapitulons brièvement les grandes étapes de l'évolution ayant mené à l'apparition de notre espèce en ce monde. Rappelons d'abord que la matière même composant nos corps a été enfantée par un lent processus de gestation entamé il y a plus de 15 milliards d'années. Forgés dans l'explosion d'étoiles massives appelées supernovas, seules capables de créer les conditions de leur formation, nos atomes ont cheminé à travers un si grand nombre d'espèces que l'ensemble des millions de formes de vie peuplant notre planète aujourd'hui ne représenterait, selon la science, qu'environ 1% des milliards de formes de Vie qui nous ont précédé. Héritiers de cette prodigieuse chaîne de Vie, nous sommes, disent certains, l'instrument que se sont données les étoiles pour se contempler.<br /><br />Poussés par le besoin de survivre, nous avons commencé à communiquer, à parler, à partager le fruit de notre expérience, à développer notre intelligence, à façonner des outils, à cultiver nos aliments, à édifier des demeures de plus en plus solides, à créer des civilisations. Et nous nous sommes multipliés. Nous avons occupé la Terre entière. Nous avons bâti des temples et des cathédrales pour honorer l'esprit divin dont nous avons senti la présence en nous et discerné la signature dans tout ce qui nous entoure. Nous avons cherché à comprendre les lois de l'univers et entrepris d'explorer le minuscule coin de galaxie où nous vivons.<br /><br />Et nous avons pris conscience de notre petitesse dans cet univers aux dimensions sidérales pour enfin réaliser, après des millénaires de guerres fratricides et de destruction aveugle de notre environnement naturel, que notre avenir et celui de nos enfants est intimement lié à celui de notre propre planète. Stimulée par la vue des premières images de notre Terre vue de l'espace, évocatrices à la fois de la fragilité de la Vie et de son unique beauté, notre conscience s'est élargie pour aujourd'hui englober l'ensemble de la biosphère terrestre. Une conscience planétaire s'est éveillée en nous avec la réalisation de notre véritable place dans l'univers...<br /><br />Cette conscience humaine qui nous habite n'est elle-même que l'embryon d'une Conscience universelle qui émerge peu à peu au fil des temps de sa gangue de matière dense, poursuivant ainsi son éternelle quête de connaissance et de révélation de sa propre nature infinie et éternelle. À travers nous et à travers toute Vie sur Terre et dans l'univers, cette Conscience universelle manifeste Sa présence et déploie Son infinie créativité, laissant en chemin des millions d'indices à Ses créatures pour qu'elles retrouvent le Chemin du Retour à la Lumière primordiale d'où nous sommes tous issus.<br /><br />Avant de cheminer plus avant dans notre récapitulation des phénomènes de l'évolution grâce auxquels nous sommes parvenus au point où nous en sommes aujourd'hui, et avant de spéculer sur les devenirs possibles qui nous attendent sur la voie de notre évolution future, prenons quelques instants pour considérer l'essentiel des thèses défendues par deux scientifiques britanniques qui, chacun à sa façon, ont grandement contribué à façonner la nouvelle perception du monde qui émerge aujourd'hui.<br /><br />Bien que souvent citée, l'hypothèse Gaïa, voulant que la Terre dans son ensemble soit comparable à une sorte de super-organisme vivant, est encore fort peu connue et les nombreuses découvertes fascinantes faites par son principal auteur, James Loveloch, méritent d'être mentionnées.<br /><br />Quoique généralement peu admise par la communauté scientifique traditionnelle, dont la grille d'analyse est fondée sur une perception mécaniste et réductionniste des choses, cette hypothèse a au moins le mérite de nous faire découvrir sous un tout autre jour notre propre planète et notre rôle éventuel en tant qu'espèce. Voici donc en quoi consiste cette théorie et, tout d'abord, comment elle a pris naissance...<br /><br />C'est en 1965, alors qu'il travaillait pour la N.A.S.A., que James Loveloch, chimiste, biologiste et inventeur, eut pour la première fois un pressentiment intuitif de l'hypothèse grâce à laquelle il deviendrait plus tard célèbre dans le monde entier. On avait alors demandé à l'équipe de chercheurs dont il faisait partie de mettre au point une série d'expériences scientifiques que l'on voulait placer à bord du premier satellite Voyager qui serait bientôt envoyé vers Mars dans le but de détecter s'il y avait ou non présence de Vie sur cette planète.<br /><br />Voici le raisonnement qui l'a conduit à son étonnante découverte. Si la Vie est présente sur une planète, elle devrait nécessairement avoir modifié substantiellement la composition chimique de son atmosphère, tant par son utilisation de l'air que par ses rejets métaboliques tels l'oxygène et le méthane, de telle sorte que toutes ces modifications de l'équilibre chimique naturel puissent constituer une signe révélateur presqu'infaillible de la présence de la Vie. De ce point de vue, la composition chimique de l'atmosphère de Mars et de Vénus témoigne de l'absence de toute Vie, ce qui a bien sûr été confirmé depuis, avec la présence massive de gaz non-réactifs comme le gaz carbonique. Par contraste, la présence de la Vie sur Terre a totalement modifié l'atmosphère qui contient une forte teneur de gaz très réactifs, tels l'oxygène et le méthane, ce qui, du point de vue chimique, est une état de déséquilibre très instable. Par ailleurs, il n'y a que .03% de gaz carbonique dans l'atmosphère, alors qu'en théorie, s'il n'y avait pas de Vie sur Terre, cette proportion serait considérablement plus élevée.<br /><br />Et c'est alors que Loveloch eut cette pensée stupéfiante : Se pourrait-il, se dit-il, après s'être rappelé que cet état de permanent déséquilibre chimique perdure depuis plus de 3,6 milliards d'années, que l'ensemble de tout ce qui vit sur Terre, guidé par une invisible intelligence collective, maintienne par un effort concerté les conditions chimiques et climatiques les plus favorables à son existence continue?... Après des années de réflexion, Loveloch en est depuis venu à la conclusion que c'est bien la Vie, en harmonisation constante avec l'évolution géologique de son environnement physique et chimique, qui a littéralement modelé l'environnement terrestre tel que nous le connaissons.<br /><br />Semblable à un arbre dont l'écorce est la seule partie vivante, le globe planétaire s'est doté d'une peau vivante, composée de myriades de bactéries, d'animacules unicellulaires, de plantes, d'insectes et d'animaux qui, tous ensemble, par leur activité métabolique et leur prolifération plus ou moins grande, ont depuis des milliards d'années contrôlé la teneur des composantes chimiques et les conditions climatiques de la Terre de façon à perpétuer l'existence de la Vie. De là à conclure que cette collectivité biophysique est vivante et dotée d'une certaine forme d'intelligence capable d'auto-régulation, il n'y avait qu'un pas que Loveloch et des millions de personnes depuis n'ont pas hésité à franchir.<br /><br />Quant au nom "Gaïa", le nom que les anciens Grecs donnaient à la déesse de la Terre, il a été suggéré à Loveloch par un de ses amis, William Golding, un écrivain et érudit en études classiques. Rarement un tel mariage de la science et de la religion aura-t-il été plus heureux et approprié, car cette vision presque mythique de notre planète vivante est devenue aujourd'hui un des principaux catalyseurs de l'éveil de la conscience planétaire qui se répand comme une traînée de poudre à travers le monde. Mais vous doutez peut-être encore que tel soit bien le cas. Comme le veut l'idée conventionnelle véhiculée par une science qui ne sait que rarement voir plus loin et plus grand que le bout de son microscope, vous êtes peut-être sous l'impression que la Terre n'est qu'une vulgaire boule de roche où la Vie est apparue par hasard, par une méthode que la science va sûrement parvenir à découvrir un jour, et que c'est tant mieux qu'il en soit ainsi sans quoi nous ne serions pas là pour en parler.<br /><br />Cette espèce de suffisance arrogante véhiculée par toute la société occidentale, qui se croit supérieure par sa rapide conquête de la Nature grâce à la science et à la technologie, imprègne encore tout le tissu social et se dégage, sans qu'il n'y paraisse, de nombreux livres et d'une multitude de produits culturels que les médias et la télévision propagent à la grandeur du monde. Pourtant, rien n'est plus faux. Nous ne sommes pas supérieurs. Nous n'avons pas conquis la Nature. Et notre science n'explique encore que bien peu de choses comparé à tout ce qui est encore inexpliqué. En fait, en ce qui concerne l'idée de la Terre vivante, prenons quelques-unes des constatations qui ont mené James Loveloch à élaborer son hypothèse Gaïa, et nous verrons qu'il y a effectivement là, à tout le moins, matière à réflexion. Je tire en partie les informations qui suivent du troisième livre de Loveloch, "Healing Gaia, Practical Medecine for the Planet", publié en 1991.<br /><br /><b>Les signes vitaux de Gaïa</b><br /><br />Prenons pour commencer la proportion d'oxygène dans l'atmosphère, qui se maintient depuis plusieurs centaines de millions d'années à approximativement 21% : s'il y en avait plus, soit à partir de 25%, les forêts brûleraient à la moindre étincelle jusqu'au dernier arbre d'un feu rageur et inextinguible ; s'il y en avait moins, surtout à partir de 15%, beaucoup d'animaux suffoqueraient. Orchestré par toutes les plantes et le plancton des océans qui produisent annuellement plus de 140 milliards de tonnes d'oxygène, cet équilibre de la proportion d'oxygène idéale pour la Vie est maintenu par rétroaction homéostatique, grâce à la photosynthèse qui transforme le gaz carbonique en oxygène. Pour mieux comprendre ce qu'est une rétroaction homéostatique, on pourrait comparer ce mécanisme régulateur à un thermostat contrôlant le chauffage central d'une maison. D'autre part, il faut se rappeler que sans l'apparition de l'oxygène et son maintien au niveau actuel, la couche d'ozone n'aurait pu se former et demeurer stable, permettant ainsi à la Vie de coloniser les surfaces émergées du globe.<br /><br />Un autre gaz essentiel à l'équilibre chimique et climatique et qui se retrouve dans une proportion de 78% dans l'atmosphère que nous respirons est l'azote. Sans l'action continue de la Vie qui pompe constamment l'azote des sols et des océans où il se précipite sans cesse sous l'effet des éclairs lors des orages, l'atmosphère perdrait la majeure partie de son azote en quelques millions d'années. C'est plus de 500 millions de tonnes d'azote que les micro-organismes rejettent chaque année dans l'atmosphère, maintenant ainsi en équilibre un élément indispensable de la biosphère. Quant au méthane, un gaz très réactif qui disparaîtrait bien vite de l'atmosphère où il n'est présent qu'à l'état de trace (soit de l'ordre de 1,7 partie par million), il est continuellement libéré grâce aux fermentations d'une masse prodigieuse de micro-organismes, au rythme, là encore, d'environ 500 millions de tonnes par an. Sans méthane dans l'atmosphère, la Vie n'aurait pu se développer telle que nous la connaissons, ni ne pourrait survivre.<br /><br />De même, la température moyenne à la surface du monde évite dans l'ensemble les écarts extrêmes, grâce au contrôle par les plantes et le plancton des océans de la proportion du gaz carbonique à "effet de serre" qui retient la chaleur du soleil dans l'atmosphère, un peu comme le font les vitres d'une serre. C'est environ 100 milliards de tonnes de gaz carbonique qui sont ainsi relâchées chaque année dans l'atmosphère. Un autre facteur important pour la stabilité du climat est la présence d'un couvert végétal, comme en Amazonie par exemple, qui favorise une pluviosité régulière grâce à l'évaporation par les feuilles. Sans cette évaporation, les pluies cessent et le désert s'installe rapidement comme on a pu le constater partout où de vastes forêts ont été coupées à blanc. La forêt de l'Amazonie, vieille de plus de 100 millions d'années, a pu ainsi permettre l'apparition de millions d'espèces uniques au monde, vivant ensemble en une étroite symbiose harmonieuse.<br /><br />Mais ce n'est pas tout! Loveloch a fait une autre découverte fort importante pour démontrer une fois de plus l'étroit contrôle qu'exerce Gaïa sur son climat global. Tel que confirmé depuis par plusieurs autres scientifiques, Loveloch réalisa en 1971 que ce sont de microscopiques organismes marins qui, par la production de vastes quantités de diméthyl sulfhydrique, permettent la formation des gouttes de pluie au-dessus des océans. Comme les océans recouvrent les 2/3 du globe, l'absence de ce mécanisme vital à la formation des nuages aurait un effet dévastateur sur le climat global. De plus, ce même composé chimique accélère la désagrégation des roches des sols côtiers rendant de ce fait disponibles tous les éléments nutritifs nécessaires à la vie des écosystèmes terrestres et marins.<br /><br />Une autre composante essentielle à l'harmonie de la biosphère est le taux d'acidité des pluies qui est normalement maintenu au degré optimal par la présence d'ammoniac dans l'air, à nouveau fruit de l'activité biologique. Pas assez d'acidité et les sels minéraux indispensables à la bonne santé des plantes ne seraient pas mis en circulation par réaction acide. Des pluies trop acides par contre délavent les sols de leurs éléments minéraux et affaiblissent d'autant les plantes, sans compter l'effet dévastateur d'une eau trop acide pour la survie des lacs et des rivières, comme on a pu le constater à bien des endroits au Québec et dans le nord-est des États-Unis.<br /><br />Citons un dernier exemple : le taux de salinité des océans. Par un mécanisme encore incompris, les océans parviennent à maintenir à exactement 3,4% le degré de salinité de leurs eaux, ce qui est le pourcentage idéal pour toutes les formes de Vie peuplant les mers. Sans cesse, l'irrigation des continents amène par les fleuves et les rivières de nouveaux sels dans les océans, et ce, depuis qu'il a commencé à pleuvoir sur Terre. Pourtant, jamais sauf dans la mer Morte (justement!) le taux de salinité n'a-t-il dépassé 3,4%. Deux pour-cent de plus et toute Vie disparaîtrait des océans!<br /><br />Il faudrait une longue étude pour parfaitement comprendre l'incroyable complexité de notre biosphère terrestre qui, par un enchevêtrement inouï de réactions chimiques et de phénomènes climatiques, nous démontre par son étroit contrôle des conditions favorables à son existence que seule la présence d'une intelligence globale peut expliquer la survie à long terme de notre bonne vieille Terre. Et nous sommes alors en droit de nous demander : S'il y a effectivement une intelligence globale qui gouverne toute Vie sur Terre, ce n'est sûrement pas le fruit du hasard si l'espèce humaine est apparue après des milliards d'années d'évolution... Quel est donc le rôle auquel cette intelligence nous destine dans son grand projet évolutif?... <br /><br />C'est précisément pour tenter de répondre à cette question que nous allons nous tourner vers l'oeuvre d'un autre scientifique britannique, Peter Russell qui, par la publication de deux livres et lors de nombreuses conférences, a livré le fruit de ses recherches et réflexions à ce sujet. Selon la théorie révolutionnaire qu'il nous propose, l'espèce humaine serait l'équivalent d'une sorte de cerveau global à l'échelle planétaire, à travers lequel la conscience de Gaïa serait en train de s'éveiller. Ce même Peter Russell, a aussi récemment formulé une autre thèse, tout aussi fascinante, voulant cette fois que l'accélération exponentielle de l'évolution de la conscience et de l'accumulation du savoir humain atteigne sous peu une vitesse de progression quasi infinie, nous aspirant tous simultanément dans une sorte de trou blanc dans le temps, c'est-à-dire l'équivalent au plan temporel du phénomène astronomique connu sous le nom de trou noir. J'ai eu l'occasion de faire la synthèse de ces deux volumes pour la revue Luminance en 1993. Voici les principales idées que j'en ai retenues.<br /><b><br />Gaïa s'éveille à travers nous</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><b> </b><br />Comment ne pas s'émerveiller devant le prodigieux travail de synthèse réalisé par Peter Russell, d'abord dans La Terre s'éveille paru en 1982 et dans Le trou blanc dans le temps paru en 1992. Traçant avec brio une fresque détaillée décrivant l'évolution de la matière, de la Vie et de la conscience, ce brillant biologiste nous aide à mieux comprendre l'avenir incertain mais potentiellement grandiose de cette bonne vieille Terre et de son équipage humain. Mais décrivons d'abord le contenu de son premier livre.<br /><br />D'emblée, Russell nous présente la théorie de Loveloch selon laquelle la Terre dans son ensemble se comporte, ainsi que nous venons de le voir, comme un seul et gigantesque être vivant, capable d'exercer un contrôle constant sur les multiples composantes de la biosphère de façon à protéger et à perpétuer les conditions favorables à la Vie qui s'y manifeste -- du moins jusqu'à ce que l'activité destructrice et polluante de l'humanité ne vienne tout gâcher.<br /><br />Et tout naturellement, Russell s'interroge sur le rôle dévolu à l'humanité dans cette symphonie harmonieuse de Vie orchestrée par l'omniprésente conscience planétaire. Sommes-nous effectivement destinés à devenir le cerveau global de cette gigantesque matrice vivante?... Ou alors sommes-nous, telle une immense tumeur maligne, autant de cellules cancéreuses proliférant à toute vitesse et accaparant pour notre seul profit toutes les ressources vitales de la planète jusqu'à ce que celle-ci en meure?... Cet écartèlement douloureux entre les potentialités phénoménales du devenir humain et le constat terrible de notre égocentrisme destructeur et maladif forme la trame de fond de la tension qui guide l'ensemble de la réflexion de Russell..<br /><br />Une seule solution permettrait selon Russell d'espérer que nous franchissions sans désastre global cette étape cruciale de notre évolution : un profond changement de conscience amenant une transformation globale de nos valeurs, de nos priorités et de nos comportements. Cependant, pour mieux apprécier où nous allons, il vaut mieux d'abord commencer par comprendre d'où nous venons sur le plan physique et biologique, ce qu'il fait dans la première partie du livre, pour ensuite diriger notre attention sur l'évolution de la conscience, sujet auquel le reste du livre est consacré.<br /><br />Après avoir expliqué comment l'univers est apparu dans une gigantesque explosion à partir du néant et comment les étoiles et les planètes se sont formées, il décrit successivement l'apparition de la Vie, la colonisation de la Terre, l'évolution des espèces et l'émergence de l'être humain, du langage et de la civilisation, comme j'y ai déjà fait allusion au début de ce document. Comme le dit si bien Russell dans son livre, en parlant de l'espèce humaine : Ce produit quasi incroyable de quinze milliards d'années d'évolution porte vraiment à l'émerveillement. Nous voici, chacun de nous constitué de septilliards d'atomes, ordonnés en un système intégré de quelques centaines de trillions de cellules biologiques, expérimentant le monde qui nous entoure et les pensées qui nous habitent, ressentant différentes émotions et maints désirs. Et, par-dessus tout, nous sommes conscients de toutes ces choses et conscients d'être nous-mêmes. Si quelqu'un avait été là il y a 4 milliards d'années, aurait-il jamais supposé que le paysage volcanique, les océans primitifs et l'étrange mélange de gaz de l'atmosphère auraient lentement mais sûrement évolué en un tel être aussi improbable et aussi complexe?<br /><br />Pensons maintenant aux développements quasi inimaginables qui nous attendent dans l'avenir. Où l'évolution nous mène-t-elle? Pour tenter de trouver un début de réponse à cette question, Russell nous invite à considérer le sens général de l'évolution et les patterns qui ont caractérisé les processus évolutifs jusqu'ici.<br /><br />Au début tout n'était qu'énergie. Puis la matière s'est formée. Ensuite, la Vie vint animer la matière. Enfin, du sein de la Vie est apparue la conscience de la conscience. Ces quatre étapes successives forment une progression graduelle vers une complexité de plus en plus grande. Certaines caractéristiques communes semblent se dégager selon Russell. La plus importante est l'existence d'un seuil critique à partir duquel un bond quantique d'un niveau de complexité à l'autre devient possible. Ainsi, par exemple, il faut, dit-il, au minimum 10 milliards d'atomes environ pour que puisse se constituer une cellule viable. De même, ce n'est qu'au seuil de 10 milliards de cellules nerveuses dans le cortex du cerveau humain, siège de la conscience auto-réfléchie, que cette forme de conscience peut semble-t-il apparaître. Une autre constante observée est l'accélération exponentielle du rythme de l'évolution alors que le temps requis pour le passage d'un échelon d'évolution à l'autre est de plus en plus court. Le passage de plus en plus rapide de l'ère agraire à l'ère industrielle, puis à l'âge de l'information et à l'âge de la révolution environnementale qui s'amorce reflète aussi cette constante.<br /><br />Considérant ensuite l'augmentation rapide de la population mondiale qui culminera, estime-t-on, aux environs de 10 milliards d'individus au cours du prochain siècle, couplée à l'explosion dans les communications et les échanges intégrant dans un vaste ensemble de plus en plus interconnecté la communauté humaine devenue un "village global" pulsant de plus en plus à l'unisson, Peter Russell postule sa plus brillante spéculation; à savoir que l'humanité dans son ensemble serait sur le point de franchir une autre étape de l'évolution en s'unifiant en un gigantesque cerveau planétaire, constituant de ce fait un super-organisme social inédit jusqu'à ce jour. Après la géogenèse, c'est-à-dire la genèse de la Terre, et la biogenèse ou genèse de la Vie, l'évolution est arrivée au stade de la "noogenèse", la genèse de l'esprit, affirme-t-il. Il rejoint ainsi le concept présenté par Teilhard de Chardin qui a conçu l'idée de la "noosphère" pour décrire le système comprenant tous les esprits conscients. Nous assistons, conclut-il, à la planétarisation de l'humanité en une seule et vaste entité organique selon les paroles mêmes de ce célèbre philosophe moderne.<br /><br />Après les quatre premières grandes étapes de l'évolution, soit l'énergie primaire créée par le Big Bang, puis la formation et la complexification de la matière, ensuite la naissance de la Vie et son évolution, et enfin l'éveil de la conscience qui est consciente d'elle-même, ce cinquième niveau d'évolution, ce nouvel ordre d'existence, est celui qui nous réserve à tous égards les plus grandes surprises! Cette conscience planétaire, née de l'unification de l'ensemble des consciences humaines embrassant simultanément tous les niveaux de conscience de toutes les espèces vivantes, sera, affirme Russell, comme l'éveil colossal d'un cerveau global, atteignant un niveau de cohérence similaire à celui du cerveau humain. La conscience de Gaïa, la Terre, s'éveillera alors soudainement.<br /><br />Et ce qui pourrait contribuer à catalyser et déclencher cet éveil est la réalisation consciente, par une masse critique d'humains, de l'imminence d'un effondrement écologique sans précédent des fonctions vitales planétaires, à la suite de tous les déséquilibres écosystémiques que nous avons provoqués. Un bond évolutif d'une ampleur sans précédent serait sur le point de se produire sur l'ensemble du globe, à défaut de quoi la Vie, telle que nous la connaissons et notre propre espèce, risquent de disparaître à tout jamais.<br /><br /><b>Quelques faits sur l'état de santé de la planète</b><br /><br />Pour mieux comprendre l'enjeu de survie planétaire dont il est ici question, faisons un bilan de l'état de santé de la planète. Certains, à l'évocation d'un possible désastre écologique planétaire refusent d'y croire ou même préfèrent ne pas y penser. D'autres, motivés par un optimiste que je partage entièrement, sont convaincus que nous trouverons à temps les ressources intérieures nécessaires pour faire face aux défis de l'heure et que la planète survivra aux graves perturbations écologiques causés par l'homme, non sans souffrir d'une grave érosion de sa biodiversité. Néanmoins, le fait est que dans l'état actuel des choses, l'espèce humaine se comporte encore aujourd'hui comme si demain n'existait pas, comme si les conséquences de notre pollution et de notre gaspillage importaient peu.<br /><br />Certes, la conscience environnementale a fait des pas de géant depuis quelques années. Les programmes de collecte sélective et de recyclage sont maintenant monnaie courante. À chaque nouveau désastre écologique, que ce soit les incendies toxiques de St-Basile-le-Grand et de St-Amable ou la surexploitation de la forêt boréale au Québec, ou bien que ce soit les marées noires comme celles s'étant échappée du pétrolier Exxon Valdez en Alaska ou de l'Érika près des côtes françaises, ou encore des puits de pétrole au Koweit, tous les médias en parlent abondamment. Et bien sûr, les gouvernements font alors des pieds et des mains pour limiter les dégâts et montrer qu'ils prennent ces crises au sérieux. Le Sommet de la Terre, qui a réuni plus de cent chefs d'État en 1992 à Rio de Janeiro pour parler de développement durable et signer des conventions internationales, fut un autre grand signe d'espoir. Plusieurs autres conventions louables visant à protéger le fragile équilibre environnemental du globe, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre ou à resserrer le contrôle des substances nocives pour la couche d'ozone ont vu le jour depuis.<br /><br />Pourtant, dans les faits, on nous annonce chaque printemps que la couche d'ozone est de plus en plus mince. Chaque été le climat est un peu plus perturbé avec des pluies diluviennes catastrophiques à certains endroits et des sécheresses prolongées à d'autres entraînant de vastes feux de forêt brûlant sans contrôle durant de longs mois -- en 1998 seulement, c'est plus de 20 millions d'acres du couvert forestier mondial qui se sont ainsi envolées en fumée. Des ouragans de plus en plus violents frappent chaque année les pays proches de la ceinture équatorienne et des tornades de plus en plus nombreuses sèment la mort et la destruction sur leur passage. Les crises économiques et politiques issus de la globalisation des marchés, les guerres cruelles dans les Balkans ou encore les famines bibliques d'Afrique occupent tour à tour presque toute la place dans l'actualité et, avec le temps, la pression populaire s'est relâchée de sorte que les questions environnementales passent trop souvent au second rang des priorités gouvernementales.<br /><br />Les risques que nous courons sont toujours aussi grands et ce ne sont pas quelques publicités "vertes" à saveur environnementale des compagnies multinationales qui suffiront à stopper les grands moteurs de la destruction écologique que sont les émissions polluantes des véhicules moteurs, des usines et des systèmes de chauffage fonctionnant au combustible fossile, la déforestation et la perte des habitats fauniques, la surpêche mondiale, les rejets toxiques et radioactifs nocifs pour des millénaires dans l'environnement, la perte annuelle de millions de tonnes de sols fertiles par l'érosion à cause des méthodes de culture industrielles, et ainsi de suite. La liste noire des statistiques et des faits relatifs à la crise environnementale mondiale est déjà suffisamment connue et il est donc inutile d'entrer ici dans tous les détails.<br /><br />Cependant, prenons tout de même trois cas précis, à titre d'exemple, pour démontrer à quel point la Vie sur Terre est menacée. Considérons d'abord l'accélération de la disparition des espèces. Selon un spécialiste mondial en la matière, Edward O. Wilson, gagnant de deux prix Pulitzer, nous sommes entrés dans une sixième phase d'extinction massive des espèces depuis le début de l'histoire de la Vie sur Terre. Cependant, à la différence des autres, c'est la première fois qu'une espèce, la nôtre, est à elle seule responsable de cette érosion de la Vie sur Terre. Déjà on anticipe que, d'ici moins de 30 ans, plus de 20% de toutes les espèces seront éteintes à tout jamais; pire encore, plus de la moitié de toutes les espèces pourraient même disparaître d'ici une centaine d'années si rien n'est fait pour arrêter cette hémorragie. Cette perte de la biodiversité va en s'accélérant sans cesse et on parle d'une vitesse de destruction des centaines ou même des milliers de fois plus rapide qu'avant l'essor de la civilisation humaine.<br /><br />Lorsque l'on sait que plus de 99% de toutes les espèces sont disparues du globe lors de chaque période d'extinction massive précédente, on peut imaginer ce qui nous attend. Chaque fois, la planète a mis des dizaines de millions d'années à s'en remettre. La Vie de Gaïa ne serait donc pas vraiment en danger, mais celle de notre espèce l'est certainement. Et n'oublions pas que nous avons ici affaire à un phénomène entièrement nouveau dans l'histoire de la Vie, car ce n'est pas l'impact d'une météorite, des éruptions volcaniques généralisées ou une nouvelle ère glaciaire qui sont en cause, mais bien l'envahissement de plus de 90% de toutes les terres émergées, monopolisées par une seule espèce dont les rejets toxiques et radio-actifs vont demeurer dans l'environnement durant des centaines de milliers d'années.<br /><br />Considérons maintenant un deuxième élément crucial de la problématique planétaire, c'est-à-dire les changements climatiques provoqués par l'accumulation rapide de gaz à effet de serre dont le gaz carbonique, l'oxyde d'azote et le méthane dans l'air ambiant. Selon les relevés effectués à partir des bulles d'air emprisonnées dans des carottes de glace extraites de l'épaisse calotte polaire de l'Antartique, jamais la proportion de gaz carbonique n'a été aussi élevée dans l'atmosphère qu'elle ne l'est maintenant. Avec tout le combustible fossile que nous brûlons, c'est plus de 160 milliards de tonnes métriques de gaz carbonique que nous avons libérées dans l'atmosphère depuis le début de l'ère industrielle. Et pendant ce temps, nous avons rasé plus de la moitié des forêts tropicales du globe, nous privant ainsi justement des meilleurs fixateurs de gaz carbonique qui soient. Cette disparition massive des arbres est à elle seule responsable d'environ 90 à 120 milliards de tonnes de plus de CO2 dans l'atmosphère.<br /><br />De sorte qu'il y a aujourd'hui 25% de plus de ce gaz dans l'air aujourd'hui, sans compter le méthane dont la concentration a presque triplé, avec comme conséquence maintenant inévitable que le climat, particulièrement celui des latitudes tempérées comme la nôtre, se réchauffera d'environ 2 à 3 degrés centigrades à l'échelle mondiale au cours de la vie de nos enfants. Ce réchauffement est tellement rapide que la plupart des espèces de plantes et d'animaux ne seront pas en mesure de s'adapter en si peu de temps et disparaîtront. De nouveaux déserts apparaîtront là où la pluie et des terres fertiles donnent encore aujourd'hui d'abondantes récoltes. La famine sera une menace réelle en Amérique du Nord. Les coraux des océans, sorte d'équivalents marins aux forêts tropicales sur le plan de la diversité biologique, meurent massivement à cause du réchauffement des océans comme cela se produit lors de chaque épisode du fameux El Ninõ entraînant de ce fait la disparition de milliers d'espèces dépendant de l'habitat fourni par les coraux pour leur survie. Le niveau des eaux s'élèvera de plus de 2 mètres, d'ici une cinquantaine d'années, avec la fonte précipitée des glaces polaires et l'expansion des eaux sous l'effet de la chaleur, et de nombreuses îles, régions côtières et villes importantes seront inévitablement englouties.<br /><br />Mentionnons enfin un troisième problème planétaire majeur : la destruction de la couche d'ozone. Il faut d'abord savoir à quel point cette fameuse couche d'ozone est indispensable pour que la Vie soit possible sur Terre. Il fallut à l'origine attendre des centaines de millions d'années après l'apparition de la Vie dans les océans pour que, sous le couvert protecteur de plusieurs mètres d'eau, les premières algues produisent suffisamment d'oxygène pour qu'un bouclier d'ozone, fruit de la combinaison des atomes d'oxygène, se forme en haute altitude, contre les rayons ultra-violets du soleil, et que la Vie puisse ensuite commencer à coloniser les terres émergées. Sans couche d'ozone la Vie n'est donc pas possible sur Terre, sauf sous plusieurs mètres d'eau.<br /><br />Nous savons tous que les chlorofluorocarbones, ou CFCs, qui se trouvent notamment dans le fréon des réfrigérateurs, mais aussi dans une foule d'autres produits, ainsi que le gaz halon encore utilisé dans certains extincteurs, sont très dangereux à long terme pour l'ozone. Nous savons aussi qu'un protocole international négocié à Montréal, sous l'égide des Nations Unies, visait à faire stopper avant 1995, dans la plupart des pays industrialisés, la production de ces produits nocifs, afin de sauver la couche d'ozone -- ce qui n'a pas empêché depuis lors des milliers de tonnes de CFCs d'être importé illégalement aux États-Unis afin d'alimenter le vaste marché de la recharge des systèmes d'air climatisé pour automobile. Nous nous rappelons sans doute aussi des nombreux avertissements qui nous ont été prodigués de nous protéger la peau et les yeux à cause des cancers de la peau et des cataractes que les rayons ultra-violets provoquent. Ici au Québec, l'ancien premier ministre Robert Bourassa, adepte invétéré du bronzage, a lui-même subi les conséquences d'un cancer de la peau mortel, tout comme des dizaines de milliers de Nord-Américains qui, chaque année, en souffrent et en meurent.<br /><br />Ce que nous ne savons pas c'est que malgré tous les efforts de dernière minute pour atténuer ce problème, le mal est peut-être déjà fait et rien, ou presque, n'arrivera à prévenir la diminution de la couche d'ozone jusqu'à un seuil critique pour la plupart des formes de vie sur Terre. On sait que tous ces produits, une fois libérés dans l'atmosphère prennent de 10 à 15 ans pour s'élever jusqu'à la stratosphère où il peuvent alors être destructeurs pour l'ozone pendant plus de 100 ans, avant d'être enfin neutralisés. Ce n'est donc pas le fait de cesser d'en produire qui empêchera les centaines de millions de tonnes déjà libérées de s'y élever, ni ne garantira d'ailleurs que tous les CFCs encore emprisonnés dans les réfrigérateurs, par exemple, soient récupérés et éliminés avant de s'en échapper.<br /><br />Les conséquences sur la faune et la flore de la disparition du bouclier d'ozone stratosphérique se font déjà sentir. Une espèce d'oiseaux en particulier, nichant dans les clochers au Québec et se rendant jusqu'à l'extrême pointe sud du Chili au cours de sa migration hivernale, est presque éteinte. On a compris ce qui leur était arrivé lorsqu'on a réalisé que les oiseaux qui avaient réussi à faire le long trajet de retour étaient presqu'aveugles. Incapables de voir clairement, ils entraient souvent en collision avec des obstacles qu'ils n'avaient aucune peine à éviter normalement et ils avaient donc bien de la difficulté à trouver leur nourriture. On sait que la gravité du problème de la couche d'ozone au pôle sud précède de quelques années celle du pôle nord. La plupart des moutons laissé à paître dans les collines du Chili austral y sont frappés de cécité par cataracte. On interdit aux enfants de jouer à l'extérieur à cause de la force des rayons ultra-violets entre 10 h. le matin et 3 h. de l'après-midi à Punta Arenas la ville la plus au sud du Chili. Rappelez-vous avec quelle rapidité les gens attrapent un coup de soleil au printemps, au moment où s'ouvre un trou dans la couche d'ozone au-dessus de nos têtes. On a même vu des brûlures au deuxième degré par le soleil!<br /><br />On le voit, les risques que nous courons sont réels; la menace qui pèse sur la biosphère ira en s'aggravant à moins que des changements drastiques ne surviennent. Et c'est là que nous pouvons à la fois beaucoup et peu. Beaucoup, parce que c'est de l'action concertée et volontaire d'un très grand nombre d'individus que les choses peuvent réellement commencer à changer. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi. Peu, parce rien ne nous garantit que les principaux responsables industriels et politiques vont véritablement passer à l'action et cesser de tergiverser. Bien au contraire, les sacro-saints impératifs de développement économique et de création d'emploi prennent encore et toujours le pas sur les impacts environnementaux et sociaux à long terme de nos choix actuels. Et rien encore ne nous laisse espérer que la croissance démographique démesurée de l'humanité va se ralentir et s'inverser avant que des drames collectifs inouïs ne viennent réduire de force la population humaine. Pourtant, une mince mais bien réelle lueur d'espoir subsiste, ce dont nous allons maintenant considérer nos chances de se sortir de la crise dans laquelle notre inconscience et notre manque de prévoyance nous ont plongés.<br /><br /><b>Évolution intérieure</b><br /><br />Nous réalisons maintenant que seul un changement profond et généralisé de nos comportements individuels et collectifs en tant que consommateurs de ressources et utilisateurs de technologies polluantes parviendra à inverser la destruction accélérée de notre environnement planétaire. Un changement fondamental doit en effet survenir au sein de la conscience humaine pour qu'un tel miracle se produise. C'est au sein de la conscience de chacun d'entre nous que se joue l'avenir de l'humanité et du monde. Et c'est là-même que se prépare le prochain bond quantique de l'évolution anticipé par Peter Russell. La perception que nous avons de nous-même doit changer. L'ensemble des idées et concepts à partir desquels nous construisons notre interprétation de la "réalité", le paradigme intérieur servant de point de référence à notre vision du monde, doit aussi évoluer. Enfin, notre mode de vie devra peu à peu se transformer pour qu'une nouvelle relation synergique émerge avec notre environnement naturel si nous voulons arriver à préserver la viabilité globale de la Terre et permettre une intégration harmonieuse de chacun dans le fonctionnement du super-organisme gaien.<br /><br />Une des plus grandes myopies de la conscience qu'il nous faut d'abord réformer est la mauvaise habitude de se percevoir comme étant isolé, séparé, coupé de tout ce qui est à l'extérieur de nous, de la Nature, de nos semblables, de l'univers. Chaque être humain se croit sur une île, vaquant à ses occupations sans se soucier des conséquences, puisant dans l'environnement les ressources nécessaires à sa survie, puis à son confort, mais aussi parfois malheureusement à son enrichissement démesuré. Cette perception de "l'ego isolé dans sa carapace", comme le décrit si bien Russell dans son premier livre, fait de chacun de nous le centre de tout et voue à sa perte l'écosystème planétaire qui ne peut soutenir ni satisfaire les besoins insatiables d'une culture axée sur la possession du maximum de biens matériels possible et la consommation de tout ce que notre pouvoir d'achat individuel nous permet d'acheter. Ce sentiment illusoire de séparation justifiant l'exploitation éhontée de ce qui nous entoure pour nos égocentriques fins personnelles, est ce qui doit d'abord se dissiper.<br /><br />L'antidote ou le contrepoids de cette tendance naturelle à tout faire graviter autour de notre ego, une habitude acquise lors des premières étapes de notre développement psychologique durant l'enfance, se trouve du côté d'un éveil progressif de la conscience supérieure liée au Moi intérieur vivant pour un temps l'expérience de l'incarnation dans la matière. Nous entrons ici bien sûr dans le domaine de la croissance spirituelle qui connaît aujourd'hui un essor sans précédent. L'expérience ineffable, presque impossible à communiquer, de la pensée unifiée au Tout Universel qu'un nombre croissant d'individus vivent à travers toutes sortes de voies d'éveil spirituel est le fondement de cette transformation qui est en train de balayer le monde.<br /><br />Issu de la convergence de la pensée scientifique de pointe, qui reconnaît l'indivisibilité de l'ensemble de l'univers, avec la sagesse millénaire des philosophes et grands mystiques de tous les âges, un profond courant de renouveau de la pensée humaine fait jaillir la perception de notre unité essentielle avec la Nature, amenant la réalisation que notre destin collectif est intimement lié à celui de notre environnement naturel et planétaire. La naissance de la conscience écologique des années 90 n'est qu'une des multiples facettes de cette profonde transformation de la conscience humaine présentement en cours. C'est une véritable illumination spirituelle qui atteint un à un les êtres humains, ouvrant de plus en plus grandes les portes du coeur d'où émergent un amour et une compassion sans bornes pour tout ce qui vit.<br /><br />C'est un lieu commun aujourd'hui que de dire que le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas, pour reprendre la célèbre maxime attribuée à l'écrivain français André Malraux. Déjà au début des années 80, une étude menée par deux sociologues américains établissait que 43% des personnes interrogées avaient vécu une expérience les ayant amené à transcender les limites de leur moi habituel. Ce type d'expérience, source d'un bonheur profond et durable, ouvre en général la conscience à l'unité de toutes choses, selon ce que les gens rapportent. À la différence des enseignements spirituels du passé, souvent déformés par des interprétations abusives et oblitérés par une dogmatisme religieux fanatique, l'expérience personnelle et intuitive de la réalité cosmique déclenche une véritable mutation de la conscience qui n'a rien à voir avec une approche purement intellectuelle et rationnelle de l'existence.<br /><br />La méditation selon des techniques permettant une authentique plongée dans les profondeurs de la psyché humaine, un dépassement des limites étroites de l'ego, est l'outil par excellence de l'éveil spirituel. Pourtant, malgré toutes les techniques disponibles, en dépit de toutes les avenues, de toutes les possibilités d'évolution intérieure qui s'offrent à tous ceux et celles qui veulent grandir spirituellement, la véritable illumination est encore aujourd'hui un phénomène rare qui ne se gagne qu'au prix d'une vie d'efforts persévérants, de service et de dévouement à la cause de l'évolution intérieure des êtres. Bien des illusions doivent encore être dissipées avant que l'espèce humaine dans son ensemble ne puisse franchir le seuil de ce nouveau bond évolutif qui nous attend dans un proche avenir. Mais encore faut-il aujourd'hui faire les bons choix et réorienter dès maintenant notre vécu individuel et collectif vers la réalisation de cet équilibre intérieur et cette harmonie extérieure qui seuls permettront d'atteindre l'illumination collective.<br /><br />Peut-être l'expérience menée avec des singes sur une île japonaise il y a plusieurs années, telle que rapportée par Lyall Watson dans son livre Lifetide publié en 1980, permet-elle d'avoir un aperçu de ce qui rendra possible une semblable mutation planétaire de la conscience. Voici donc ce qui s'est produit à l'automne de 1958 sur l'île de Koshima au Nord du Japon. En effet, depuis 1952 des scientifiques y observaient un groupe de singes de l'espèce Macaca Fuscata. Une partie de l'expérience consistait à donner des patates douces aux singes et voir en quoi cette nouvelle nourriture allait modifier leurs habitudes alimentaires. Les singes aimaient ces patates mais la terre qui collait à la pelure leur déplaisait. Une jeune femelle de 18 mois découvrit qu'en lavant les patates dans un ruisseau ce problème était éliminé. Peu à peu, entre 1952 et 1958, d'autres singes adoptèrent cette nouvelle habitude. Puis, à l'automne 58, un phénomène stupéfiant se produisit devant les scientifiques. Soudain, comme était atteinte une "masse critique" d'environ 100 singes qui avaient acquis cette nouvelle pratique, presque tous les autres singes à l'exception des plus âgés, et même, rapporte-t-on, ceux qui vivaient sur d'autres îles et n'avaient donc jamais eu de contacts physiques ni avec les singes de l'île de Koshima, ni avec les patates douces, tous se mirent alors spontanément à laver leur nourriture avant de la manger... La légende de ce qu'on a appelé par la suite le "phénomène du Centième Singe" était née!<br /><br />Ce phénomène de masse critique peut sans doute également se produire pour l'espèce humaine. Lorsqu'il y aura suffisamment d'êtres humains qui auront intégré dans leur vie et leur psyché profonde la conscience de faire partie d'un Tout planétaire et universel, cette conscience se répandra alors comme une traînée de poudre, transformant du jour au lendemain notre perception de la Vie et nos priorités. Ce sera un peu comme si l'on s'éveillait tous ensemble d'un mauvais rêve dans lequel nous sommes tous, d'une façon ou d'une autre, prisonniers de nos illusions et de nos peurs. Cessant d'être perdus dans les illusions sans fin de ce rêve collectif, nous deviendrons le rêveur du rêve, consciemment; nous comprendrons notre raison d'être dans l'univers et réaliserons du même coup qui nous sommes.<br /><br />Certainement pas ce corps que nous habitons. Certainement pas cet emploi que nous occupons. Ni tous ces souvenirs et tous ces projets que nous avons. Connais-toi toi-même , nous enjoignaient les anciens Grecs. Cette éternelle quête de l'humanité est aujourd'hui devenue d'une vitale nécessité pour la survie de notre espèce. Après cette étourdissante descente dans la matière que nous avons dû faire, après les balbutiements d'une conscience à peine éveillée des brumes de notre longue évolution biologique, après une longue lutte pour assurer notre survie physique, nous sommes parvenus au seuil d'une incroyable découverte, d'une éblouissante révélation. Nous sommes sur le point d'être libérés de la peur, de nos conditionnements, de notre attachement au temps et surtout d'une perception faussée de nous-mêmes. Le véritable travail, celui de notre propre éveil, a enfin commencé.<br /><b><br />Le détachement intérieur et l'ouverture au divin</b><br /><br />J'aimerais ici vous raconter une petite histoire allégorique, tirée du plus récent livre de Peter Russell, The White Hole in Time, qui exprime fort joliment de quelle façon l'être humain peut arriver à se libérer de ses peurs et de ses conditionnements pour enfin goûter à la véritable liberté d'esprit d'un être illuminé. Nous sommes tous un peu, écrit Russell, comme un homme à qui on aurait dit toute sa vie de se tenir fermement à une corde et de ne pas la lâcher sous aucun prétexte au risque de tomber et mourir. Arrive un sage qui lui dit que la sécurité offerte par la corde est illusoire et que s'il consentait à prendre le risque de la relâcher un peu, il en éprouverait une joie profonde et une réelle sécurité. Un seul doigt d'abord lui suggère-t-il... Après quelques hésitations, l'homme se dit qu'il ne risque pas grand chose après tout pour goûter à un peu de béatitude et il tente le coup.<br /><br />Comme promis il en ressent une grande joie, mais ce n'est pas suffisant pour amener un bonheur durable. Après avoir été ainsi encouragé par le sage à relâcher graduellement sa prise sur la corde, un doigt après l'autre, l'homme en arrive enfin à surmonter la grande peur qu'on lui avait inculquée et il relâche le dernier doigt qui le retenait à la corde. Son bonheur est total et, à sa grande surprise, plutôt que de tomber, il réalise qu'il est simplement debout sur le sol ferme et qu'il est enfin libre d'aller où bon lui semble. Il en est de même pour nous. Il suffit de relâcher peu à peu notre adhésion à la transe culturelle qui nous maintient dans une illusoire sécurité, pour accepter enfin le risque de découvrir l'univers d'un oeil différent et ainsi changer totalement notre perception sur tout ce qui nous entoure et surtout sur nous-même.<br /><br />Ce lâcher-prise, si l'on s'y abandonne de tout notre cœur, nous ouvrira la porte sur un univers merveilleux où nous vivrons des instants véritablement divins. Survenant parfois comme par magie, par la grâce d'une conjonction unique de circonstances et de disponibilité intérieure, ces moments d'extase, toujours trop courts mais d'une indescriptible intensité fulgurante, marquent à tout jamais la conscience et laissent entrevoir l'extraordinaire conscience d'être et l'ineffable paix de l'âme qui nous attendent lorsque nous aurons retrouvé le Chemin qui mène à Dieu. Après avoir vécu de tels instants, l'on ne peut ensuite que trop bien réaliser à quel point nous sommes attachés à nos désirs, à nos craintes, à nos opinions et à tout ce qui nous maintient dans l'illusion.<br /><br />La pratique du détachement, surtout le détachement du fruit de nos actions, et la découverte du Soi profond que de telles expériences nous amènent à faire, nous mettent alors sûrement sur la Voie royale menant à l'illumination de l'être. Nous cultivons l'art de vivre le moment présent, laissant de côté les souvenirs passés préoccupants et toute inquiétude face à l'avenir, demeurant indifférents au bavardage omniprésent de notre incessant dialogue intérieur, pour centrer toute notre attention au sein de la pure essence de notre être, dans la conscience du veilleur silencieux qui sait, observe et est. Ainsi libéré du fardeau de tout ce qui le retenait dans le monde phénoménal de la matière, notre esprit peut alors se tourner vers le véritable service, rire sereinement grâce à tous les petits bonheurs que la vie apporte et resplendir d'un amour inconditionnel et communicatif pour tous les êtres qui habitent l'univers où nous avons la joie de vivre.<br /><br />Ce tableau idyllique ne doit cependant pas nous faire oublier où nous en sommes. Le chemin à parcourir est long. Une des meilleures façons de mettre à l'épreuve notre nouvelle conscience spirituelle naissante et de renforcer notre capacité d'harmonisation avec notre lumière intérieure, consiste à appliquer dans nos relations avec nos proches la compréhension plus large de la vie que nous découvrons. Ainsi, nous pouvons prendre conscience à quel point l'amour que nous professons pour notre partenaire de vie est souvent conditionnel à ce qui nous satisfait chez cette personne, spéciale à nos yeux : son apparence physique, sa manière de s'habiller, ses talents, son comportement, etc., toutes conditions qui font qu'elle comble nos attentes.<br /><br />L'expression d'un amour dénué de toute forme de jugement, empreint de compassion et d'acceptation, durable et désintéressé, dans le contexte d'une relation de couple ou envers n'importe quel autre être, est à maints égards semblable à l'amour que Dieu nous porte - selon la conception que chacun de nous a de cet être. Toute relation entre deux êtres humains constitue donc le laboratoire où peut se faire notre propre libération des attaches et illusions qui nous emprisonnent. Notre conjoint peut en effet nous aider à devenir conscient de nos peurs cachées et de nos divers attachements psychologiques et ainsi favoriser notre croissance vers une plus grande maturité intérieure.<br /><br />Il peut également nous aider à voir nos réactions négatives face aux conséquences de nos rêves illusoires, nous aider à reconnaître nos erreurs et nous éveiller à notre vérité intérieure. En pratiquant le pardon avec notre conjoint, nous apprendrons aussi à nous détacher de la croyance voulant que nos états émotifs, nos colères et nos sautes d'humeur soient causés par l'autre. Nous accepterons alors d'assumer la responsabilité de notre propre détresse et changerons notre perception face à la notion de faute de l'autre, qui n'est après tout rien de plus qu'une banale erreur d'apprentissage d'une personne encore prise au piège de l'illusion - tout comme nous d'ailleurs. De même, cette capacité de pardonner appliquée envers soi-même pourra atténuer tout sentiment de blâme démesuré contre nous ou de honte destructrice, et nous aidera à mieux se comprendre et s'aimer.<br /><b><br />L'accélération de l'éveil</b><br /><br />Tel que déjà mentionné, l'évidence grandissante de la possibilité d'un holocauste environnemental planétaire devrait fouetter notre conscience collective et accélérer notre éveil. Libérant notre créativité de notre fascination pour tout ce qui touche la matière, grâce notamment à une plus grande maturité psychologique, nous pourrons décupler la vitesse d'évolution de notre conscience et faire des pas de géant dans notre développement spirituel.<br /><br />En fait, ce phénomène d'accélération exponentielle de l'évolution s'observe déjà autour de nous. S'il a fallu des milliards d'années pour parvenir à l'apparition d'une première cellule vivante, le passage aux différents stades subséquents d'évolution s'est fait en un temps de plus en plus court, de sorte que nous pourrions comparer l'évolution de la Vie sur Terre à l'image d'une spirale aux spires de plus en plus serrées. Ainsi, d'après une étude de l'histoire de l'évolution terrestre et humaine réalisée par le philosophe américain Terence McKenna, la vitesse de l'évolution est 64 fois plus rapide chaque fois que nous passons d'une grande étape à l'autre. Selon ses calculs, le centre de la spirale évolutive, ou la fin de la compression du temps requis pour passer d'une étape à l'autre, se situerait en décembre 2012; et fort curieusement, c'est précisément le 22 décembre 2012, que se termine le 5 200e et dernier cercle du mystérieux calendrier maya qui, depuis sa découverte, fascine les scientifiques de par son incroyable précision... Voilà une coïncidence trop frappante pour ne pas être prise en considération!<br /><br />Autre coïncidence, c'est également en 2012 qu'un autre écrivain visionnaire, Ken Carey, auteur du livre Semence d'étoiles, situe l'apogée de l'évolution humaine, le moment où sera atteint le seuil critique à partir duquel l'humanité fera un saut quantique d'évolution. Incarnant à jamais les pouvoirs et la gloire de l'Unique, une nouvelle sorte d'être, mi-divin, mi-humain, nous annonce-t-il, doit permettre la manifestation universelle du mystérieux Dessein Sacré, caché depuis si longtemps dans la chrysalide humaine en constante devenir évolutif. Un arc-en-ciel de Paix, d'Harmonie et d'Amour lumineux entourera le monde entier en ce jour béni de la Reconnaissance alors que l'Humanité entrera dans une nouvelle phase de mutation et s'unifiera en Un Seul Tout Conscient. Cet événement sera, affirme-t-il, d'une puissance supérieure à tout ce que la Terre a déjà connu. Plus d'énergie sera émise en un court laps de temps qu'il n'en est normalement émis à la surface de la Terre en plusieurs années. Cette énergie prendra la forme d'une perception accentuée et d'une connexion émotionnelle approfondie, reliant l'individu à Dieu.<br /><br />Également prédit par Teilhard de Chardin dans son essai intitulé Mon univers, ce "Point Oméga" où tous réaliseront simultanément leur unité avec Dieu sera à certains égards semblable au phénomène du trou noir par lequel la force gravitationnelle d'une étoile super-géante devient si intense après son implosion finale que même la lumière ne parvient plus à s'en échapper. Telle est bien l'apothéose inimaginable, grandiose, titanesque à laquelle nous destinerait le Créateur de l'univers, soupçonne lui aussi Russell dans son plus récent livre. La force d'Amour engendrée par l'éveil d'un nombre suffisant d'êtres incarnés déclenchera une véritable 'supernova spirituelle' irradiant l'ensemble du monde d'une lumière intérieure capable de fusionner en un seul tout l'ensemble de l'humanité... Un trou blanc s'ouvrira dans le temps, nous entraînant tous dans un nouvel univers de conscience, encore inaccessible même à la pensée la plus dégourdie.<br /><br />Rien de tout cela ne sera l'effet du hasard. Comme la science nous l'a révélé, il fallait exactement l'ensemble des lois physiques et biologiques connues pour donner naissance à la Vie et engendrer une intelligence capable d'apprécier la beauté de l'univers. La moindre variation à l'un quelconque des facteurs cruciaux dont dépend la merveilleuse harmonie du cosmos et la Vie ne serait alors pas apparue. L'eau elle-même, dont les prodigieuses propriétés en font un des ingrédients essentiels à l'évolution de la Vie, en est un des meilleurs exemples. En fait, dans l'ensemble des possibilités de paramètres différents que les lois physiques et biologiques auraient pu adopter, une seule sur un milliard d'autres pouvait permettre l'essor prodigieux de la Vie. Il y a donc bien une Intelligence Suprême qui a conçu et créé l'univers et il y a bien un But à son existence.<br /><br />Qui plus est, nous ne sommes certainement pas la seule planète où la Vie s'est implantée. Plus de un quatrillion d'autres planètes porteraient la Vie selon les estimations les plus optimistes, confirme Russell. Nous ne sommes qu'une "graine" de l'évolution parmi des milliards et des milliards d'autres projetées dans les vents de l'espace-temps. Pourtant, comme toutes les autres semences de Vie, nous avons la possibilité de nous épanouir, après être parvenus à maturité, et donner les fruits pour lesquels nous avons été conçus. Il nous faut cependant passer au préalable un test d'intelligence cosmique. Si nous utilisons sagement les prodigieux pouvoirs à notre disposition et mettons notre créativité au service de tous les êtres partageant avec notre espèce ce berceau planétaire où nous sommes nés, l'humanité pourra alors continuer à porter le précieux Flambeau sacré de Vie qui nous a été confié.<br /><br />Cependant nous ne sommes pas seuls, laissés à nous-mêmes, face au défi d'une transformation globale de nos consciences et de notre mode de vie. Des êtres vivants partageant comme nous le privilège universel de la conscience et de l'intelligence créatrice veillent sur nous depuis que l'être humain a entamé sa marche laborieuse sur le sentier de l'évolution. À partir des plans invisibles aussi bien que de ceux perceptibles à nos sens, des gardiens bienveillants surveillent discrètement nos pas chancelants et guident notre devenir collectif et ce dans le plus grand respect de notre propre libre-arbitre.<br /><br />Des êtres d'une grande sagesse, issus de cycles évolutifs antérieurs au nôtre, sont venus à maintes reprises marcher à nos côtés pour offrir la lumière de leur grande lucidité et la chaleur de leur Amour afin de mener à bon port la collectivité d'âmes ayant choisi de s'incarner et grandir ensemble à travers les épreuves et les circonstances uniques offertes par ce monde merveilleux, préparé à notre intention depuis si longtemps. Leur présence a laissé une marque indélébile dans la culture humaine de toutes les époques sous la forme de religions et rites sacrés, encore largement suivis à notre époque. Aujourd'hui, alors que nous franchissons une des étapes les plus difficiles de notre devenir collectif, ces êtres de Lumière sont encore et plus que jamais à nos côtés, guidant de leurs voix désincarnées, par l'entremise d'une multitude de canaux humains de communication, les choix de vie et l'éveil spirituel de tous ceux et celles qui veulent bien prêter une oreille attentive et bienveillante à leurs sages conseils.<br /><br />Mais ces êtres de Lumière et de sagesse ne sont pas seuls à agir. D'autres êtres provenant cette fois d'autres systèmes, d'autres lieux où la Vie est aussi apparue en cet univers infini, se manifestent également à notre attention afin d'influer subtilement sur le déroulement du cours de l'histoire. Des centaines de millions de personnes ont été les témoins du passage de leurs vaisseaux de lumière et des signes révélateurs ont été laissés en maintes contrées pour bien indiquer que ces observations n'étaient pas le fruit de l'imagination ou le résultat de malveillants canulars. Guidés en cela par la hiérarchie sacrée des maîtres de sagesse, ces êtres de tailles diverses mais néanmoins typiquement humains dans leur apparence générale, jouent eux aussi un rôle-pivot essentiel au bon équilibre de l'environnement terrestre et au maintien de l'intégrité de ce monde, terreau fertile de l'évolution de tant d'âmes. À travers les âges, ils ont œuvré dans l'ombre et avec une abnégation et une dévotion sans borne pour favoriser la plus grande diversité possible et le meilleur épanouissement de la Vie sur cette Terre d'Eden, véritable paradis, oasis de Paix, de fertilité et d'abondance.<br /><br />Je sais que vous pensez peut-être à ce point-ci que je vous entraîne dans un domaine où vous ne pouvez être assuré de quelque certitude que ce soit. Certains offrent même curieusement une résistance farouche à toute idée, disons le mot, d'une présence extra-terrestre dans nos cieux et sur Terre. C'est là un sujet délicat qui peut soit éveiller le plus grand enthousiasme ou au contraire faire surgir de brusques susceptibilités. Je n'ai absolument pas l'intention de chercher à convaincre qui que ce soit de l'existence de ceux que certains appellent respectueusement nos frères de l'espace. Pourtant, je ne puis résister à l'appel intérieur que je ressens de vous communiquer à tout le moins certaines informations à ce propos, laissant ensuite le soin à chacun de se faire sa propre idée.<br /><br />Voici donc d'abord en quelques mots mon point de vue à ce sujet. Comme vous vous en doutez, il est clair pour moi que les dizaines de milliers d'observations d'aéronefs lumineux aux formes étranges vues par des millions de personnes et détectées sur les écrans radar du monde entier, photographiés et filmés depuis la fin des années 40, ne peuvent être le fruit d'une simple hallucination collective. De nombreux témoins ont raconté des histoires de tous genres, toutes plus fantastiques les unes que les autres, sur des rencontres avec certains occupants de ces engins et même parfois sur des enlèvements temporaires d'individus pour qui seule une séance d'hypnose a permis après coup de se rappeler des faits survenus. La masse considérable de livres, de documents et de renseignements publiés et diffusés jusqu'à ce jour sur le sujet a de quoi remplir d'étonnement quiconque s'intéresse sérieusement à l'étude du phénomène.<br /><br />Cependant, un élément nouveau dans ce vaste sujet s'est manifesté depuis le début des années 80 et tout particulièrement à partir de 1990, un élément qui apporte un éclairage fort utile. Je veux ici parler du phénomène connu en anglais sous le nom de "crop circle" ou cercles dans les champs cultivés, ou encore pictogrammes agrestes.<br /><br />Depuis le début des années 80, mais plus particulièrement depuis le début de cette décennie, des signes étranges, attisant la curiosité de tous, se sont mis à apparaître principalement dans les champs cultivés en Angleterre, mais aussi ailleurs dans le monde, dans les prairies canadiennes aussi bien qu'américaines, en Allemagne, au Japon, en Suède, en Italie, en Australie, et en Russie. On évalue à plus de 10,000 aujourd'hui le nombre de ces pictogrammes étranges apparus à travers le monde, la majorité de ceux-ci étant apparues dans la campagne anglaise. Leur forme a d'abord été simple au cours des premières années où l'on a commencé à les découvrir, c'est-à-dire de simples cercles de céréales -- soit du blé, de l'orge, de l'avoine, du colza (canola) ou même du riz -- soigneusement aplaties en spirale dont le centre est toujours légèrement décentré par rapport à la bordure du cercle. Puis sont apparus des double, triple, quadruple et quintuple cercles, auxquels "on" a ajouté au fil des ans un, deux, puis trois anneaux étroits parfaitement formés. Quant à leur taille, elle varie aujourd'hui du simple cercle de moins d'un mètre à de gigantesques formations aux configurations complexes dépassant les 200 mètres de long.<br /><br />Je tiens à vous préciser immédiatement que la tentative orchestrée par les médias de ridiculiser toute l'affaire en 1991 en cherchant à nous faire croire que deux sexagénaires du nom de Doug et Dave, auparavant à l'emploi du service de renseignements britannique, auraient été les auteurs de la plupart des cercles découverts dans les champs de la campagne anglaise est en réalité le plus grand canular qu'on ait jamais tenté de nous faire avaler. Il est rigoureusement impossible que ce phénomène extraordinaire puisse être l’œuvre de quelques plaisantins en mal de bonnes blagues. Apparaissant toujours de nuit à l'insu de tous, et parfois se manifestant la même nuit en plus d'une dizaine d'endroits éloignés les uns des autres, ces cercles et pictogrammes complexes sont créés grâce à une technologie qui dépasse de loin tout ce que nous connaissons à ce jour. En effet, chaque tige de plante est parfaitement pliée à angle droit, à environ 3 centimètres du sol, sans qu'il n'y ait trace de cassure mécanique de la tige. Vues au microscope, les parois cellulaires paraissent avoir été distendues par une force capable de les étirer sans les casser, un peu comme le ferait, dit-on, l'exposition de ces plantes à l'effet de micro-ondes. Le cas le plus spectaculaire concerne les cultures de canola qui est une plante dont la tige à la base est aussi grosse et cassante qu'une branche de céleri -- et qui sont elles aussi pliées sans la moindre cassure!<br /><br />Voici une description des divers phénomènes entourant l'apparition de ces mystérieux messages, tel que rapporté par de nombreux témoins. Parfois, on observe de grandes draperies lumineuses apparaissant dans le ciel nocturne. De couleurs diverses, ces apparitions diaphanes descendent en lentes circonvolutions jusqu'au sol, stoppant pour quelques instants avant de se volatiliser pour ne plus être revues. Des cônes lumineux ou des boules blanches, oranges ou rouges paradent plus haut dans le ciel. Un témoin a même réussi à capter sur vidéo en 1996 la formation d'un immense cristal à branches multiples en moins d'une vingtaine de secondes pendant que deux petites boules lumineuses tournaient lentement à une centaine de mètres du sol. En certains cas, les chiens du voisinage jappent comme des forcenés, troublant le silence de la nuit. Les tuiles de certains toits tremblent comme agitées par une force invisible. Il arrive même que des automobiles refusent de démarrer. Plusieurs personnes ont entendu un bourdonnement sourd, parsemé de crépitements inexplicables, se déplaçant lentement au-dessus des champs. De rares témoins rapportent d'étranges sensations de temps distordu et de présence palpable d'énergie dans l'air. Tôt le matin, quelques curieux se rendent sur les lieux de tout cet émoi et découvrent, ahuris, une forme aux contours nets, comme coupée au couteau, s'étalant dans les blés jeunes ou mûrs selon le moment dans la saison estivale où le phénomène s'est produit. De nombreux livres, calendriers et vidéos, de même que de multiples sites sur l'Internet permettent aujourd'hui à chacun de constater la diversité prodigieuse des formes de plus en plus complexes ainsi créées par des êtres d'une évidente intelligence cherchant à nous communiquer la preuve de leur existence et, sans doute aussi, à piquer notre curiosité, voire à stimuler l'éveil de notre conscience intérieure.<br /><br />Une fois établie l'irréfutable authenticité de la vaste majorité des formations découvertes -- car bien sûr il y a à l'occasion des canulars créés par d'obscurs farceurs dont les piètres œuvres n'arrivent même pas à la cheville des authentiques formations, il nous faut ensuite tenter de comprendre le message qu'on nous envoie ou la raison derrière ces actes créateurs. Plusieurs pistes de recherche intéressantes ont été mises à jour jusqu'ici. Les sourciers, dont l'Angleterre est fort bien pourvue, ont chaque fois noté la présence de forts courants énergétiques en des points précis de ces formations picturales. En fait, d'après eux, ces sculptures environnementales sont intentionnellement placées à des points d'intersections importants du réseau d'énergie tellurique du globe. De plus, tous ont perçu avec leur baguette de détection que le niveau d'énergie de l'ensemble du réseau a considérablement augmenté depuis le début des années 90 alors que l'activité des mystérieux auteurs de ces pictogrammes s'est littéralement décuplée, le décompte annuel passant de quelques dizaines au début des années 80 à près de 2 000 nouvelles formations dans l'ensemble du monde, à partir de 1990. De là à conclure qu'une des intentions des invisibles visiteurs cosmiques est de renforcer le réseau énergétique formant une composante essentielle des processus vitaux planétaires, un peu comme un acupuncteur traitant les méridiens d'un patient, le pas est aisé à franchir.<br /><br />Mais quelque chose de plus important semble encore nous échapper, car pourquoi ne pas s'en tenir alors à de simples cercles comme au début. Pourquoi ces formes de plus en plus complexes, évoquant un mystérieux alphabet recelant un message à notre intention? Certains intuitifs ont affirmé que ce serait peut-être là une ancienne forme d'écriture oubliée depuis longtemps mais tout de même gravée au plus profond de notre inconscient et que le simple fait de voir un de ces symboles suffirait à déclencher un processus d'éveil, comme une programmation enfouie au plus profond de notre psyché et dont l'activation enclencherait alors un processus d'évolution et d'éveil accéléré.<br /><br />Une chose semble évidente toutefois : l'apparition de plus en plus fréquente de ces cercles dans les champs cultivés ne laisse personne indifférent et une subtile transformation psychosociale ainsi qu'un profond changement de paradigme sont en train de s'opérer. Nous pourrions croire que nous sommes guidés, pas à pas, vers un but déterminé et préparés en vue d'une fin bien précise; mais quel but et quelle fin?... Là réside toute la question. Car il semble bien y avoir une progression dans la fréquence et la complexité des formes observées.<br /><br />Chaque nouvelle saison, l'excitation monte d'un cran alors que fusent les symboles archétypaux et les indices mettant notre perspicacité au défi de résoudre l'énigme qui se tisse sous nos yeux. Symboles mystiques antédiluviens, clés cachées de notre devenir prochain, aiguillons poussant sciemment nos consciences à l'orée d'une ère de révélations et de mutations profondes... L'esprit s'ouvre chez ceux et celles qui tentent de décoder l'insondable et d’entrebâiller les portails d'un univers où le rêve deviendra réalité. Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux , disait Socrate. Peut-être n'avons-nous jamais été aussi près de découvrir qui nous sommes et ce qui se passe dans la tête des "dieux" qui nous rendent visite.<br /><br />Tout bien considéré, on est en droit de croire que l'apparition de ces pictogrammes fasse partie d'un plan délibéré pour préparer les esprits à d'autres phénomènes encore plus extraordinaires qui se produiront alors que nous approcherons de l'année 2012, une année qui, de l'avis de nombreux visionnaires, restera à jamais marquée dans l'histoire du genre humain.<br /><br />Tous ces livres de Watson, Russell, Carey et de tant d'autres défricheurs de la pensée du nouveau millénaire, reflètent la croissance phénoménale du développement du potentiel humain et contribuent à stimuler l'éveil de la conscience en évoquant des images positives et encourageantes de l'avenir. En partageant ainsi leur expérience et leurs visions, ils nous aident à découvrir notre propre nature divine et à tracer la voie vers un monde meilleur auquel nous pouvons ensemble donner naissance... si nous le voulons bien.<br /><br /><b>Obtenir l'aide du maître intérieur</b><br /><br />Avant de terminer, j'aimerais partager avec vous quelques réflexions sur le cheminement spirituel que chacun peut suivre pour parvenir à une plus grande conscience. Une des choses les plus importantes à réaliser est que nous disposons tous constamment d'un allié puissant et parfaitement ajusté à notre niveau de conscience pour nous guider dans chacune des étapes de l'éveil intérieur. C'est ce que j'appelle le "maître intérieur". Il ne s'agit pas d'une entité extérieure qui nous dit quoi faire de notre vie ou d'un ange gardien cherchant à nous protéger de nos erreurs, mais bien d'un aspect de notre propre conscience directement lié à notre âme, qui forme elle-même un tout indissociable avec l'Âme Universelle.<br /><br />Ce guide silencieux, généralement associé à l'intuition, est d'un immense secours pour nous aider à élucider toute question ou apporter tout éclaircissement nécessaire à notre avancement spirituel. Grâce à lui, nous sommes en contact permanent avec le divin en nous et autour de nous. Mais pour arriver à entendre sa petite voix calme et douce, il va de soi qu'il est nécessaire d'apaiser le perpétuel bavardage du mental et de se discipliner à centrer notre esprit au coeur de l'instant présent, pour sentir de toutes nos fibres intuitives le flot divin de messages et d'enseignements émanant du "Veilleur Silencieux", notre guide intérieur dans le voyage de l'incarnation terrestre.<br /><br />Cependant plusieurs obstacles intérieurs, nés de conditionnements d'ordre mental et psychologique, filtrent constamment l'information et faussent notre perception de ce qui nous entoure, tout en nous cachant notre propre Vérité profonde. Là réside le défi de l'incarnation en ce monde où l'illusion règne en maîtresse absolue dans toutes les facettes du grand théâtre de la vie. D'où la nécessité d'adopter une discipline personnelle aux plans spirituel, mental et matériel.<br /><br />La discipline spirituelle consiste d'abord à chercher et trouver notre voie, celle qui nous convienne le mieux pour le moment, selon l'étape où nous en sommes rendus dans notre éveil intérieur et notre réalisation spirituelle. Puis, il faut persévérer, car le but semble toujours éluder tous nos efforts. Et justement, il ne faut pas se forcer mais plutôt apprendre à s'abandonner, cesser de vouloir tout contrôler, faire confiance à ce que notre intuition nous suggère, et suivre le sentier suscitant le moins de résistance en cessant de nous opposer à ce que la Vie cherche à nous enseigner.<br /><br />La discipline mentale est celle qui résulte du travail de purification de tout ce qui est faux, illusoire et inculqué par la culture ambiante ou perpétué par la routine des habitudes acquises. Il nous faut retourner sans cesse et toujours à l'essentiel, fuir les conclusions faciles et faussement sécurisantes, et ne pas hésiter à aller au fond des choses même si cela peut amener un certain inconfort intérieur. La naissance s'accompagne toujours de certaines douleurs. Mais quelle délivrance lorsqu'on parvient à la Lumière, la Vraie, celle qui transcende toutes les illusions du mental, cet habile manipulateur hypocrite déguisé de mille masques tous plus vraisemblables les uns que les autres. Méfions-nous du mental. Confions-nous plutôt sans hésiter à l'âme, à cet être de Lumière qui patiemment attend son heure de gloire en chacun nous.<br /><br />Enfin, la discipline matérielle a pour objectif de viser à atteindre le juste milieu entre la satisfaction de nos besoins matériels essentiels et celle de tous les besoins artificiels que la société de consommation ne cesse de nous créer. Pour y parvenir, beaucoup ont choisi de tendre vers la simplicité volontaire afin de pouvoir consacrer leur temps et leur attention à ce qui est vraiment primordial, c'est-à-dire à l'évolution intérieure et l'aspiration innée à revenir vers la Source de toute Vie d'où nous sommes issus - comme tout l'univers du reste.<br /><br />Mais avant tout, il importe de se rappeler que nous sommes libres, à chaque instant, de vouloir la transformation, de tomber les masques, d'ouvrir le coeur aux inspirations spontanées du maître divin qui réside en vous et de nous libérer du carcan de l'ego et de la prison des idées reçues.<br /><br /><b>La méditation et le service comme outils d'épanouissement de la conscience</b><br /><br />Nous savons tous au fond de nous que pour établir et entretenir un contact avec la conscience de l'esprit divin qui nous habite, il est nécessaire de s'accorder régulièrement un temps de calme et de recueillement pour se consacrer entièrement à cette exercice. La méditation a de tout temps été reconnue comme le moyen privilégié d'y parvenir. Cependant, lorsqu'on parle de méditation, chaque personne a une compréhension différente de ce dont il s'agit, selon son expérience en ce domaine ou, à défaut d'expérience en la matière, selon l'idée qu'elle se fait de cette technique d'éveil.<br /><br />En un sens, cela est tout à fait normal puisqu'il y a sans doute autant de façons de méditer qu'il y a de personnes qui méditent. Pourtant, on peut dégager certains principes généraux à ce sujet. Tout d'abord, l'acte de méditer, peu importe la technique, ne devrait pas être un but en soi mais seulement un outil pour atteindre à une certaine paix de l'esprit. Ce ne devrait pas non plus faire l'objet d'un effort opiniâtre de la conscience, mais plutôt être l'occasion de s'abandonner à un état de paix et de bien-être contemplatif, après une période de relaxation physique et de décantation des pensées du mental, afin de se laisser pénétrer par les vibrations bienfaisantes de la Présence divine en soi. On ne médite pas comme on fait du jogging. On vise au plus grand calme intérieur possible et on laisse le loisir au Veilleur Silencieux en nous de choisir la direction que prendra la méditation .<br /><br />Certains vous diront qu'ils méditent en répétant intérieurement un mantra; d'autres affirment pouvoir le faire en marchant. Il est théoriquement possible bien sûr de vibrer à un état de conscience supérieure, ce qui est fondamentalement le but de toute méditation, tout en menant des activités physiques. Pourtant, très rares sont les personnes qui atteignent en permanence l'état d'extase et de grâce intérieure qui est l'un des buts ultimes du processus évolutif de l'incarnation.<br /><br />Essentiellement, les trois principales étapes d'une méditation réussie sont la relaxation physique, qui nécessite une bonne posture confortable et un profond relâchement musculaire, surtout au niveau des muscles de la nuque qui sont souvent crispés sans qu'on ne le réalise. Puis, il faut calmer la pensée, mais sans faire usage de la volonté, sans forcer ni lutter. On aura avantage à être dans un environnement où les bruits et toute activité qui pourraient être source de distraction soient réduits au minimum. Parfois, une douce musique appropriée aidera à couvrir les sons indésirables et à stimuler l'élévation spirituelle. Pour ne plus être importuné par des pensées envahissantes empêchant de s'abandonner à un état de méditation profonde, on peut soit les observer passivement sans s'y attacher ni y réagir, ou encore on peut concéder de leur accorder tout juste assez d'attention pour considérer ce qui nous préoccupe en s'engageant à y revenir plus tard pour y apporter au besoin une réponse plus complète si aucune solution ne nous vient immédiatement à l'esprit. Ainsi, on trouvera peu à peu un calme relatif qui sera suffisant pour que la troisième étape commence.<br /><br />À ce niveau, le contrôle des pensées est remis au maître intérieur qui sait très bien ce qui est nécessaire pour nous à ce point de notre cheminement spirituel. Nous pouvons aussi choisir d'utiliser ces instants de communion avec les forces de Vie pour émettre des pensées de Paix, d'Amour et d'Harmonie ou même transférer à distance des énergies curatrices à l'intention de personnes précises, ou encore pour alimenter l'égrégore collectif des forces positives et surtout pour focaliser une volonté de Paix autour de situations conflictuelles en différents points du globe. L'intensité vibratoire des énergies circulant alors à travers l'être entier engendreront souvent un frémissement d'extase dont tous les mystiques s'entendent à dire qu'il est presque indescriptible à qui ne l'a jamais ressenti. Des images, des mots ou des phrases ayant une profonde signification pour nous peuvent jaillir soudain et constituer des guides ou poteaux indicateurs précieux pour la suite de la méditation ou dans notre vie courante. Bref, nous nous donnons chaque fois un peu plus l'occasion de mieux connaître et ressentir le niveau de lucidité consciente, de bien-être et de paix intérieure qui est associé avec l'éveil de la conscience de l'esprit de Lumière que nous sommes tous en réalité.<br /><br />Avec l'éveil intérieur à cette réalité immanente grandira également le désir de servir, de donner et partager afin de contribuer d'une façon ou d'une autre à l'essor de cette conscience divine dans le monde où nous vivons. Cette aspiration à servir sera d'autant plus forte si l'on ressent l'appel intérieur à cheminer vers une Lumière toujours plus grande. Car le service, le don de soi et le partage de sa lumière intérieure avec autrui sont les canaux privilégiés d'expression de la conscience divine dans le monde. Par conséquent, plus nous accepterons de servir de manière désintéressée et spontanée, plus nous nous donnerons alors à nous-même la possibilité de stimuler notre propre épanouissement spirituel. Autrement, si notre éveil spirituel ne se traduit pas en actions concrètes positives et désintéressées, la source de notre Lumière intérieure pourrait se tarir et la paix intérieure nous quitter jusqu'à ce que nous comprenions une fois de plus que l'on ne reçoit que dans la mesure où l'on donne. Rien ne sert donc de se gaver le cerveau de grandes théories spirituelles si nous n'avons pas l'intention d'utiliser ces connaissances à quelques fins utiles dans le grand projet collectif de l'évolution des âmes.<br /><br />Finalement, la plus grande et la plus puissante force qui nous soit donnée pour faciliter et accélérer l'éveil est sans contredit l'Amour. Bien sûr, c'est d'Amour inconditionnel et universel dont il s'agit. Mais ici les mots sont inutiles puisqu'il faut s'ouvrir à cette énergie pour la connaître. Il n'y a pas d'autre moyen. Un potentiel infini d'Amour sommeille en chacun à travers le lien qui nous unit à l'être divin en nous. Chercher à posséder ou à contrôler cet Amour est la plus vaine des entreprises. Il afflue à son gré, le temps d'un éternel instant magique, en un torrent puissant, ou telle une douce caresse, pour insuffler Vie, confiance, sérénité, et pour nous guider avec une douceur ineffable dans le droit chemin afin d'accomplir la bonne action, trouver les paroles qui inspirent ou former la juste pensée.<br /><br />C'est à chacun qu'il revient de s'ouvrir à cette éternelle fontaine de Jouvence,<br />à ce miracle permanent qui fait de nous des instruments de la Volonté divine.<br /><br />Copyright 1999 par Jean Hudon<br /><br />Adresse électronique: globalvisionary@earthrainbownetwork.com<br /><br />Si on le désire on peut demander à l'adresse ci-dessus à ce que son nom et son adresse électronique soient ajoutés à la liste d'envoi de courriels de Jean Hudon diffusés régulièrement aux 2 600 membres du Réseau Arc-en-ciel de la Terre dans près d'une cinquantaine de pays. Ces courriels sont disponibles principalement en version anglaise - spécifier si vous voulez être ajouté(e) seulement à la liste francophone ou aussi à la liste anglophone. Pour avoir une idée des sujets abordés, visiter le site: </span><b><span style="color: purple;"> </span></b><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-72138265788335289422015-05-16T14:56:00.000+02:002015-05-16T22:53:07.475+02:00"UNE NOUVELLE CONSCIENCE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<span style="color: #444444;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4VoSU5fA5a-Y30v3RkIe9eSUYJbxFACn0PkgpHxd-jdd-sZ_l3Z2ms3dceLCKjgXu0vXlHeNl8oi2dghGP-MOF4rjmIFGRD-lpeUOEqFEr3U2Or3_G-JE7srjMRJMr7c61k9aUKpJVG47/s1600/Satellites-Pleiades---Les-jumeaux-en-orbite.jpgvvvvvvvvv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4VoSU5fA5a-Y30v3RkIe9eSUYJbxFACn0PkgpHxd-jdd-sZ_l3Z2ms3dceLCKjgXu0vXlHeNl8oi2dghGP-MOF4rjmIFGRD-lpeUOEqFEr3U2Or3_G-JE7srjMRJMr7c61k9aUKpJVG47/s400/Satellites-Pleiades---Les-jumeaux-en-orbite.jpgvvvvvvvvv.jpg" width="400" /></a></span></div>
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<span style="color: #444444;">17 raisons d’appeler à son émergence. Ils sont astrophysiciens, biologistes, psychiatres, philosophes, enseignants, artistes, maîtres zen ou pionniers de l’écologie. Tous estiment qu’il est temps d’évoluer vers une nouvelle conscience, de soi et du monde. L’INREES leur donne la parole dans le hors-série n°1 d’Inexploré.</span></div>
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<span style="color: #444444;"><br />Et si vous oubliez tout ce que vous pensiez savoir des lois qui régissent le vivant ? XVIIe siècle, Newton décrit le monde comme un ensemble d’objets mécaniques et délimités, Descartes réduit le réel à ce qui est observable et mesurable – l’homme y compris. Emerge alors en Occident la représentation d’un univers fragmenté, déterministe, quantifiable. Tout devient maîtrisable, exploitable, consommable.</span></div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-dBpnYlQadIA/VVeuHR19KoI/AAAAAAAATsU/Quaw-Dro6U0/s1600/index472953.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="278" src="http://4.bp.blogspot.com/-dBpnYlQadIA/VVeuHR19KoI/AAAAAAAATsU/Quaw-Dro6U0/s320/index472953.jpg" width="320" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Au nom de quoi faire voler en éclat ces conceptions ? De la science elle-même. Depuis cent ans, des physiciens lèvent le voile sur de nouvelles dimensions. Trinh Xuan Thuan, astrophysicien : « Après avoir dominé la pensée occidentale pendant trois cents ans, la vision newtonienne a fait place à celle d’un monde holistique, indéterminé et débordant de créativité. L’avènement de la physique quantique et de la théorie du chaos a introduit les principes d’incertitude, d’imprévisibilité, d’influence entre l’observateur et le réel observé. Les atomes forment un monde de potentialités ou de possibilités, plutôt que de choses et de faits. Des phénomènes de mécanique quantique ne peuvent se comprendre avec les références classiques. Pourquoi par exemple, quand on sépare de plusieurs kilomètres deux photons qui étaient associés, l’un continue de savoir ce que fait l’autre, sans aucune communication ? Cela pose problème si on suppose que la réalité est morcelée et localisée sur chacune des particules. Le paradoxe n’a plus cours si on admet que les deux photons font partie d’une réalité globale, quelle que soit la distance qui les sépare. Ils sont interdépendants : chaque partie porte en elle la totalité, et de chaque partie dépend tout le reste. »</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbkb5zJitK14T-Q5_88svhi49O-OnKb59f8Y9M6rCD6WGuyalAKxZXPXrk7SD27As_fC1oF1CxCYKCKlZV6W-vJR-dmYR0GETvajKrGHALRA6q0wpD7U8DJq6DH7r1E4px1W8NUrSV4zFY/s1600/foto_jean_becchio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbkb5zJitK14T-Q5_88svhi49O-OnKb59f8Y9M6rCD6WGuyalAKxZXPXrk7SD27As_fC1oF1CxCYKCKlZV6W-vJR-dmYR0GETvajKrGHALRA6q0wpD7U8DJq6DH7r1E4px1W8NUrSV4zFY/s320/foto_jean_becchio.jpg" width="232" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">La réalité de cette nouvelle physique est multidimensionnelle, son univers constitué de matière, de flux d’énergie et d’information. Et si c’était le cas à tous les niveaux du vivant ?<br />En biologie du cerveau, par exemple. Jean Becchio, médecin généraliste, président de l’Association française d’hypnose : « Dans les années 50-60, on pensait tout connaître du cerveau. Quarante ans plus tard, on est perdu ! La matière grise n’est plus considérée comme aussi primordiale : elle ne serait que le récepteur d’informations captées depuis l’extérieur, puis envoyées dans la substance blanche, où elles rencontrent d’autres informations issues du monde intérieur, de la mémoire, des émotions, des apprentissages… On vient aussi de trouver qu’il y a des neurones miroirs partout dans le cerveau, qui jouent un rôle important dans les phénomènes de sympathie, d’empathie et de compassion. Cette découverte fait évoluer la conception très robotique de l’humain ; il est d’abord un être relié aux autres. Le cerveau n’est plus étudié comme une boîte isolée, mais dans sa relation avec son entourage. »</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs55gtzfplYOhVWdcq_VIVzsljbG3-98uTezRCSH4pKNR3-hz0AWGYV7soV5aohsyp5sg9dh96IMsjhmc53EuEY_q3MIAAuV7t0zDTr4jIjjKoZ7gXGCNYGoXSvuJ_ql1KnUBviBRuM_Ku/s1600/Lommel3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs55gtzfplYOhVWdcq_VIVzsljbG3-98uTezRCSH4pKNR3-hz0AWGYV7soV5aohsyp5sg9dh96IMsjhmc53EuEY_q3MIAAuV7t0zDTr4jIjjKoZ7gXGCNYGoXSvuJ_ql1KnUBviBRuM_Ku/s320/Lommel3.jpg" width="300" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Autre découverte de taille : le cerveau ne produirait pas la conscience. Pim Van Lommel, cardiologue, spécialiste des expériences de mort imminente : « Dans l’étude que j’ai menée sur des patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, 18% rapportent une expérience d’expansion de conscience au moment où ils étaient en mort cérébrale. Ils ont perçu leur réanimation, peuvent avoir vu des souvenirs de leur vie entière, interagi avec des proches décédés... Des millions de gens dans le monde ont vécu ces phénomènes – 9 millions aux USA, 20 millions en Europe. Notre étude (la plus importante à ce jour) met en échec les explications matérialistes – manque d’oxygène, hallucinations, rêves, etc. Elle prouve que le cerveau ne crée pas la conscience ; il n’est que le catalyseur qui rend possible son expérience – comme le poste de télévision n’est qu’une interface pour accéder aux émissions. La véritable conscience est non locale, plus vaste que ce que nous percevons dans la vie quotidienne, et capable de survivre au corps physique. » </span><br />
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-3-ciYI3ZPm8/VVemqvqjozI/AAAAAAAATqo/YIWQGXo3v_c/s1600/roger.0703.small.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-3-ciYI3ZPm8/VVemqvqjozI/AAAAAAAATqo/YIWQGXo3v_c/s400/roger.0703.small.jpg" width="300" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Il existerait donc une conscience supérieure à la conscience ordinaire… Une hypothèse en voie de validation scientifique. Roger Nelson, directeur du Global Consciousness Project, chercheur en parapsychologie à l’Université de Princeton : « Nos expérimentations ont montré que les gens étaient capables, par la pensée, d’influer sur le contenu d’une séquence de nombres aléatoire. L’effet est ténu, pas suffisant pour ouvrir une porte de garage à distance, mais assez pour comprendre que l’esprit n’est pas confiné à la boîte crânienne et peut entrer en relation directe avec différents aspects du monde. Nos capteurs détectent aussi un changement lorsque les gens se retrouvent en communion, à l’occasion d’un événement fort. L’interaction des consciences individuelles induit un échange d’information et la création d’une cohérence de champ, qui n’existait pas auparavant, qu’on appelle la conscience de groupe. Nous avons plus de 400 enregistrements de ce type ; à partir de ce seuil, les critères scientifiques admettent la réalité d’un phénomène. »</span><br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-lVlIGQE4cN0/VVenib7cR6I/AAAAAAAATq0/XI60aafb7-4/s1600/Stephan_A_Schwartz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-lVlIGQE4cN0/VVenib7cR6I/AAAAAAAATq0/XI60aafb7-4/s320/Stephan_A_Schwartz.jpg" width="258" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Il serait même possible, par cette conscience non locale, d’accéder à des informations affranchies de l’espace et du temps. Stephan A. Schwartz, chercheur principal sur le cerveau, l’esprit et la guérison à l’Institut Samueli (USA) : « Les expériences que nous avons menées prouvent, protocoles scientifiques et données statistiques à l’appui, que nous avons la capacité de décrire des choses, des lieux ou des gens éloignés, comme s’ils étaient sous nos yeux. Nous pouvons également décrire un événement qui ne s’est pas encore produit. Les données recueillies sont de deux types : des impressions de sens – par le goût, le toucher, les odeurs – et une impression de connaissance : je ne sais pas comment, mais je sais que c’est vrai. Il n’y a rien de surnaturel là-dedans : vous vous ouvrez simplement à cette part non locale de votre conscience qui n’est pas limitée par le temps et l’espace. Cette compétence se développe, à condition d’en avoir la volonté. L’intention est un point clé. »</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpYHVMUx_uA77NxzJgxboVEi-_clvfUY6kNbyff8_38e0nFZHVaywb2lt4_QWcEPUGGXQC4noxNMNhnxek_C10_GeK22TQd5peSsPEGuukUty934i6Mm0d9myH6oDcrsha2KIwHXt2t54w/s1600/Lynne_McTaggart.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpYHVMUx_uA77NxzJgxboVEi-_clvfUY6kNbyff8_38e0nFZHVaywb2lt4_QWcEPUGGXQC4noxNMNhnxek_C10_GeK22TQd5peSsPEGuukUty934i6Mm0d9myH6oDcrsha2KIwHXt2t54w/s320/Lynne_McTaggart.jpg" width="252" /></a></div>
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<br /></div>
<span style="color: #444444;">De quoi chambouler profondément nos visions du monde et de nous-mêmes. Comme l’ont pressenti nombre de sagesses traditionnelles, notre identité profonde ne serait pas nos corps ni nos esprits individuels, mais cette conscience connectée à un grand tout. Lynne McTaggart, journaliste scientifique : « Lorsque les particules subatomiques conversent, elles échangent de l’énergie. Quand vous multipliez cette infime quantité par tous les échanges entre toutes les particules de l’univers, vous obtenez une incroyable quantité d’énergie dans un espace vide. Ce champ permet de comprendre qu’il n’y aurait pas des objets séparés, mais un lien, c’est-à-dire une connexion si intriquée, si essentielle et si profonde qu’il est impossible de dire où une chose s’arrête et où l’autre commence. Notre environnement nous crée autant que nous le créons. C’est un processus coopératif, qui doit nous inciter à dépasser la polarisation terrible que nous observons aujourd’hui, et vivre selon une image plus organique et plus holistique. »</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjVUaneWHPp77AGEOrWSeVYhQIMfg_oPll9X53F8qk1ABJUyEPpPEY19HxdT3i8Y5O7Jv4UUiblYANtSCP7d9FaB11xDQ0JYBAxXc1fD_Q0dg_N7Ab2IuFKGx25oTMc9-rTV4guWnz14MZ/s1600/AVT_Thierry-Janssen_1250.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjVUaneWHPp77AGEOrWSeVYhQIMfg_oPll9X53F8qk1ABJUyEPpPEY19HxdT3i8Y5O7Jv4UUiblYANtSCP7d9FaB11xDQ0JYBAxXc1fD_Q0dg_N7Ab2IuFKGx25oTMc9-rTV4guWnz14MZ/s400/AVT_Thierry-Janssen_1250.jpeg" width="266" /></a></div>
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<br /></div>
<span style="color: #444444;">Sortir du sentiment de maîtrise absolue, retrouver le sens de la globalité, de l’humilité et des responsabilités...<br />Dans le rapport à soi, d’abord, la manière dont on s’envisage et dont on se soigne. Thierry Janssen, médecin psychothérapeute : « En parallèle d’une médecine de plus en plus technologique, émerge un paradigme de santé issu de cultures traditionnelles, qui insistent davantage sur la prévention et, lorsqu’il s’agit de soigner, le font de manière globale, en ne réduisant pas la personne à un corps-machine. Il me paraît absolument pertinent de considérer l’humain comme un être indivisible, dont les pensées influencent le fonctionnement biologique et dont le fonctionnement biologique influence la pensée, sans tomber dans l’idée que toutes les pathologies sont causées par des conflits psychologiques et que la résolution de ceux-ci suffiraient à guérir. Dans une perspective intégrative, l’idéal serait de soigner les patients avec empathie, en développant des relations de respect, en les considérant comme des individus multidimensionnels, tout en profitant des merveilleux outils que la technologie nous offre. »</span><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUFw6ZFQsnj6NZ71KB1FrZ-cqs_r4gCN5xXpihZrVMYiibk_mVwV9VC46hvOTauLoRBVb8ZIgTFgJ-btm449joC2nqzgSGuazbXJqomjN9VCTgoh-TiUhfmS0lmQ942RiKgNIetwedpu4k/s1600/Antonella-Verdiani.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUFw6ZFQsnj6NZ71KB1FrZ-cqs_r4gCN5xXpihZrVMYiibk_mVwV9VC46hvOTauLoRBVb8ZIgTFgJ-btm449joC2nqzgSGuazbXJqomjN9VCTgoh-TiUhfmS0lmQ942RiKgNIetwedpu4k/s400/Antonella-Verdiani.jpg" width="270" /></a></div>
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<br /></div>
<span style="color: #444444;">Evolution, aussi, dans notre rapport aux autres, ce que l’on inculque et ce que l’on transmet. Antonella Verdiani, docteure en sciences de l’éducation, à l’initiative du Printemps de l’éducation : « Aujourd’hui, l’école est source d’inégalités car basée sur la compétition et non sur la coopération. Elle ne table pas sur l’échange et le partage des connaissances, mais sur un rapport autoritaire, qui n’autorise pas les enfants (et ils ne se l’autorisent pas eux-mêmes) à devenir auteurs de leurs propres vies. Notre époque n’a plus besoin des petits soldats de l’ère industrielle. Lorsque l’enseignant se positionne avec ouverture, en tant que guide et accompagnant, cela change totalement la donne. L’éducation intégrale, fondée sur le libre progrès de l’enfant, dans un cadre bienveillant, part du principe qu’il existe chez l’enfant une connaissance quasi-innée. Si on lui fait confiance, il sait très vite où il doit aller. Il faut stimuler le questionnement, les éveiller à leurs propres réponses. Y compris en matière existentielle, une dimension qui existe bel et bien chez les enfants. »</span><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-hOouRPgkdqQ/VVepmz0Il3I/AAAAAAAATrU/Dd1bXSpZMeI/s1600/pierre-rabh.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="http://2.bp.blogspot.com/-hOouRPgkdqQ/VVepmz0Il3I/AAAAAAAATrU/Dd1bXSpZMeI/s400/pierre-rabh.jpg" width="400" /></a></div>
<br /></div>
<span style="color: #444444;">Autres aspect fondamental : notre rapport à la nature. Pierre Rabhi, pionnier de l’agro-écologie, fondateur du mouvement Colibris : « Au lieu de prendre conscience de la beauté infinie de la planète et de considérer la Terre comme une oasis perdue dans un désert sidéral dont nous sommes totalement dépendants, nous continuons de la sinistrer, en agissant comme si ses ressources étaient inépuisables, comme si nous pouvions nous affranchir de cette nature que nous appelons “environnement”, comme si nous n’en faisions pas partie. Si des extraterrestres nous observaient, ils concluraient que nous avons des aptitudes mais que nous sommes inintelligents ! Tant que nous ne modifierons pas notre regard, nous serons dans cette dichotomie, dans ce dualisme totalement artificiel. A partir du moment où je suis à l’école de la nature, je ne cherche plus à m’imposer à elle, à la dominer ni à l’empoisonner, je suis à son écoute, j’observe son processus et je le respecte. Etymologiquement, humus, humanité, humilité, c’est la même chose. »</span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Du3JAjtrKIA/VVeqOxt_UHI/AAAAAAAATrc/aao6_9tIiL0/s1600/index9345789.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-Du3JAjtrKIA/VVeqOxt_UHI/AAAAAAAATrc/aao6_9tIiL0/s320/index9345789.jpg" width="239" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><br /></div>
<span style="color: #444444;">Jusqu’à notre rapport à l’univers, en prenant la mesure que nous n’en sommes qu’un des composants. Morvan Salez, chercheur en astrophysique : « Grâce à l’amélioration de la technologie, on trouve de plus en plus de systèmes planétaires très semblables au nôtre. Environ 780 exoplanètes ont été détectées de manière certaine, plus de 2000 sont en attente de confirmation. Les très importants progrès effectués dans la compréhension de notre propre écosystème ont aussi permis de découvrir que les bactéries sont absolument partout, dans des régions où l’on pensait que c’était impossible. Pour arriver à la biosphère actuelle à partir de molécules organiques inertes, il a fallu des mécanismes incroyablement subtils. Face à ce constat, on peut considérer que les paramètres de l’univers sont tels que si on laisse le temps agir à partir de bons ingrédients de départ, des formes de vie sont vouées à apparaître, peut-être très différentes de la nôtre. Nous dire que nous ne sommes pas seuls, c’est un électrochoc, qui peut remodeler en profondeur notre conception de nous-mêmes et de notre place au sein du cosmos. »</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-CYhdzrAjWwI/VVeq4n6vW6I/AAAAAAAATrk/IBoFxQ4hrtU/s1600/index8345703.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-CYhdzrAjWwI/VVeq4n6vW6I/AAAAAAAATrk/IBoFxQ4hrtU/s320/index8345703.jpg" width="271" /></a></div>
<br />
<span style="color: #444444;">Cette évolution n’est pas un luxe : si on ne change rien, la planète court à sa perte, et nous avec. La crise actuelle n’est-elle pas révélatrice d’un besoin criant de retrouver un supplément d’âme, un sens et une cohérence ? Frédéric Lenoir, philosophe : « Les derniers grands succès de la littérature et du cinéma, tels que l’Alchimiste, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter ou Avatar, réhabilitent les mythes, la magie, l’imaginaire. Preuve qu’on crève dans un rationalisme desséchant et que les gens ont besoin de rêver, de se relier au monde à travers des symboles, des archétypes. L’âme n’a pas suivi la croissance du corps matériel de l’humanité. Pourquoi ? Parce que nous ne la cultivons pas. On a aujourd’hui de plus en plus d’outils qui nous permettent de comprendre, de discerner, mais on ne sait pas bien s’en servir. Nous avons besoin de rééquilibrer notre cerveau. De plus en plus d’individus sont en quête d’une expérience intérieure qui touche leur cœur, leur vie. Ils sont à la recherche d’un éveil, d’un changement de conscience. Je crois que l’existence a un sens et que chacun peut le trouver, s’il le veut. »</span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHXUnmOfP5n9Z-0RUbCEY4P3ZKenzM3KD19Ie-bWHUcq6-KAawdTiHQuvYYR4Zj5DjJ0PHR5U616-Lh_-BW9RK3A0yEdeuYtd2fh8Jc9dzOq0TiMYctKt7qfgfb8nskJjjQxrft8W5aWE_/s1600/Clervoy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHXUnmOfP5n9Z-0RUbCEY4P3ZKenzM3KD19Ie-bWHUcq6-KAawdTiHQuvYYR4Zj5DjJ0PHR5U616-Lh_-BW9RK3A0yEdeuYtd2fh8Jc9dzOq0TiMYctKt7qfgfb8nskJjjQxrft8W5aWE_/s400/Clervoy.jpg" width="326" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;"></span><br /></div>
<span style="color: #444444;">Pas seulement en acceptant un nouveau paradigme scientifique – qui ne serait alors qu’une idéologie de plus. Au-delà des théories, certaines expériences sensibles ouvrent sur une perception, intime, d’un autre réel : une musique que l’on écoute, un film que l’on regarde, une poésie que l’on lit, un paysage que l’on contemple… Jean François Clervoy, astronaute : « La Terre vue de l’espace, c’est très beau ! On en a les larmes aux yeux, on en tombe amoureux. Et on s’aperçoit que la couche d’atmosphère est fine comme du papier à cigarettes ; notre vie ne tient qu’à ce filet ! Tous les astronautes reviennent des vols spatiaux bien plus sensibles au fait que la Terre est un vaisseau spatial en soi, aux ressources limitées. L’espace enrichit : sur le plan sensoriel, émotionnel, spirituel, existentiel. Quand on voit la beauté de l’univers, on se demande pourquoi c’est aussi beau, pourquoi on est si ému. Lorsqu’on regarde la Terre par le hublot, en apesanteur, on oublie qu’on a un corps, on a l’impression qu’on est simplement une conscience qui flotte, qui a le pouvoir de voir. Je crois que l’univers n’est pas limité à la matière, aux couleurs que je vois, aux émotions que je perçois. Il y a quelque chose de supérieur. »</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-DLAg3ZgdipI/VVer8PNsnWI/AAAAAAAATr0/YjpHvAO50xQ/s1600/index26453.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-DLAg3ZgdipI/VVer8PNsnWI/AAAAAAAATr0/YjpHvAO50xQ/s400/index26453.jpg" width="266" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;"></span><br /></div>
<span style="color: #444444;">Un quelque chose qu’il est possible d’explorer en lâchant la raison individuelle – et les postures sociales – pour laisser vibrer cette justesse d’intuition qui sommeille en nous. Jan Kounen, cinéaste : « Créer est un processus très intuitif. Tout à coup, une histoire résonne en moi et ne me quitte plus. Cette intuition compte beaucoup dans mes choix. Avant de prendre une décision, je surveille les signaux qui m’indiquent, physiquement et psychiquement, que je ne suis pas dans la peur, dans la détresse artistique. Sinon, la décision restera liée à l’énergie qui l’a fait naître. La pensée est créatrice, elle est liée à un monde énergétique que l’on nourrit, et qui nous alimente en retour. Je pense qu’il existe à l’intérieur de nous une intelligence plus efficace que notre seule intelligence mentale, laquelle est limitée par notre culture, notre vocabulaire, nos modèles, etc. Dans le monde indigène, l’imaginaire est un outil, qui permet d’accéder à des réalités différentes, qui toutes peuvent donner des informations importantes. »</span><br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-dt_LEBq7nd8/VVesgrprXNI/AAAAAAAATr8/hxdBg4Tpbm4/s1600/chambon1a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-dt_LEBq7nd8/VVesgrprXNI/AAAAAAAATr8/hxdBg4Tpbm4/s320/chambon1a.jpg" width="265" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Y compris en psychothérapie, où de nouvelles méthodes explorent l’invisible, au-delà de l’ego. Olivier Chambon, psychiatre : « Focusing, cohérence cardiaque, hypnose, TIPI… Ces techniques travaillent sur le monde de l’âme, du rêve, de l’imaginal, qui amène des compréhensions dépassant les connaissances habituelles. Lorsque la conscience est attirée vers l’ego, celui-ci la rétrécit, la ratatine et la conditionne. C’est en allant chercher des choses extérieures à lui qu’on permet à l’ego de trouver des voies de transformation qu’il ne trouve pas en lui-même. On apprend à faire attention à des choses inconnues, irrationnelles, éphémères, imprévues, incontrôlées. En voyage chamanique sous hypnose ou en EMDR, on accède à des parties du soi oubliées, des souvenirs qu’on ignorait avoir, des énergies nouvelles, ainsi qu’à un espace de pardon, de compréhension et de confiance, où l’on peut se voir et voir les autres sans juger ni blâmer. On obtient alors un rééquilibrage à tous les niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel. »<br /><br />Mais la prise de conscience ne suffit pas. Elle doit se cultiver au quotidien. Thich Nhat Hanh, maître zen : « Pour que la paix, la joie de vivre, l’amour et l’espoir puissent émerger, il faut prendre soin de l’instant présent, être conscient d’être vivant, qu’on est en train de marcher sur la planète Terre, d’entrer en contact avec les merveilles de la vie. Cela s’acquiert par une pleine conscience nourrie à chaque instant, de la concentration sur le présent, et une bonne gestion de ce moment. Réorganiser sa vie quotidienne, sa manière de travailler, de manger, de dormir, de respirer… Etre capable de préserver la paix, la compréhension et la compassion dans n’importe quelle situation, est une pratique spirituelle. Une fois qu’on est habité par cette vision juste, on existe en tant qu’être véritable, solide, libre et joyeux, et on peut avoir une influence sur le monde. Il n’y a pas de cloison étanche entre le soi et le non-soi. Chaque énergie que vous émettez en termes de pensée, de parole et d’acte, a un effet sur tout le cosmos. »</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuGAE8-Y7SfQe_f4DbGS1zpAn6swZZcL0IvT5Q6efWLBcpVvLtYjZ7BhWoWbI45Z1txJchEhbOE4SCrJ7ji8Gkh304uAzUf5e1ELoTSteBimcOgGxkgnVo2NRNVj_L61o-rGn3yY6-leeq/s1600/index96975.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuGAE8-Y7SfQe_f4DbGS1zpAn6swZZcL0IvT5Q6efWLBcpVvLtYjZ7BhWoWbI45Z1txJchEhbOE4SCrJ7ji8Gkh304uAzUf5e1ELoTSteBimcOgGxkgnVo2NRNVj_L61o-rGn3yY6-leeq/s400/index96975.jpg" width="400" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Exemple très concret avec la MBSR, une méthode de réduction du stress par la pleine conscience, implantée dans 550 hôpitaux aux Etats-Unis (et 200 ailleurs dans le monde). Jon Kabat-Zinn, professeur de médecine, concepteur du programme : « Le MBSR met de l’énergie sous forme d’attention dans ce qui va en nous, plutôt que dans ce qui ne va pas. Le patient devient acteur de sa santé, en entrant en contact avec le paysage de son être. En habitant le moment présent, qu’il soit plaisant ou non, sans rien prendre personnellement, sans créer une narration sur sa douleur, on finit par voir les idées et les opinions pour ce qu’elles sont : des habitudes de l’esprit, qui ne sont pas la vérité. Je ne suis pas ma douleur, je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mon cancer. Sans médicament ni chirurgie, juste avec la pleine conscience cultivée comme un muscle, la MBSR permet de réduire durablement les symptômes. Ce type de pratique change non seulement l’activité cérébrale, mais la structure du cerveau. Et il n’est pas le seul à être plastique : vos chromosomes, vos cellules, tout en vous est capable de changer en fonction de la façon dont vous mangez, dont vous aimez, dont vous faites de l’exercice, du temps que vous prenez pour le calme et l’attention méditative. »</span><br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-nlnDeakMlUY/VVetl-XFYSI/AAAAAAAATsM/lyaSsH6QC-E/s1600/portrait-de-fabrice-small-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="304" src="http://3.bp.blogspot.com/-nlnDeakMlUY/VVetl-XFYSI/AAAAAAAATsM/lyaSsH6QC-E/s320/portrait-de-fabrice-small-2.jpg" width="320" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><br /></div>
<span style="color: #444444;">Direction le pays des Bisounours et de l’amour rose bonbon ? Non. Le but n’est pas de vivre perché bien au chaud sur un petit nuage, mais au contraire de trouver en soi la lucidité et la force de cerner la réalité sous toutes ces facettes, même les plus sombres, et passer à l’action contre tout ce qui nous désincarne, faute de sens et d’âme. Fabrice Midal, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation : « On n’a jamais rendu les hommes heureux en les gavant de sucreries ! Seule la vérité apaise réellement le cœur humain. Si nous ne l’affrontons pas, nous ferons de la spiritualité un rêve de plus. Impossible de s’asseoir et de méditer un moment sans rencontrer la souffrance. Mais à mesure qu’on s’y engage, la conscience s’ouvre et devient assez vaste pour soutenir les défis et les difficultés. L’important n’est pas d’avoir les solutions toutes faites, mais d’ouvrir notre champ de vision et notre capacité à faire face. La spiritualité doit chercher à comprendre le pire, afin de trouver des manières justes d’y répondre. La méditation donne le courage de revenir à l’essentiel. Elle montre un autre rapport à tout, fondé sur l’attention et la bienveillance. Partout où il y a l’être humain, il y a la possibilité d’un acte gratuit qu’on ne peut commander, instrumentaliser ni pronostiquer. C’est cela qu’il nous faut reconnaître, préserver et cultiver. » </span><br />
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<a href="http://www.inrees.com/articles/Une-nouvelle-conscience/"><b><span style="color: purple;">http://www.inrees.com/articles/Une-nouvelle-conscience/</span></b></a></div>
Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-3359332654493444362015-04-05T07:52:00.022+02:002022-12-23T07:57:33.062+01:00 "DMT LA MOLECULE DE L'ESPRIT"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><br />
<br /></div><p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7hUbtQdFH_M" title="YouTube video player" width="560"></iframe> </p><p>Publié le 19 août 2018 par Marc Gozlan </p><p>L’hallucinogène DMT mime les effets d’une expérience de mort imminente<br /><br />La diméthyltryptamine (DMT), puissant hallucinogène, induit des effets similaires à ceux décrits par les personnes ayant vécu une expérience de mort imminente (EMI). Tel est le résultat d’une étude menée par des chercheurs du groupe de recherche psychédélique de l’Imperial College de Londres, en collaboration avec des spécialistes du coma de l’université de Liège.<br /><br />Ces travaux ont été menés auprès de volontaires sains, 6 femmes et 7 hommes, d’âge moyen 34 ans. C’est la première fois qu’une étude scientifique évalue la relation entre une EMI induite par une drogue et une « véritable » EMI, survenant chez des patients comateux ou accidentés et se manifestant par la vision d’un tunnel, d’une lumière brillante, un sentiment de paix intérieure, une expérience de décorporation (« sortie de corps »), d’entrée dans une « autre réalité », la rencontre avec des « êtres » spirituels.<br /><br />Les résultats de cette étude ont été publiés le 15 août 2018 dans la revue en ligne Frontiers in Psychology, Celle-ci a consisté à administrer par voie intraveineuse à 13 sujets de la DMT, substance connue pour induire une expérience de type mort imminente (EMI, ou NDE en anglais, pour Near-Death Experience). Il s’agissait de déterminer si l’intensité de l’EMI induite par la DMT pouvait être équivalente à celle des « véritables » EMI.<br /><br />DMT : principe actif de l’ayahuasca<br /><br />La DMT appartient à la famille des tryptamines, de puissants hallucinogènes. Elle est le principal principe actif de l’ayahuasca, une infusion aux effets hallucinogènes utilisée dans des cérémonies tribales d’Amérique du Sud et centrale. Le terme ayahuasca est issu de la langue Quechua, parlée au Pérou, dans certaines régions des Andes, ainsi qu’en Colombie et Argentine. La traduction littérale d’ayahuasca est « vin du mort » ou « vin de l’âme », selon les auteurs.<br /><br />Aucun des participants de l’étude n’avait auparavant pris de drogue psychédélique (LSD, psilocybine contenue dans des champignons hallucinogènes, DMT). Aucun d’eux n’avait présenté de trouble psychiatrique ou n’avait eu une consommation d’alcool excessive.<br /><br />Dans cette étude contrôlée avec placebo, les participants ont reçu par voie intraveineuse 7 mg, 14 mg, 18 mg ou 20 mg de DMT pendant 30 secondes. Ces mêmes patients avaient reçu 2 ml d’une solution saline, servant de placebo, une semaine auparavant. Les sujets de cette expérience ignoraient cependant dans quel ordre le placebo et la DMT leur avaient été administrés. Les chercheurs ont demandé aux participants de décrire ce qu’ils ressentaient immédiatement après leur avoir administré de la DMT, sachant que les effets induits par cette drogue se manifestent dans un délai très bref, de l’ordre de 2 à 3 minutes, et disparaissent progressivement au bout de 20 minutes.<br /><br />Les participants ont été invités à répondre à un questionnaire avant et après l’expérience. Celui-ci a été élaboré en 1993 sur la base de données provenant d’une étude concernant 73 récits d’EMI vécus par 67 personnes. Cette échelle standard NDE comprend 16 items évaluant les composantes cognitive, affective, transcendantale et paranormale. Parmi les questions : « Avez-revu des scènes de votre passé ? », « Avez-vous vu une lumière brillante, ou vous êtes senti(e) entouré(e) par elle ? », « Avez-vous éprouvé une sensation d’harmonie ou d’unité avec l’univers ? ».<br /><br />Elle permet d’établir un score NDE qui, lorsqu’il dépasse la valeur seuil de 7, permet de considérer que le sujet a effectivement ressenti une expérience de mort imminente. Deux autres paramètres ont été explorés, à savoir la dissolution de l’ego (perte de la structure mentale du soi) et l’expérience mystique. Cette étude a également examiné « l’absorption » (facilité avec laquelle un individu s’extrait de l’environnement extérieur pour se concentrer sur sa vie intérieure) dans la mesure où il a été montré que ce trait de personnalité est associé à l’EMI.<br /><br />Expérience de mort imminente chimio-induite<br /><br />Globalement, les résultats obtenus par les chercheurs montrent que les scores NDE enregistrés par les patients sous DMT sont comparables à ceux notés chez des sujets ayant déclaré avoir vécu une EMI survenue en l’absence de toute prise de drogue. En d’autres termes, les chercheurs ont observé des similitudes « intrigantes » entre les caractéristiques de l’expérience associée à la prise du puissant hallucinogène DMT et la phénoménologie des EMI.<br /><br />De fait, les chercheurs ont observé que les scores NDE de tous les participants, sans exception, étaient supérieurs à 7 après administration de DMT. Chez chacun d’eux, 15 des 16 items du questionnaire étaient significativement plus élevés que ceux enregistrés après administration du placebo. En particulier, la composante affective était particulièrement élevée chez les patients sous DMT, à l’instar de la charge émotionnelle intense liée à l’expérience de mort immense dans des personnes malades ou accidentées.<br /><br />Subtiles différences avec l’EMI<br /><br />Les chercheurs indiquent avoir observé de « subtiles différences » entre l’EMI sous DMT et l’EMI « véritable ». L’impression de rentrer dans une étrange réalité était plus vivace sous DMT que dans de véritables EMI. Par ailleurs, la sensation d’atteindre un point de non-retour était plus élevée dans l’EMI véritable que sous l’effet de la drogue hallucinogène, ce qui selon eux peut s’expliquer par le cadre très différent dans lequel se sont déroulées ces expériences. Celles-ci, conduites en laboratoire, ont nécessité une sélection des participants, une préparation psychologique, ainsi que leur consentement éclairé. Une surveillance médicale durant les heures suivant l’administration de la drogue avait également été réalisée.<br /><br />Les chercheurs ont observé que les participants ayant un trait de personnalité de type « absorption » avaient plus tendance à faire une EMI sous DMT. De même, des personnes présentant à la base des idées délirantes avaient des scores NDE élevés. Selon les auteurs, il est possible qu’à l’instar des personnes ayant une croyance dans le paranormal, celles présentant des préoccupations délirantes aient plus tendance à penser que l’expérience de mort imminente n’est pas si étrange. Celle-ci trouve en effet sa place dans leur système de croyance, certains y voyant même une preuve en accord avec leurs convictions métaphysiques et/ou mystiques. Ces résultats laissent à penser aux auteurs que des traits de personnalité corrélés à la croyance au paranormal pourraient fortement influencer l’intensité et la survenue du phénomène EMI induit par la DMT.<br /><br />Les chercheurs ont d’ailleurs trouvé une forte association entre le score NDE induit par la drogue hallucinogène et la composante « mystique » (perception intuitive de la chose sacrée et sensation d’avoir accès à des vérités ultimes). Ce score était également fortement associé au facteur « transcendance du temps et de l’espace », correspondant à la perte d’orientation spatiale et temporelle et à la sensation d’immensité, de continuité, d’éternité.<br /><br />Les auteurs estiment que l’expérience psychédélique pourrait permettre de mieux appréhender « la psychologie et la neurobiologie associée à la mort, phénomène inévitable et universel » dans la mesure où elle permet d’induire des effets subjectifs similaires à l’EMI. Une meilleure compréhension des mécanismes neurologiques possiblement communs à l’expérience psychédélique et à l’EMI « véritable » pourrait ainsi permettre d’étudier scientifiquement ces « états fascinants », estiment les auteurs qui ne manquent pas au passage de souligner que des théories fantaisistes, « problématiques sur le plan scientifique », circulent au sujet de l’EMI.<br /><br />Les recherches sur des modèles neurobiologiques d’EMI ont pointé le rôle que jouerait une activité anormale de la sérotonine (un neurotransmetteur du système nerveux central) dans le lobe temporal médian. Selon les auteurs, cette région du cerveau serait impliquée dans le contenu et la charge émotionnelle qui accompagne l’état psychédélique induit par la diméthyltryptamine (DMT), puissant agent sérotoninergique (qui renforce l’action de la sérotonine) et dont la structure chimique est similaire à celle de ce neurotransmetteur cérébral.<br /><br />Le Dr Robin Carhart-Harris et ses collègues psychiatres et spécialistes en neuro-imagerie à l’Imperial College de Londres entendent prochainement poursuivre leurs recherches psychédéliques en mesurant l’activité cérébrale lors de l’administration de DMT. Vivre une expérience de mort imminente dans une machine à IRM, voilà ce qui attend les futurs volontaires en parfaite santé.<br /><br />Marc Gozlan <br /><br />Pour en savoir plus :<br /><br />Timmermann C, Roseman L, Williams L, Erritzoe D, Martial C, Cassol H, Laureys S, Nutt D and Carhart-Harris R. DMT Models the Near-Death Experience. Front. Psychol. 2018;9:1424. doi: 10.3389/fpsyg.2018.01424 <br /><br />Nichols DE. N,N-dimethyltryptamine and the pineal gland: Separating fact from myth. J Psychopharmacol. 2018 Jan;32(1):30-36. doi: 10.1177/0269881117736919<br /><br />Martial C, Cassol H, Antonopoulos G, Charlier T, Heros J, Donneau AF, Charland-Verville V, Laureys S. Temporality of Features in Near-Death Experience Narratives. Front Hum Neurosci. 2017 Jun 13;11:311. doi: 10.3389/fnhum.2017.00311<br /><br />Szabo A, Kovacs A, Riba J, Djurovic S, Rajnavolgyi E, Frecska E. The Endogenous Hallucinogen and Trace Amine N,N-Dimethyltryptamine (DMT) Displays Potent Protective Effects against Hypoxia via Sigma-1 Receptor Activation in Human Primary iPSC-Derived Cortical Neurons and Microglia-Like Immune Cells. Front Neurosci. 2016 Sep 14;10:423. doi: 10.3389/fnins.2016.00423.<br /><br />Borjigin J, Lee U, Liu T, Pal D, Huff S, Klarr D, Sloboda J, Hernandez J, Wang MM, Mashour GA. Surge of neurophysiological coherence and connectivity in the dying brain. Proc Natl Acad Sci U S A. 2013 Aug 27;110(35):14432-7. doi: 10.1073/pnas.1308285110<br /><br />Britton WB, Bootzin RR. Near-death experiences and the temporal lobe. Psychol Sci. 2004 Apr;15(4):254-8<br /><br />Source: Le monde.fr</p><p><b><a href="https://fr.scribd.com/document/546888287/Rick-Strassman-DMT-La-Molecule-de-l-Esprit">https://fr.scribd.com/document/546888287/Rick-Strassman-DMT-La-Molecule-de-l-Esprit</a></b></p>Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-44788148770526692882015-04-02T20:16:00.002+02:002017-04-08T09:59:20.767+02:00 "ARTS TAOISTES " : LE FENG SHUI"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP-6OUq6-FMR-UzUuKaffEGGXeB0wo4-v-AkubcQYQ-JYH5oFqUOpr0PuDN0G50CzzaulYsEoVkNwXuCVhP242tLX9AaA348mzs5eMtucunwo4RrH16Uv06AZBWLQOZbrlShgZiTKfy_H5/s1600/schema-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP-6OUq6-FMR-UzUuKaffEGGXeB0wo4-v-AkubcQYQ-JYH5oFqUOpr0PuDN0G50CzzaulYsEoVkNwXuCVhP242tLX9AaA348mzs5eMtucunwo4RrH16Uv06AZBWLQOZbrlShgZiTKfy_H5/s320/schema-1.jpg" width="320" /></a></div>
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Le Feng Shui est depuis des millénaires en Chine un art de vivre. Or, depuis quelques années, les occidentaux stressés que nous sommes se sont entichés de cette philosophie où le chant des oiseaux, le bruissement des rivières, le souffle du vent semblent transformer le quotidien de chacun en une sorte de poésie thérapeutique. Cependant, comme la plupart d’entre nous n’a pas la chance d’avoir une montagne derrière chez-soi ou un ruisseau serpentant dans son jardin, il nous a semblé nécessaire d’adapter le Feng Shui au mode de vie occidentale puisque le principe même de cette philosophie est de vivre en harmonie avec son environnement. Aussi, nous avons tenté de simplifier ici la méthode afin qu’elle soit le plus accessible à l’emploi du temps de chacun. Évidemment, pour arriver à une telle concision, nous avons dû escamoter une partie des complexités du Feng Shui et ne conserver que l’essentiel de l’application de ses principes. Nous vous proposons donc dans ce site, une version très épurée qui vous permettra des actions directes et efficaces sur votre environnement, et par conséquent sur l’ensemble de votre vie, sans toutefois entrer dans les détails (et croyances) de la version orientale qui se prête davantage au contexte d’une vie rurale. Mais d’abord quelques mots sur l’origine du Feng Shui… <br />
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<b>DES ORIGINES DU FENG SHUI</b><br />
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Les origines du Feng Shui Les termes Feng et Shui signifient Vent et Eau. Plusieurs explications existent quant à l’origine du Feng Shui mais retenons simplement celle-ci, à titre poétique, et laissons les historiens et anthropologues débattre des autres. Il y a de cela plus de 6000 ans, les civilisations anciennes seraient nées sur les rives du fleuve Lo, en Chine. Cette région était précisément dévastée par des crues destructrices qui ruinaient aussi bien les cultures que les habitations. Un jour, autour de 4000 av. J.-C. un homme du nom de Fu Hsi aménagea les rivages du fleuve et soudain les inondations se calmèrent. En méditant le long des rives du Lo, Fu Hsi vit une tortue escalader la berge et s’étonna du motif qui ornait sa carapace de points noirs et blancs. Chacun sait que la tortue dans certain pays d’Asie est un symbole de bonheur éternel, doté d’une grande valeur spirituelle. Fu Hsi remarqua alors que les points étaient disposés de sorte que leur addition, verticalement, horizontalement ou en diagonale, donnait toujours la somme de 15. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui le carré magique. Il constitue le fondement de nombreuses écoles de Feng Shui.<br />
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Les Chinois considéraient le Feng Shui comme une philosophie de vie leur permettant de vivre en harmonie avec la nature. D’ailleurs, tous les architectes des grands monuments chinois, comme la Cité interdite à Pékin ou la Grande Muraille de Chine, se sont inspirés des principes du Feng Shui pour donner à leur construction le souffle harmonieux nécessaire à leur intégration dans la nature.<br />
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Pour appliquer la philosophie Feng Shui, on doit prendre en compte deux composantes essentielles : les notions de complémentarité du Yin et du Yang ainsi que les cinq éléments (Eau, Terre, Feu, Métal, Bois), souvent exprimés par le biais des matériaux, des formes et des couleurs. Notons par ailleurs que toute l’idéologie Feng Shui s’articule autour du Chi, qui est l’énergie ou la somme des mouvements énergétiques régissant l’univers.<br />
<br />
Il faut noter les changements, les mutations qu’aura connu le Feng Shui au fil des siècles, notamment sous le règne de la dynastie des Tang (618 à 960 après J-C) ainsi que sous la dynastie des Song (960 à 1279 après J-C). Des centaines d’écoles de Feng Shui se sont succédées durant ces périodes. Il nous suffira, quant à nous, de retenir les enseignements de celles qui fondent leurs calculs sur les neufs Ki. Son interprétation est la plus simple et ses outils de travail (le Pa Kua ou Bagua, entre autres) sont les mieux adaptés au monde occidental. Par conséquent, elle sera la plus compréhensible à nos oreilles de profanes. De plus nous ne prendrons pas en considération l’astrologie chinoise, afin d’éviter d’alourdir l’exercice déjà complexe des différentes combinaisons à considérer pour obtenir un environnement adéquat. <br />
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<b> <br />LE FENG SHUI DANS LE MONDE OCCIDENTAL</b><br />
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Le Feng Shui dans le monde occidental Le Feng Shui n’est ni une religion, ni un tour de passe-passe. Il s’agit d’une méthode de pensée spécifique s’appuyant sur les principes fondamentaux de la pensée ancestrale chinoises (circulation du chi, Yin et Yan, théorie des cinq éléments…) et de ce fait recoupe grand nombre de pratiques thérapeutiques telles que l’acupuncture, le shiatsu ou même des arts martiaux comme le Tai-chi, le Yi-king, etc.<br />
<br />
Le Feng Shui enseigne une méthode ancestrale d’atteindre la plénitude physique, morale et intellectuelle en agissant sur l’aménagement judicieux de notre milieu de vie. Il révèle les éléments communs qui fondent l’homme à la nature et conseille des moyens adéquats afin de nous permettre d’agir sur l’environnement immédiat. Ces méthodes éclairent de façon différente la manière de vivre des individus et les supportent dans leur quête d’une stabilité autant pour l’accès au bonheur que pour la résolution de problèmes. Elles permettent également aux êtres de mieux faire face à la vie stressante de nos sociétés de performance.<br />
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L’homme moderne perd souvent le sens de ses véritables valeurs, de ses réels besoins. Le Feng Shui propose de le réconcilier avec une certaine simplicité ainsi qu’avec une attitude plus saine en regard de ses exigences. En apportant un minimum de modifications à l’habitat afin d’améliorer l’atmosphère, l’individu se munit des moyens de faire de son milieu de vie un filtre qui canalise l’énergie et protège le bien-être.<br />
<br />
Le Feng Shui enseigne également comment prendre en charge certains aspects de sa vie, comment parvenir à construire une impression de sécurité, de force et d’allégresse. L’individu y trouvera enfin l’occasion de répondre à des besoins plus vraisemblables et à se créer un univers en accord avec ses attentes. De cette façon, il conviendra d’aménager l’intérieur de son chez-soi en fonction de sa personnalité et ainsi reprendre un contact plus étroit avec soi-même.<br />
<br />
Les principes du Feng Shui sont en effet parfaitement adaptables dans toutes sociétés occidentales. Mais il importe de le traduire en fonction de votre réalité. Si les articles chinois normalement conseillés par les praticiens du Feng Shui ne conviennent pas à votre style de vie, il vous suffira de les remplacer par des objets de votre choix qui symbolisent pour vous joie et positivisme.<br />
<br />
De plus, la pratique du Feng Shui exige introspection et patience. Inutile donc de tout vouloir changer en quelques jours. Prenez le temps de vous interroger. Faites-votre petit bonhomme de chemin intérieur afin de bien cerner ce que vous désirer changer. Puis allez-y en douceur. Faites-quelques modifications et observez les résultats obtenus.<br />
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<b>TROUVER L'EQUILIBRE AVEC LE FENG SHUI</b><br />
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Trouver l'équilibre avec le Feng Shui Selon la philosophie Feng Shui, tout est lié, tout ce qui compose le Moi, c’est-à-dire, l’environnement intérieur, trouve son équivalent dans l’environnement extérieur. Ainsi tout autour de vous, votre santé, votre maison reflètent inéluctablement votre personnalité. Et toute modification d’une partie, votre maison par exemple, aura nécessairement un effet sur vous. Et inversement. Pensées positives et optimisme joueront un rôle majeur dans l’agencement de votre maison et dans la manière dont vous la percevrez.<br />
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C’est pourquoi le Feng Shui préconise entre autres d’intégrer dans votre environnement des objets qui vont incarner vos intérêts, vos désirs, vos espoirs et exercer sur votre inconscient une force positive. Cela peut être une pierre, un souvenir de vacances, une photo de vos proches, une odeur, un son… bref des objets que vous aurez choisi afin de prolonger tout au long de la journée cette pensée positive.<br />
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Ceci implique donc qu’il n’y a pas un remède mais une multitude de remèdes et de solutions, et celles-ci se trouvent en vous. Ainsi, si la pratique du Feng Shui débute dans les livres, elle repose avant tout sur une profonde réflexion et introspection. L’idéal étant de s’offrir un tour d’horizon complet, un voyage au cœur de son univers personnel qui obligera à explorer ces petits villages secrets, souvent effacés par les grandes villes intérieures. Car selon vos désirs, selon que souhaitiez améliorer votre santé, votre carrière, vos relations avec les autres ou prévenir les discordes, votre approche devra être différente.<br />
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Il convient donc avant toute chose de vous poser les questions essentielles : que désirez-vous changer ? Dans votre environnement intérieur tout d’abord, en explorant les différents secteurs de vie qui s’inscriront par la suite sur Pa Kua (Vie professionnelle, Fortune, Relations avec les autres, Famille, Amitié, Enfants, Savoir et Reconnaissance). Puis dans votre environnement extérieur, que ce soit au bureau, à la maison ou dans votre jardin. <br />
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SUITE<b>:</b> <b><a href="http://www.le-fengshui.com/"><span style="color: purple;"> http://www.le-fengshui.com/</span></a></b><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-3524887092413848852015-04-01T01:50:00.001+02:002017-01-09T16:32:01.257+01:00"LES SECRETS DU FENG SHUI"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVesRIXMK2pFtNua-qqb4if5rL4_6EEdfp16mmsqguYdm57DPRmLuO9XJ1phV2SSwJ4EPgC1qTaz7MPQOps9GspHJ13DKFl-C2grCTMmZnxyXPGvLk3fccIiDCu-GEmTVCyux9FFg873oK/s1600/9917202_8449_168404_964500068_bagua_h184655_l_H021725_L.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVesRIXMK2pFtNua-qqb4if5rL4_6EEdfp16mmsqguYdm57DPRmLuO9XJ1phV2SSwJ4EPgC1qTaz7MPQOps9GspHJ13DKFl-C2grCTMmZnxyXPGvLk3fccIiDCu-GEmTVCyux9FFg873oK/s320/9917202_8449_168404_964500068_bagua_h184655_l_H021725_L.jpg" width="320" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Conseils Feng Shui pour la maison :<br /><br />Les choses à éviter :<br /><br />■ Les résidences au bout d'une impasse.<br />■ Les miroirs en face de la porte d'entée de la maison.<br />■ La tête de lit et le pied de lit dans l'axe de la porte de la chambre.<br />■ Tourner le dos à la porte d'entrée de toute pièce.<br />■ S'asseoir devant l'angle saillant d'un mur ou d'un gros meuble.<br />■ Acheter une maison ayant connu un drame ou un divorce ou alors faites appel à un professionnel Feng Shui de la clarification d'espace pour dissiper les accumulations du passé.<br />■ Les miroirs mosaïques, composés de plusieurs morceaux, ils ne sont pas du tout Feng Shui car ils brisent littéralement l'image de soi lorsqu'on les utilise pour se regarder.<br /><br /><br />Les choses à faire :<br /><br />■ Aérez souvent la chambre à coucher et les pièces de vie pour renouveler le chi, énergie vitale.<br />■ Choisissez de préférence un demeure équipée d'une grande cuisine pour favoriser votre prospérité.<br />■ Une maison Feng Shui est une maison propre et bien rangée.<br />■ Nettoyez vos fenêtres qui sont les yeux de votre maison pour voir arriver les opportunités.<br />■ Changez toutes les ampoules grillées, vous ne souhaiteriez certainement pas que votre zone Feng Shui de la richesse soit dans l'ombre de votre vie, ni aucune autre zone.<br />■ Jetez tout ce qui est cassé et tout ce qui ne vous sert plus.<br />■ Retirez tout désordre de dessous votre lit ou celui de vos enfants et profitez ainsi d'un bon sommeil.<br />■ Fermez toujours la porte des pièces d'eau car elle "avale" l'énergie de la maisonnée, idem pour l'abattant des toilettes.<br />■ Sélectionnez vos plantes Feng Shui pour leur qualité purifiantes et assainissantes de l’air intérieur.<br />■ Supprimez toutes les fleurs fanées ou séchées et toute plante morte qui symbolisent la maladie et la mort.<br />■ Gardez vos miroirs clairs et propres pour avoir une meilleure image de soi.<br />■ Réparez toute fuite d'eau car l'eau représente l'argent en Feng Shui.<br />■ L’utilisation de cristaux Feng Shui et de pierres semi-précieuses est conseillée pour réduire les effets nocifs générés par les appareils électriques.<br />■ Parfumez régulièrement votre intérieur avec de l'encens ou des huiles essentielles de bonne qualité.<br />■ La musique classique est particulièrement bénéfique, elle installe la paix dans la maison et relève la qualité du chi.<br />■ Le bol chantant tibétain composé de sept métaux a également la particularité de rehausser le chi à condition d'être utilisé convenablement.</span></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-3193171873148807102015-03-19T16:33:00.046+01:002020-12-05T09:07:01.603+01:00"LES 3 KUNDALINI ET LE NOUVEAU DEVENIR HUMAIN"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i40.servimg.com/u/f40/11/63/77/59/8556fd10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="564" src="https://i40.servimg.com/u/f40/11/63/77/59/8556fd10.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><div><div><div><div style="text-align: left;">par François Favre<br /><br />(publié dans la revue 3ème millénaire)<br /><br />Depuis un siècle et demi environ, des chercheurs venus de tous les horizons s’intéressent au phénomène de la Kundalini et à son rôle dans l’évolution humaine. Son étude, tant sur le plan ésotérique que scientifique, a suscité nombre d’opinions contradictoires et le plus souvent divergentes : Mme Blavatsky, qui a introduit le concept en Occident vers 1875, la nomme « puissance électrique » et la décrit comme la véritable source des états de conscience supérieurs ; Jung voit dans cette force primordiale et universelle, associée traditionnellement à la sexualité, le fondement d’une « énergétique de l’âme » conduisant à la réalisation du Soi, au moyen de l’individuation ; S. Grof, influencé par les enseignements de Swami Muktananda, considère son activation comme un puissant catalyseur d’éveil spirituel et de développement psychique ; K. Ring comme Gopi Krishna ou A. Bailey, attribuent à cette énergie à la fois vitale et destructrice le pouvoir d’accélérer l’évolution non seulement de la conscience personnelle d’un individu, mais celle de toute la race humaine ; Gurdjieff, à l’inverse des théosophes, nie son caractère « libérateur » (tout comme J. Krishnamurti, Vimala Thakar ou Ramana Maharshi) et affirme de manière provocatrice que « Kundalini est une force qui a été introduite dans les hommes pour les maintenir dans leur état actuel », situation qu’il compare à celle induite par le sommeil hypnotique ou l’ensorcellement.<br /><br />Pour expliquer ces oppositions concernant le rôle de la Kundalini dans le développement humain, nous proposerons l’hypothèse suivante : il existe dans le corps trois centres dans lesquels cette Force divine, dont le déploiement a produit tous les grands sages et tous les génies de l’Histoire, peut agir afin d’éveiller l’homme à sa véritable vocation de « Fils divin » : le bassin, le cœur, et la tête ; à chaque source correspond une méthode d’éveil particulière ou « énergétique » ; l’existence d’au moins trois énergétiques différentes explique le phénomène de la « guerre des Maîtres » (Ramana Maharshi, Sri Aurobindo et Osho Rajneesh, par exemple, ne transmettent pas la même réalisation et appartiennent à des « familles énergétiques » distinctes). Nous allons maintenant étudier successivement ces trois méthodes d’Eveil singulières, qui visent chacune à la formation d’un « homme nouveau » et auxquelles nous donnerons le nom d’ « initiation tantrique » (kundalini du bassin), d’ « initiation supramentale » (kundalini de la tête), et d’ « initiation christique » (kundalini du cœur). Nous nous attacherons plus particulièrement à la description de cette dernière, qui demeure largement inconnue des chercheurs occidentaux, et nous tenterons de mettre en évidence le fait que l’Occident possède son propre ésotérisme, un ésotérisme christique, ainsi qu’une méthode d’initiation spécifique (le transfigurisme), parfaitement adaptée à la structure physiologique et mentale de l’homme occidental, et totalement indépendante des chemins et des systèmes anciens enseignés dans les religions orientales.<br /><br />Le yoga de la Force ascendante<br /><br />Originellement, le mot Kundalini appartient au lexique technique de l’ésotérisme indien et désigne l’énergie ophidienne lovée à la base de la colonne vertébrale. Les auteurs indiens lui donnent le nom de Shakti et voient en elle la véritable source de l’énergie universelle, du feu cosmique. Cette fantastique énergie, que la plupart des cultures connaissent depuis toujours et honorent sous la forme du serpent (en Inde, la Kundalini-Shakti est représentée sous la forme d’un serpent femelle ; on la dénomme aussi « Puissance du serpent »), possède deux aspects : l’un manifeste l’existence ordinaire, l’autre nous conduit à la Vérité suprême ; dirigée vers l’extérieur, elle nous permet d’explorer le monde qui nous entoure ; éveillée dans le centre de la base où elle demeure, la « Mère divine » nous révèle le monde intérieur, le monde spirituel.<br /><br />La meilleure description que nous possédions de ce processus d’éveil spécifique nous est fournie par la philosophie du yoga, et plus particulièrement du hatha yoga. Hatha en sanscrit est composé de deux mots, ha et tha, signifiant le soleil et la lune. Ces deux astres sont ici utilisés symboliquement pour représenter les deux courants nerveux circulant du côté droit et du côté gauche de la colonne vertébrale, à l’intérieur des deux nadis ou canaux subtils de pingala et ida. Le premier, masculin, créateur, est rouge et brille comme le soleil ; le second, féminin, réceptif, est jaune et diffuse une lumière semblable à celle de la lune. Leur fonction est d’assurer la circulation du prana (« souffle inspiré » ; fluide cosmique ou supracosmique) dans le corps. Quant à la nadi centrale autour de laquelle s’entrelacent les deux autres à la façon des deux serpents du caducée, elle porte le nom de sushumna et est désignée par les ésotéristes indiens comme la « rivière du Paradis » ; de couleur blanche, elle a l’éclat du diamant. Pingala et ida se croisent six fois sur la sushumna et chacun de ces points de rencontre est appelé « chakra » (il existe encore un septième chakra, distinct des six autres et relié à la pinéale). Ces « roues de feu » sont localisées respectivement à la hauteur du sacrum, du nombril, du plexus solaire, du cœur, de la gorge, du front, et au sommet du crâne. Elles tournent plus ou moins vite mais toutes dans le même sens (de gauche à droite chez l’homme spirituel, de droite à gauche chez l’homme naturel) ; la philosophie orientale symbolise ces deux mouvements de rotation par la double swastika, dont l’une, dextrogyre, représente la « roue de la vie » et l’autre, sénestrogyre, la « roue de la mort » (= croix gammée).<br /><br />La véritable fonction d’Ida et de Pingala est de conduire jusqu’à la base de l’épine dorsale les différentes énergies libérées par la maîtrise du souffle, afin d’ « exciter » la force de Kundalini qui gît là, à moitié inconsciente (les textes la représentent comme endormie au fond d’une caverne où brûle un feu à demi éteint ; l’essentiel des pratiques yoguiques consiste à souffler sur ce feu afin de le raviver). Sortant de sa léthargie, la Kundalini « se dresse en sifflant » et commence son ascension à travers la sushumna (à la manière d’un « serpent qu’agace le bâton du charmeur », dit une Upanishad) ; au cours de sa montée, elle perce les différents chakras qu’elle rencontre sur son chemin et s’unit finalement au sommet de la tête à l’Esprit universel, qui vient à sa rencontre.<br /><br /> Il convient de noter que ce type de « processus kundalinien » apparaît clairement non seulement dans la littérature indienne, d’inspiration yogique et tantrique, mais aussi dans le bouddhisme tibétain, le taoïsme, l’occultisme occidental ou le néo-occultisme du Nouvel Age, et qu’il est généralement basé sur l’utilisation de la magie sexuelle à des fins d’ « expansion de conscience » ou de « développement personnel ». Comme nous allons le voir maintenant, cette interprétation classique du processus de la libération a été contestée à notre époque par différents enseignants spirituels, dont Sri Aurobindo (1872-1950) et Jan van Rijckenborgh (1896-1968). Le premier, d’origine indienne, basa son yoga intégral sur l’éveil de la kundalini de la tête ; le second, d’origine hollandaise, enracinait sa pratique spirituelle sur l’éveil du Cœur, de la kundalini du cœur (en ce sens, il est proche de quelqu’un comme Ramana Maharshi), se situant dans la lignée des grands gnostiques occidentaux comme Paul de Tarse, Mani, Jacob Boehme ou les cathares.<br /><br />Le yoga de la Force descendante<br /><br />Aurobindo partait du principe que l’humanité était entrée depuis le début du XXì siècle dans une nouvelle phase de mutation, qui rendait caduque les anciennes méthodes d’initiation basée sur l’éveil de la kundalini dans le sacrum. Selon lui, l’ouverture des chakras, qui détermine la spiritualisation de l’homme, doit maintenant s’opérer à notre époque non plus de bas en haut (yoga de la Force ascendante) mais de haut en bas (yoga de la Force descendante). Une fois « réveillée », la force de Shiva, située au-dessus de la tête, pénètre dans le système humain par la porte de la pinéale, descend dans le canal central de la moelle épinière (sushumna) et perce, lentement et doucement, les différents chakras pour s’unir finalement avec la Mère divine, la Kundalini-Shakti, qui s’élève du bas de la colonne vertébrale à sa rencontre. L’un des avantages de cette méthode est que les centres énergétiques situés dans le bassin, vitaux et subconscients, ne s’ouvrent qu’en dernier (à l’inverse du processus tantrique), parfois même longtemps après qu’ils aient été « percés », évitant ainsi au candidat d’être confronté trop rapidement avec les forces chaotiques et sauvages de la Nature (c’est la raison pour laquelle les yogas traditionnels exigent absolument la présence d’un Maître protecteur, pour éviter à l’adepte de sombrer dans la folie ou l’autodestruction). Le but du processus révolutionnaire envisagé par Sri Aurobindo n’est donc pas seulement de « monter » pour parvenir à la libération de la conscience hors de la matière, mais au contraire de « descendre » pour transformer la Vie et la Matière jusque dans ses constituants les plus intimes (spiritualisation de la Nature)1.<br /><br />Transfiguration<br /><br />Van Rijckenborgh, de son côté, récuse les deux approches précédentes comme partielles et incomplètes et propose dans son enseignement une troisième voie, une troisième énergétique, qui unit et fusionne les deux visions précédentes. Elle mobilise trois kundalinis et non deux comme dans les autres formes de yogas, lesquelles excluent, de fait et structurellement, le pôle du cœur situé actuellement en dehors du système du « feu du serpent ». Selon le gnostique hollandais, « redresser le cœur », c’est-à-dire éveiller la kundalini dans le « sanctuaire » du cœur et replacer le centre du sentiment dans l’axe de celui de la tête et du bassin, représente la première tâche pour celui qui désire suivre le chemin de « l’initiation christique ».<br /><br />En quoi consiste cette méthode de délivrance particulière que Van Rijckenborgh nomme « Transfiguration » et définit comme : « intervertir les personnalités terrestre et céleste », ce qui implique d’abord l’éveil de cette personnalité céleste par un changement fondamental du penser, puis du désir (corps astral) et enfin une maîtrise des éthers (corps éthérique comme matrice d’un nouveau corps physique) ?2<br /><br />Pour la décrire dans son essence, prenons d’abord une image classique, celle de la métamorphose de la chenille en papillon, utilisée par de nombreuses fraternités gnostiques (en particulier, les cathares) pour exprimer le mystère de la « Grande Transformation «. Une chenille se protège de l’extérieur en s’enfermant dans un cocon ou en s’enterrant. Elle se fige en une sorte de petite momie, la chrysalide (chrysos : l’or) qui curieusement prend très vite l’apparence extérieure du futur papillon. Pendant plusieurs mois rien ne se passe, tout au moins en apparence ; puis un jour, un miracle étonnant se produit : une nouvelle créature ailée émerge du cocon en déchirant l’enveloppe rigide de la chrysalide, déploie ses ailes et s’envole. La chrysalide, l’enveloppe extérieure, avait l’air complètement inerte, comme morte. Pourtant, à l’intérieur, des changements remarquables avaient lieu. Ceux-ci peuvent être décrit de la manière suivante : la chenille et le papillon n’évoluant pas dans les mêmes espaces et ne se nourrissant pas de la même manière (une chenille mâche des feuilles, un papillon boit du nectar liquide), une transformation structurelle est nécessaire, de nouveaux organes doivent être constitués. Ceux de la chenille se dissolvent, se transforment en fluides et il ne reste plus que 7 ganglions, qui rappellent analogiquement les 7 chakras du corps astral chez l’homme ; et c’est à partir de cette matière apparemment informe mais vibrante de vie, d’informations et de conscience, de cette « tourbe alchimique «, que se forment les ailes, les yeux, les muscles et le cerveau du futur papillon. Jusqu’à la réalisation finale qui voit le papillon s’extraire de sa gangue grossière, tous les changements qui s’opèrent dans la chrysalide doivent demeurer secrets et invisibles au regard de l’observateur extérieur, afin que protégé dans la coquille qu’elle s’est fabriquée, la « nouvelle créature » puisse accomplir dans les meilleures conditions cette métamorphose, qui absorbe tout son temps et son énergie vitale.<br /><br />Le mystère du microcosme<br /><br />Cette métaphore empruntée au règne animal s’applique parfaitement et totalement à l’homme engagé dans le processus de « transfiguration », que les Evangiles canoniques et apocryphes nous relatent. Le terme « endoura », dont parle la gnose cathare, désigne le processus d’abolition ou d’annihilation de l’égo, par lequel s’opère le remplacement de l’homme naturel par l’homme spirituel. Le mot « transfiguration » se rapporte à l’épisode évangélique précédant la montée au Golgotha (littéralement, le mont du crâne), où le Christ apparaît à ses plus proches disciples dans son « vêtement de lumière » et leur dévoile sa véritable nature. D’où la parole :<br /><br />« Celui qui acceptera de perdre sa vie pour Moi [par ce processus d’abolition de l’égo], la conservera [par la transfiguration]. »<br /><br />Il s’agit là de processus complexes et subtils qui doivent s’accomplir dans le « microcosme « humain. La notion de « microcosme » (petit monde) est commune à toutes les grandes traditions spirituelles, qui voient dans le composé humain une synthèse de l’univers, un « reflet fidèle de point en point des cieux et de la terre », selon la formule manichéenne. Selon les enseignements de Van Rijckenborgh, le microcosme peut être décrit comme une sphère de conscience, multidimensionnelle, dans laquelle est gravée l’image de l’univers entier. C’est l’Homme Primordial, l’Homme parfait, l’Homme solaire, par lequel la Divinité inconnaissable se rend sensible. Au centre de cette sphère, qui est comparable à la chrysalide ou au cocon de notre exemple précédent, brûle une étincelle du Feu divin. C’est le principe central, propulseur, du microcosme, la « monade », qui contient cachée en son sein le plan de développement de l’homme total. Tout ce qui est de l’Esprit Universel se transmet à l’étincelle divine et par là au microcosme tout entier (c’est ainsi que s’accomplit le véritable devenir de la Création et de la créature).<br /><br />Le mystère de l’Esprit<br /><br />La monade ou « roue flamboyante de la Vie » a deux pôles. Le premier se trouve au centre du microcosme, à peu près à la hauteur du cœur. C’est le pôle féminin, négatif, récepteur et générateur : l’Âme, la Mère, symbolisée dans les textes alchimiques par la Lune. L’autre pôle, en liaison avec la glande pinéale, se situe au-dessus de la tête, on pourrait dire à la périphérie de la roue de feu : c’est le pôle masculin, positif, créateur et dominateur : l’Esprit, le Père, représenté par le Soleil dans les différentes mythologies. L’aspect-Père et l’aspect-Mère, l’aspect masculin et l’aspect féminin, l’Esprit et l’Âme nous sont donc très proches dans le microcosme, « plus près que les pieds et les mains », déclare Jacob Boehme, « plus proche que la veine jugulaire », dit le Coran des musulmans. C’est à ce mystère de la monade, de l’Esprit en nous, que fait allusion un ancien texte gnostique, attribué à Simon le Magicien : « En chaque être humain réside une puissance infinie qui est à l’origine de l’univers. Cette énergie extraordinaire existe sous deux formes : l’une active, l’autre potentielle. Elle demeure en chacun sous une forme latente ». Ou encore : « Il y a en en chacun [un pouvoir divin] qui existe à l’état latent… Pouvoir unique qui se divise au-dessus et au-dessous… qui est mère de soi-même, père de soi-même… qui est source du cercle entier de l’existence. »<br /><br />Selon les indications transmises par Van Rijckenborgh, le processus de rétablissement de la liaison, aujourd’hui brisée, entre les deux pôles de la monade dans les sanctuaires du cœur et de la tête (c’est là le sens vrai de la notion de « chute ») s’accomplit en trois phases, en « trois temps « selon la parole christique : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ». Et l’auteur de l’Evangile de Jean juge nécessaire de préciser « il parlait du temple de son corps « (Jean 2, 19-21). La première phase de ce Grand-Œuvre alchimique concerne la renaissance spirituelle, l’entrée de l’Esprit dans le microcosme, la seconde se rapporte à la renaissance de l’âme, à la nouvelle radiation de conscience qui prend forme dans le système du feu du serpent (le double système nerveux formé par les deux cordons du sympathique et l’axe cérébro-spinal), et la troisième a trait à la renaissance de l’être tout entier (transfiguration).<br /><br />La naissance de la Lumière<br /><br />Une ancienne légende chinoise veut que Lao-Tseu, après avoir quitté la Chine pour l’Occident, se soit métamorphosé en une grenade qu’avala, alors, la mère de Mani, Maryam (Marie). Celle-ci se retrouva enceinte et engendra le « Bouddha de Lumière «, Mani. Le récit relate que l’enfant « sortit en fendant la poitrine de sa mère «, fait qui est confirmé par un autre texte manichéen (Compendium) où il est dit que le jeune prophète est né du « sein « de sa mère, et non de son ventre. Ce principe de la « naissance immaculée » se retrouve dans la plupart des grandes traditions religieuses : les disciples du Bouddha font naître leur maître du flanc de sa mère, alors que Jésus, le futur Christ, ou Krishna, sont engendrés de manière miraculeuse d’une Vierge et viennent au jour dans une grotte.<br /><br />Ces différents récits mythiques attirent ici notre attention sur le fait suivant : pour les gnostiques, d’inspiration « christique », la naissance spirituelle s’accomplit toujours dans la « grotte » du cœur, à partir d’une force pure, non naturelle, « vierge » (= Marie ou Maya), car c’est là que siège l’étincelle divine, la flamme de la monade dans le microcosme (c’est la grande différence avec les autres énergétiques qui trouvent leur origine soit dans le sacrum, soit dans la tête). Une question se pose ici : comment le premier pôle de la monade, le rayonnement du microcosme, c’est-à-dire la force de rayonnement du noyau divin de l’Ame (Marie), va-t-il pouvoir trouver accès au cœur humain ? Ce processus de réconciliation entre Dieu (la monade) et l’homme peut être à nouveau réalisé grâce à l’existence dans notre corps de ce merveilleux « organe » réflecteur, situé au sommet du ventricule droit du cœur, que Van Rijckenborgh nomme à la suite des rose-croix classiques, « rose du cœur » ou « atome christique », et que la tradition ésotérique désigne comme le « miroir des Mystères ». Sa tâche est de permettre aux activités de l’éternité de percer dans le temps, dans la créature temporelle que nous sommes, nous, hommes terrestres et mortels. Le rayonnement du noyau du microcosme, le rayonnement du premier pôle de la monade, doit pouvoir se relier à l’atome réflecteur de notre cœur ; alors, il peut être dit que la « rose » du microcosme s’unit à la « rose du cœur ». Ainsi naît dans et autour du cœur, un seul foyer puissant d’attouchement divin.<br /><br />Lorsque la force de la Rose, de l’Esprit, peut pénétrer dans le cœur, elle influence par son activité rayonnante le thymus, glande à sécrétion interne située derrière le sternum, qui joue un rôle important dans les processus physiologiques de croissance, de défense et de régénérescence : celle-ci réagit à ce premier choc de lumière, à cette vibration nouvelle, et libère dans le sang une hormone, porteuse de nouvelles « valeurs éthériques », qui est transmise au sanctuaire de la tête par la circulation céphalique. Ainsi, une première relation s’établit entre le cœur et la tête, et des pensées nouvelles, différentes, se forment dans le champ de respiration (aura) du candidat. L’une des manifestations les plus remarquables de cette nouvelle activité de pensée, alimentée par la source du cœur, est la création et la vivification de « l’image de l’Homme immortel » (le Jumeau, le Double, l’Ange), esquisse du futur « Homme de lumière » qui se développe en dehors de la conscience ordinaire et irradie silencieusement.<br /><br />Mais, dès que cette image commence à prendre forme dans le champ aural, un conflit violent naît et se développe dans la personnalité humaine : le moi supérieur, Lucifer-Satan en nous, s’efforce, comme Hérode dans l’Evangile, de tuer “ l’enfant divin ”, de détruire dans l’œuf la forme embryonnaire appelée à la vie par le pouvoir magique de l’imagination créatrice (c’est l’épisode du Massacre des innocents). Ce moi supérieur ou « être aural » selon van Rijckenborgh peut être décrit comme un champ magnétique septuple et conscient, entourant l’étincelle d’Esprit et la personnalité. La voûte étoilée s’y projette et il possède 12 centres de force en correspondance avec les 12 constellations zodiacales. Ces douze forces du ciel microcosmique, où est inscrit le résultat des incarnations antérieures du microcosme, sont encore reliés à la personnalité par l’intermédiaire des 12 paires de nerfs crâniens dans le sanctuaire de la tête, et déterminent la qualité de l’âme, le type, le caractère, et le comportement de chacun. Seul le cœur par la présence de la Rose échappe à cette emprise totalitaire de la conscience karmique, ainsi que les deux cordons du sympathique, à droite et gauche de la colonne vertébrale, qui fonctionnent de manière automatique et sont insensibles à la volonté-moi (à la différence du système cérébro-spinal). Par cette rapide description, nous comprenons que toute perturbation induite par la force gnostique dans la personnalité est instantanément captée et transmise à l’être aural, et inversement. Ce premier enflammement du sanctuaire de la tête marque donc le début d’une lutte très particulière qui bouleverse en profondeur le système magnétique aural et annonce sa prochaine disparition, car un « nouveau ciel », un nouveau firmament de douze forces, et une « nouvelle terre », une nouvelle personnalité, doivent apparaître dans le microcosme régénéré (c’est à ce fait spirituel incontestable que Jean fait allusion lorsqu’il dit à la fin de l’Apocalypse : « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre »).<br /><br />Involution<br /><br />Si le candidat résiste aux pressions exercées par l’être aural sur sa conscience, et si cette orientation du cœur et de la tête sur le « Tout Autre » peut être maintenue suffisamment longtemps, la force-lumière, libérée par la monade et reflétée par l’atome primordial, se concentre dans l’espace libre derrière l’os frontal, entre les deux arcades sourcilières. La voie du sommet lui étant fermée, en raison de la domination exercée par l’être aural sur le cerveau, et l’axe de la moelle épinière lui étant interdit parce qu’il est l’instrument de la volonté personnelle et de la conscience-moi ordinaire, la force-lumière gnostique n’a d’autre choix que de descendre le long du cordon droit du sympathique (pingala) jusqu’au plexus sacré. Ce processus d’involution s’accomplit en cinq étapes et correspond pour le candidat à « cinq épreuves », à « cinq grands combats », se rapportant à la neutralisation du mouvement désordonné des chakras et à la maîtrise des forces qui s’y rattachent.<br /><br />Le premier chakra touché est, nous l’avons vu, celui du front : sa réorientation et sa nouvelle polarisation engendre une première rénovation des trois pouvoirs de la conscience : désir, pensée et vouloir.<br /><br />Le feu de la kundalini du cœur influence ensuite le chakra de la gorge, qui est relié au larynx et à la thyroïde, et modifie l’assimilation des forces naturelles captées par la respiration. L’une des conséquences résultant de ce processus est le renouvellement du langage, l’apparition du vrai pouvoir de la parole, que les Anciens symbolisaient par l’épée à double tranchant. A travers le larynx, situé entre la tête et le cœur, l’état réel de nos pensées et de nos sentiments se révélera, et un nouveau son se fera entendre.<br /><br />Le troisième chakra, dont l’activité est modifiée par la descente du feu gnostique, est celui du cœur. Le conflit incessant entre la tête et le cœur, entre le sentiment et la raison, est la principale cause des désordres que constatons en nous et hors de nous. Parvenir à la pureté du cœur, à la maîtrise des passions, ouvrir l’organe du sentiment à la véritable foi, à la pitié et à la compassion, est la clé du nouveau devenir humain et l’unique voie possible « pour sortir de la barbarie des idées » (E. Morin). Toutefois, ce « redressement du cœur » n’a rien à voir avec une simple modification des sentiments, ni avec un refoulement des désirs ou une émotion mystique suscitée par une expérience transpersonnelle. La Lumière divine ne pénètre que dans un sanctuaire du cœur apte à la recevoir. C’est pourquoi le chevalier spirituel qui a pu extraire l’épée de la pierre et a démontré par des actes concrets la pureté de ses intentions, reçoit ici pour mission de réaliser ce que la Langue Sacrée appelle la « fonte du Graal ». Selon Van Rijckenborgh, les trois circuits des plexus nerveux du larynx, des poumons, et du cœur, reliés aux différents chakras, forment anatomiquement une esquisse de la coupe sacrée3 : le pied du calice repose dans l’orifice cardiaque, la tige se dresse dans les poumons, et la partie haute correspond au larynx4. La construction envisagée ici n’est donc pas purement symbolique, mais correspond à une tâche bien réelle, qui consiste à rétablir organiquement l’unité entre les sanctuaires de la tête et du cœur, afin que l’Esprit universel puisse se manifester dans l’âme humaine.<br /><br />Si le feu gnostique peut franchir la porte du cœur, après avoir façonné le vase sacré dans le plus pur cristal éthérique et que celui-ci démontre qu’il est capable de supporter le contact du feu céleste, une nouvelle purification a lieu, qui concerne les fonctions du métabolisme, et en particulier le système foie-rate, l’estomac, le pancréas, les reins, les glandes surrénales. Pénétrant toujours plus profondément dans les « Ténèbres » du système humain, la vibration gnostique atteint les centres nerveux vitaux régissant les organes d’assimilation et d’épuration, et leur restitue la capacité de capter, stocker, transformer, et rayonner la lumière spirituelle. C’est à ce processus de « manducation », consistant littéralement à « manger la lumière », qu’a trait l’épisode évangélique de la Cène (voir aussi le mythe élaboré par Mani). Lorsqu’il est dit : « Prenez et mangez, ceci est mon corps » et « Buvez à cette coupe », notre attention est dirigée sur le fait que la force spirituelle (le breuvage divin), attirée et concentrée par la tête et le cœur, peut désormais influencer durablement les centres de conscience inférieurs, « là où demeure Satan/Lucifer » (Apocalypse 2 : 13), et se répandre dans tout le système nerveux (les 12 paires de nerfs crâniens, les 12 disciples). Ce phénomène de rétention de la force-lumière gnostique a pour principal effet de modifier la sécrétion interne des organes sexuels et de provoquer une réorientation totale de la force créatrice. C’est ainsi que l’homme naît véritablement de Dieu, qu’il est régénéré « non par une semence corruptible [comme c’est le cas dans l’initiation tantrique, l’occultisme ou le mysticisme5] mais par une semence incorruptible » (1 Pierre 1 : 22-23), celle de la rose du cœur (c’est l’Eros de Platon).<br /><br />Quand les chakras du plexus solaire et du nombril sont conquis, le courant christique pénètre jusqu’au sacrum, où siège le « serpent lové », la fameuse Kundalini-Shakti des ésotéristes indiens. C’est là, à la base de la colonne vertébrale, au « pôle sud « du système cérébro-spinal, qu’a lieu le combat contre le Dragon, gardien des Enfers, contre « le serpent ancien qui est le diable et Satan » (Apocalypse 20 : 2) ; c’est ici, au fondement même du système humain, que se livre la « Grande Guerre » contre les forces du passé, du karma accumulé au cours des incarnations successives du microcosme, et les « esprits de l’air », les puissances invisibles qui règnent dans le domaine des morts (sphère réflectrice). Nous comprenons par cette description que l’initiation christique diffère fondamentalement des autres méthodes, occultes, mystiques et magiques, qui prennent pour point de départ l’éveil de la kundalini du bassin non purifiée, et s’efforcent de la faire monter vers le sommet de la tête, afin d’élargir le champ de la conscience et de dissoudre le Moi. Contrairement à ce que croient beaucoup de chercheurs, victimes d’eux-mêmes et des enseignants en qui ils placent inconsidérément leur confiance, ce type de pratiques n’aboutit en définitive qu’à un renforcement de la liaison avec l’être aural et à un adombrement de la conscience.<br /><br />Evolution et révolution<br /><br />Lorsque le mélange et la fusion des deux Feux peut être réalisée, au terme d’un processus de purification long et difficile (pensons ici aux différentes phases du Grand Œuvre alchimique), que l’âme nouvelle est totalement libérée du passé et de ses influences, nous voyons le courant de force-lumière remonter par le cordon gauche du sympathique (ida) et revenir à son point de départ, derrière l’os frontal, entre les deux arcades sourcilières. Un nouveau feu du serpent, formé par les deux cordons du sympathique, se dresse au centre du microcosme ; une âme nouvelle, la merveilleuse fleur d’or, rayonne du milieu du front vers l’extérieur ; le sens de rotation inversé des chakras (mouvement dextrogyre) témoigne de sa « conversion » aux valeurs de la Vie nouvelle.<br /><br />Enfin, c’est la percée vers la pinéale, le chakra-couronne : la troisième source de Kundalini s’ouvre, et la lumière spirituelle embrase le système cérébro-spinal, expulsant ainsi de sa demeure l’ancien moi, le feu-serpent naturel. A cet instant, pingala, ida et sushumna s’unissent et se fondent en une tri-unité parfaite ; un nouveau corps de lumière, glorieux, se forme, constitué d’éthers purs en provenance de la Surnature. Le triple temple de l’Origine est maintenant reconstitué grâce à la force de Kundalini et un nouveau « fils des Serpents » fait son apparition dans le monde. Conscient du prodige de l’unification qui s’est accompli en lui, il peut, comme le Christ-Jésus, témoigner de ce fait : « Le Père et moi sommes un ; Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier. »<br /><br />1. Ce processus est décrit explicitement par Satprem dans son livre : Sri Aurobindo ou l’aventure de la conscience, (Buchet/Chastel, 1970), p. 67-68 ; 46-47.<br /><br />2. Concernant une description détaillée de ce processus, voir les ouvrages suivants de J. van Rijckenborgh : Un homme nouveau vient ; La Gnose des temps présents ; La Gnose universelle ; Réveil. Ces différents ouvrages sont distribués en France par les Editions du Septénaire, et sont disponibles à l’adresse suivante : rue Tourtel Frères, 54116 Tantonville ; tel : 03 83 52 46 17 ; fax : 03 83 52 53 22 ; e-mail : editions.Septenaire@wanadoo.fr<br /><br />3. Les plexus, répartis dans le corps en sept groupes de sept, sont des enchevêtrements de filets nerveux formant des sortes de nœuds ou ganglions, en relation avec les chakras et les glandes à sécrétion interne. Du fait qu’ils ne peuvent être observés par les sens ordinaires ou au microscope, aucun manuel d’anatomie classique ne les mentionne.<br /><br />4. Cf. La Gnose universelle, p. 138.<br /><br />5. Voir ici le témoignage de Gopi Krishna, dans Kundalini – Autobiographie d’un éveil, J’ai Lu, coll. Aventure secrète.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div>
</div></div></div></div>Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-42882437487489625862015-03-11T06:26:00.004+01:002017-04-27T11:12:23.927+02:00"LES DIX VALEURS PRIMORDIALES DES INDIENS KOGIS"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbGbEHiRKyUEx1EZN7xHU4qFJka_lUcPnU5GmdEfs_AStPigopYypdn_bnORdZv1_F2Kn5nLxfxzF8N_4gdyFyL5IHNEdvTT3omRKoo4W_Cp23EsOQ_SP2bsUMBz9wgML5M4EKvRFwPS8B/s1600/41057.jpgXXXXXXXX.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbGbEHiRKyUEx1EZN7xHU4qFJka_lUcPnU5GmdEfs_AStPigopYypdn_bnORdZv1_F2Kn5nLxfxzF8N_4gdyFyL5IHNEdvTT3omRKoo4W_Cp23EsOQ_SP2bsUMBz9wgML5M4EKvRFwPS8B/s1600/41057.jpgXXXXXXXX.jpg" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Voici les 10 valeurs primordiales des indiens kogis aux « petits frères » du monde moderne…</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b>1) Une mémoire collective:</b></span><br />
<span style="color: #444444;">Ils se racontent leur histoire et ne l’écrivent pas. Ils discutent longuement et prennent des décisions pour le futur en fonction de leurs expériences passées.<br />Citation Kogis :<br />« Nous devons apprendre à écouter les anciens, à les respecter comme nous respectons nos enfants, nos épouses. Pour cela, il faut être humble, apprendre à aimer. Les Kogis doivent se respecter et s’aimer: comme ils respectent et aiment la nature. » M.M Dingula.<br /><br /><b>2) Une forte convivialité:</b><br />Les Kogis parlent beaucoup, pour mieux se comprendre, éviter les conflits… Ainsi, leurs relations sociales sont fortes et harmonieuses.<br />Citation : » Nous sommes frères, nous sommes égaux entre frères, les jeunes et les anciens. Lorsque nous mangeons, nous ne mangeons pas chacun dans son coin comme les petits frères, c’est trop triste d’être seul. Quand il n’y a pas beaucoup à manger, on partage ce qu’il y a. Il faut toujours essayer d’aider l’autre, l’accompagner pour qu’il soit bien. » Conchacala.<br /><br /><b>3) Une finalité d’équilibre:</b><br />Pour les Kogis, l’équilibre est partout : équilibre de soi, de soi avec les autres et de soi avec le monde et la nature.<br />Citation : » Les petits frères ne savent pas ce qui signifie l’idée de justice, d’équilibre. Ils font des trous, ils causent des dégâts partout, ils coupent des arbres, sans savoir, sans comprendre, ils sont aveugles, ils ne voient pas et n’entendent pas, alors les problèmes arrivent. » M.M Dingula<br /><br /><b>4) Un temps cyclique:</b><br />Pour les Kogis, le temps est cyclique. Chaque année, les étapes fondamentales de la vie sont marquées pas un rituel, une cérémonie.<br />Citation : « Au début, nous sommes petits enfants, peu à peu, nous devenons grands, puis nous finissons par revenir vers la Mère (la Terre) pour mourir… » M.M Dingula<br /><br /><b>5) L’appartenance à un lieu:</b><br />Les Kogis, et tous les peuples racines appartiennent à un lieu et portent cet endroit dans leur coeur.<br />Citation : » Pour nous, ce n’est pas simplement un territoire, c’est le coeur du monde, de la vie, c’est comme un corps vivant.. » MM.Dingula<br /><br /><b>6) Des lois fondés sur le vivant:</b><br />Les Kogis vivent en relation permanente avec la nature et le vivant. Leurs lois sociales et politiques sont basées sur l’observation de la nature.<br />Citation :<br />« Nous devons écouter les voix de la nature. Si on écoute pas, chacun va de son côtés et sans direction, cela ne peut pas aller. Pour nous, la nature est comme vos livres, tout y est écrit. Essayez de comprendre que la mère terre, c’est la justice, l’équilibre. » MM.Baro<br /><b><br />7) Une association des contraires:</b><br />Pour les Kogis, il n’y a pas de bien et de mal dans la vie. Mais il y a des principes opposés : le jour et la nuit, le féminin et le masculin, le haut et le bas..<br /><br /><b>8) Un pouvoir canalisé:</b><br />Chez les Kogis, il n’y a pas de « chef » ( c’est pareil dans tous les peuples racines ). Les décisions sont prises tous ensemble, après avoir longuement parlé dans la « Nuhé ».<br />Citation : « Dans la Nuhé, on peut pas se disputer, on vient pour discuter de choses importantes… » MM.Dingula<br /><b><br />9) Une parole partagée en permanence:</b><br />C’est la première chose qui frappe quand on arrive chez les Kogis : chacun demande qu’on lui répète notre histoire. La culture orale inspire bien tant leurs activités quotidiennes que leurs rituels sacrés.<br /><b><br />10) Une prédominance de l’invisible:</b><br />Chez les Kogis, c’est « Aluna », la pensée ou l’énergie qui a crée le « vivant ». Certains enfants sont sélectionnés pour être « Mamu »; leur éducation vise à rentrer en relation avec l’esprit de chaque chose. Lorsque leur enseignement prend fin, le Mamu qui a accompagné son élève prononce alors la phrase rituelle :<br /><br /><b>« Tu as à voir à travers les montagnes, à travers le coeur des hommes, tu as appris à regarder au-delà des apparences, maintenant tu es un mamu. » MM.Dingula</b></span><br />
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<a href="http://r-eveillez-vous.fr/les-10-valeurs-primordiales-des-indiens-kogis/"><b><span style="color: purple;">http://r-eveillez-vous.fr/les-10-valeurs-primordiales-des-indiens-kogis/</span></b></a><br />
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<b><span style="color: purple;"> </span></b></div>
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<div style="height: 0; padding-bottom: 75.0%; position: relative;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/JkXgAYaiXFI?ecver=2" style="height: 100%; left: 0; position: absolute; width: 100%;" width="480"></iframe></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-11499915282752671982015-02-22T04:12:00.017+01:002021-12-05T07:36:23.221+01:00"LA RESPIRATION HOLOTROPIQUE"<div style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgz5UWfyhj7TuW3NWZsf3iivzBUFZFg9wlCPMnVxnYSY9kU0pVgxg3K6eK0oZ_Z0mTuKVNP5fmDQWpOMhpK4OzuWdcuKYuP74JNBjhqv32ebnWgwDbXdUylbnQWlSO1Q2ctXhSwIkTPVZzj/s350/indexXXXXXXX.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="218" data-original-width="350" height="249" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgz5UWfyhj7TuW3NWZsf3iivzBUFZFg9wlCPMnVxnYSY9kU0pVgxg3K6eK0oZ_Z0mTuKVNP5fmDQWpOMhpK4OzuWdcuKYuP74JNBjhqv32ebnWgwDbXdUylbnQWlSO1Q2ctXhSwIkTPVZzj/w400-h249/indexXXXXXXX.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Résumé : Le Dr Grof, psychiatre et érudit, chercheur mondialement reconnu pour ses travaux innovateurs sur la conscience humaine et les états non-ordinaires de conscience, a créé cette méthode d'auto-exploration à partir du chamanisme traditionnel et de ses propres découvertes.<br /></div><div style="text-align: left;">
La technique combine d'une manière particulière une respiration profonde avec des musiques spécifiques et un travail corporel si nécessaire. En élevant puissamment les niveaux d'énergie physique et psychique, elle peut nous mener d'une manière immédiate et avec une grande justesse au cœur de nous-mêmes, et nous permettre de vivre des expériences particulièrement transformatrices et libératrices au niveau physique, émotionnel, affectif, et spirituel.<br /></div></div><div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Cette technique simple, ne nécessitant aucune compétence particulière, ne permettant aucune intrusion d'autrui dans une expérience qui est strictement personnelle, développe la conscience de soi, la conscience du monde et de ses réalités, à leur plus haut niveau. Elle repose sur une confiance absolue dans le potentiel de guérison contenu dans notre propre psychisme, sorte de " guérisseur intérieur " à la sagesse infinie qui mène chaque individu vers son être profond.<br />
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<b>La Respiration Holotropique de Stan Grof,<br />Ecole de la Confiance et du Lâcher-prise…</b><br />
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Au début des années 80 , Stanislav Grof, psychiatre, chercheur et érudit, mondialement reconnu pour ses travaux innovateurs sur la conscience humaine et les états non-ordinaires de conscience, mit au point avec son épouse Christina une approche de la psychothérapie et de l'auto-exploration qu'ils nommèrent " Holotropic Breathwork™". En France, on parle de " Respiration Holotropique "(RH).<br />
La RH, qui intègre certains éléments du chamanisme, ainsi que divers aspects des traditions spirituelles et de la psychologie des profondeurs, donne accès très naturellement à des états modifiés de conscience particuliers, que Grof nomme " holotropiques " du fait qu'ils nous permettent d'accéder à une connaissance beaucoup plus complète de la réalité, donc de nous-mêmes et du monde, et qu'ils favorisent grandement l'accès à la paix intérieure et à la complétude. (Cf. articles ). Le mot " holotropique " est issu de racines grecques :<br />
holos signifie totalité, ensemble, et trepeïn, qui se dirige vers.<br />
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Cette méthode d'exploration de soi associe d'une manière particulière une respiration profonde avec des musiques spécifiques et un travail corporel. Simple et efficace, elle a depuis vingt ans fait ses preuves dans le monde entier. De fait, en élevant puissamment les niveaux d'énergie physique et psychique, la respiration peut nous mener d'une manière immédiate et avec une grande justesse au cœur de nous-mêmes, et nous permettre de vivre des expériences particulièrement transformatrices et libératrices au niveau physique, émotionnel, affectif, et spirituel.<br />
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<b>Nouvelles Perspectives pour la Psychothérapie et l'Auto-exploration</b><br />
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La RH ne nous révèle pas seulement les sources périnatales et transpersonnelles de nos troubles émotionnels et psychosomatiques, sources qui restent généralement inaccessibles aux thérapies verbales de type psychanalytique. Elle nous donne également l'accès à de nouveaux mécanismes de guérison très efficaces sur les niveaux les plus profonds de la psyché.<br />
Dans un état de conscience modifié par la respiration, tout se passe comme s'il y avait activation d'une sorte de " radar intérieur", qui sélectionne et fait automatiquement émerger les contenus inconscients ayant la plus forte charge émotionnelle, et étant les plus aptes à être " traités " maintenant. Puis, en favorisant une décharge énergétique parfois considérable, la RH permet vraiment de revisiter d'une manière extraordinairement authentique des événements irrésolus et non intégrés de notre passé, et ce " revécu " peut aboutir à la compréhension, à l'intégration, et à la guérison du traumatisme initial.<br />
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<b>Où chercher l'inspiration…</b><br />
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Dans sa recherche d'une méthode efficace permettant d'utiliser au mieux le potentiel de guérison du souffle, Stan Grof est arrivé à la conclusion qu'il était simplement suffisant de respirer plus vite et plus efficacement que d'habitude, en se concentrant sur le processus intérieur.<br />
Au lieu d'insister sur une technique précise de respiration, comme c'est le cas avec la technique du rebirth, nous suivons, même dans ce domaine, la stratégie générale du travail holotropique, qui consiste avant toute chose à faire confiance à la sagesse intrinsèque du corps et à suivre les indications provenant de notre monde intérieur. Nous encourageons donc les gens à commencer la séance avec une respiration plus rapide et approfondie. Puis, une fois dans le processus, ils trouvent leur propre rythme et leur propre manière de respirer.<br />
Maintes fois, nous avons pu observer, comme Reich et Grof, que les résistances et les défenses psychologiques sont associées à un blocage respiratoire, et observer aussi que l'augmentation volontaire de la fréquence respiratoire conduit habituellement à un relâchement de ces défenses, mène à une libération, et favorise l'émergence de matériaux inconscients (et supraconscients).<br />
Bien évidemment, à moins que l'on ait pu observer ou expérimenter soi-même ce processus, il est difficile de croire à la puissance et à l'efficacité incroyables de ce travail uniquement sur des bases théoriques.<br />
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<b>Le Potentiel Curatif de la Musique</b><br />
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Dans la Thérapie Holotropique, l'effet de modification de la conscience par la respiration est potentialisé par des musiques évocatrices. Comme la respiration, la musique fut utilisée pendant des millénaires comme outil essentiel des rituels et pratiques spirituelles. Les archives anthropologiques de différentes cultures contiennent d'innombrables exemples de méthodes inductrices de transe d'une puissance extraordinaire, combinant musique instrumentale, chants et danses.<br />
Les musiques - soigneusement sélectionnées - peuvent avoir différentes fonctions importantes. Elles peuvent mobiliser des émotions associées à des souvenirs enfouis dans l'inconscient, les amener à la surface, et faciliter leur expression. Elles peuvent aider à ouvrir les portes de l'inconscient, intensifier et approfondir le processus thérapeutique, et également fournir un contexte significatif à l'expérience. Le flot continu de musique crée une vague porteuse qui aide le sujet à se mouvoir à travers des expériences difficiles - voire certaines impasses -, et à surmonter ses défenses psychologiques, à s'abandonner, et à lâcher-prise.<br />
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<b>Un Travail Corporel Original</b><br />
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Les tensions que nous portons dans notre corps peuvent être libérées de deux manières différentes. La première correspond à une catharsis : décharges d'énergies physiques refoulées (tremblements, crispations, mouvements corporels spectaculaires, toux,vomissements), ainsi que libération d'émotions bloquées (pleurs, cris, ou autres types d'expression vocale). Dans le second mécanisme, qui semble plus intéressant et plus efficace, les tensions profondes font surface sous forme de contractions musculaires transitoires d'une durée variable. En maintenant ces contractions pendant de longs moments, l'organisme consomme d'énormes quantités d'énergie auparavant refoulées, et simplifie son propre fonctionnement en se débarrassant de celles-ci. La relaxation profonde qui suit habituellement cette intensification temporaire des anciennes tensions, témoigne de la nature curative de ce processus.<br />
<br />
Dans de nombreux cas, les émotions difficiles et les manifestations physiques qui émergent de l'inconscient durant les séances se résolvent automatiquement, et les " respirants " finissent leur séance dans un état de relaxation profonde. Si ce n'est pas le cas, les accompagnateurs offrent aux participants une forme spécifique de travail corporel qui les aide à mieux terminer leur séance. La stratégie générale de ce travail particulier est de proposer au " respirant " de concentrer toute son attention sur la zone corporelle où subsiste un problème, et de faire tout ce qu'il peut pour intensifier les sensations physiques présentes. Le thérapeute peut alors l'aider à intensifier encore davantage ces sensations par des interventions appropriées. Tandis que toute l'attention du " respirant " se trouve concentrée sur la zone énergétiquement chargée, il est encouragé à s'exprimer le plus spontanément possible. Cette réponse ne doit pas résulter d'un choix conscient de sa part, mais être totalement déterminée par le processus inconscient. Elle prend souvent, d'ailleurs, une forme très surprenante et absolument inattendue - cri d'un animal particulier, expression en langues ou dans une langue étrangère inconnue, charabia, ou babillage d'enfant, etc…. Des réactions physiques complètement inattendues sont également très fréquentes : tremblements violents, secousses, toux, vomissements, voire mouvements typiques d'animaux. Il est alors essentiel que les accompagnateurs ne fassent qu'encourager ce processus, et s'abstiennent d'appliquer une quelconque technique provenant d'une école particulière de psychothérapie. Ce travail continue jusqu'à ce que l'accompagnateur et le " respirant " aient le sentiment partagé que la séance est terminée de manière satisfaisante.<br />
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<b>Contact Physique Nourrissant</b><br />
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Dans le travail de respiration holotropique, nous utilisons aussi une autre forme d'intervention physique conçue pour fournir un soutien à niveau profond préverbal.<br />
De nombreuses personnes ont des histoires de privation affective, d'abandon, de rejet par autrui, qui aboutissent à une grande frustration de besoins absolument essentiels. La seule manière de guérir ce type de traumatisme est d'offrir une expérience corrective sous la forme d'un contact physique maternant et rassurant dans un état de conscience holotropique. Pour que cette approche soit efficace, il est nécessaire que l'individu ait profondément régressé au stade infantile de son développement où le traumatisme est survenu. En fonction des circonstances et d'un accord préalable, ce soutien physique peut aller d'un simple contact, pouvant consister à tenir la main ou caresser le front, jusqu'à un contact corporel entier.<br />
L'utilisation d'un contact physique maternant et rassurant est un moyen très efficace de guérir certains traumatismes affectifs précoces. Cependant, cela nécessite de suivre des règles très strictes sur le plan éthique. Avant la séance, il est nécessaire d'expliquer aux " respirants " les raisons d'être d'une telle technique, et de recueillir leur accord vis-à-vis de son utilisation.<br />
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<b>Déroulement des Séances Holotropiques</b><br />
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La nature et le cours des séances holotropiques varient considérablement d'une personne à une autre, et chez une même personne lors de séances successives. Certains individus restent entièrement calmes, presque sans aucun mouvement. Ils peuvent vivre des expériences très profondes, et pourtant donner l'impression à un observateur extérieur qu'il ne se passe rien, ou qu'ils dorment. D'autres sont agités et font l'expérience de secousses violentes, de mouvements complexes de torsion, roulent et s'agitent dans tous les sens, prennent la position foetale, se comportent comme des enfants luttant dans le canal de naissance, agissent et se comportent comme des nouveaux-nés. Parfois, les gestes et les mouvements peuvent être très spécifiques - mouvements d'animaux particuliers (et cris correspondants), postures de yoga, etc….<br />
La qualité des émotions observées lors de sessions holotropiques peut s'étendre d'un extrême à l'autre : sentiments de béatitude, de paix profonde, de sérénité, de grâce, d'unité cosmique, voire d'extase, mais aussi, épisodes de terreur, culpabilité dévorante, agressivité meurtrière, etc…. L'intensité de ces émotions extraordinaires transcende tout ce qu'il est possible d'imaginer ou d'expérimenter dans l'état ordinaire de conscience de tous les jours. Ces états émotionnels extrêmes sont habituellement associés à des expériences périnatales ou transpersonnelles.<br />
On retrouve aussi une qualité d'émotion moins extrême et plus proche de ce que nous connaissons au quotidien - colère, anxiété, tristesse, désespoir, sentiments d'échec ou d'infériorité, de honte ou de dégoût, sentiments de bonheur, satisfaction affective, joie, épanouissement sexuel, augmentation globale de l'énergie vitale. Ces émotions sont habituellement liées à des souvenirs biographiques : expériences traumatisantes de la petite enfance, de l'enfance, et de périodes ultérieures de la vie.<br />
La séance peut aussi mener directement à une relaxation profonde, à un sentiment d'expansion et de bien-être, à des visions de lumière. Le respirant peut être submergé de sentiments d'amour et vivre une expérience de nature mystique avec les autres, la nature, le cosmos et Dieu. Ces états surviennent souvent à la fin des séances, après les diverses épreuves que contient l'expérience.<br />
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Le résultat habituel d'une séance de respiration holotropique consiste en une libération émotionnelle et une relaxation physique très profonds. Après une séance réussie et bien intégrée, de nombreuses personnes témoignent qu'elles se sentent plus détendues qu'elles ne l'ont jamais été au cours de leur existence.<br />
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<b>Dessin du Mandala et Groupe de Partage</b><br />
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Lorsque la séance est achevée, et permet au " respirant " de revenir à un état de conscience ordinaire, son partenaire l'accompagne dans une pièce, où il trouvera des pastels, de la peinture à l'eau, et de grandes feuilles de dessin. Il lui est proposé de s'asseoir, de méditer sur l'expérience, puis de trouver un moyen d'exprimer ce qui s'est passé durant leur séance. On peut aussi travailler avec de l'argile.<br />
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Plus tard dans la journée, les " respirants " apportent leurs " mandalas " à la séance de partage, au cours de laquelle ils pourront parler de leurs expériences. Les animateurs les encourageront au maximum à s'exprimer avec ouverture et honnêteté. Le partage en groupe du contenu des séances conduit les participants à se rapprocher, et permet de développer la confiance et le sentiment de fraternité à un très haut niveau, ce qui, bien sûr, approfondit et accélère le processus thérapeutique.<br />
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<b>Potentiel transformateur de la Respiration Holotropique</b><br />
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Les effets de la respiration holotropique sont souvent spectaculaires et reliés significativement à des expériences précises vécues pendant les sessions. En dix ans d'animation de stages, j'ai vu de nombreux participants sortir de dépressions qui duraient parfois depuis des années, surmonter diverses formes de phobies, se libérer de sentiments irrationnels épuisants, et améliorer radicalement leur estime d'eux-mêmes et leur confiance en eux. J'ai également été témoin de nombreuses fois d'améliorations radicales et durables, voire de guérisons complètes, de troubles psychosomatiques parfois sévères - migraines, asthmes, ou douleurs musculaires chroniques, etc….<br />
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A ceux qui se sentent perdus, qui ne savent plus très bien ce qu'ils veulent, ce qu'ils ressentent, ce dont ils ont besoin, de quoi ou de qui ils dépendent, dont la vie semble bloquée par un manque de confiance en eux-même, par le manque d'énergie et d'élan vital, par divers problèmes psychosomatiques, par toutes sortes de peurs…A ceux qui sont confrontés à des difficultés relationnelles, à des crises douloureuses - conflits, deuils, chômage, retraite, ruptures, solitude, mal-être général, non-sens…A ceux qui souhaitent mieux se connaître, développer leurs potentiels, débloquer et libérer leur énergie vitale, qui sont en quête d'un mode de vie plus satisfaisant et plus libre sur le plan physique, émotionnel, intellectuel, affectif et relationnel… le travail de Respiration Holotropique permet de faire l'expérience simple et courageuse d'un vrai face-à-face avec eux-mêmes, en prenant le temps de se rencontrer tel(le) qu'ils(elles) sont aujourd'hui, en apprenant à lâcher-prise… pour écouter leur propre sagesse intérieure.<br />
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En se laissant simplement guider par son propre corps et son inconscient, chacun peut apprendre à observer ce qui se passe en lui-même, à tous les niveaux de son être, cesser peu à peu d'avoir peur de souffrir, et aussi de souffrir d'avoir peur. En apprenant à accepter sa propre réalité, il peut entrer, à son propre rythme, dans un processus de transformation très profond et très bénéfique.<br />
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<b>Pour une Thérapie du Corps, de l'Ame, et de l'Esprit Stanislav Grof et le Potentiel de Guérison des Etats de Conscience Holotropiques</b><br />
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Partout dans le monde, partout autour de nous, les systèmes de pensée, qu'ils soient d'ordre économique, social, politique, religieux, ou bien psychologique, montrent leur impuissance à sortir le monde de sa violence et de sa cupidité, malgré les efforts actifs et sincères de millions de personnes. Depuis les origines de l'humanité, nos parents et nos ancêtres ont déjà expérimenté à peu près tout ce qu'il est possible de penser, de dire, de faire, ou de subir, en termes de guerre et en termes de paix. En clair, que nous l'admettions ou non, nous sommes tous issus d'une longue lignée d'hommes et de femmes ayant chassé, cueilli, cultivé, construit, soigné, souffert, aimé, et donné le meilleur d'eux-mêmes, mais ayant aussi convoité le bien d'autrui, volé, détruit, blessé, tué, haï, imposé ce qu'ils avaient de pire, et fait souffrir les autres.<br />
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Apparemment donc, l'histoire humaine semble mêler contradictoirement évolution et perpétuel recommencement. De fait, les parents continuent de transmettre à leurs enfants le pire comme le meilleur, au gré des circonstances, en un mouvement continuel paraissant se répéter sans cesse, et semblant paradoxalement s'inscrire dans un processus évolutif.<br />
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Qu'est-il possible d'entreprendre comme thérapie pour dépasser ce paradoxe et retrouver l'unité qui, elle seule, nous apportera la paix intérieure, et donc œuvrera pour la paix du monde ? Que s'est-il passé depuis Freud ? Que signifie " travailler sur soi " en 2003 ? Quelles sont aujourd'hui les nouvelles propositions de psychothérapie?<br />
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<b><br />Sigmund Freud : une Psychologie limitée au domaine Personnel</b><br />
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Freud, inventeur de la psychologie moderne, fut le fils d'une époque profondément matérialiste et athée, qui vit naître la psychiatrie moderne, abusivement médicalisée, car dominée par une médecine exclusivement préoccupée par le corps. Il avait compris et enseigné que l'homme se trouve embarqué dans deux sortes d'existences très différentes : le monde de la vie personnelle, qui est celui de ses désirs, et celui d'une vie qui le dépasse totalement, et qui ne tient pas compte de sa propre volonté.<br />
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Mais, sans doute insuffisamment conscient de l'influence de la naissance sur les choix existentiels de l'individu, Freud semble avoir conservé toute sa vie la vision noire et pessimiste d'un homme coincé entre un gigantesque réservoir de pulsions inconscientes qui ne demandent qu'à s'exprimer, et une instance de contrôle, qu'il nomma " surmoi ", qui sert à filtrer ou réprimer ce qui cherche à émerger de ce réservoir. Pour Freud, il n'y avait d'inconscient qu'au niveau individuel, et sa psychologie ne concernait que l'histoire post-natale de l'individu, le nouveau-né étant censé être vierge de tout traumatisme. Il parlait donc d'" Inconscient Individuel ".<br />
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De blessures psychiques en blessures psychiques, le " moi ", ou conscience d'être au monde, se construit une sorte de faux-moi, nommé " ego ", qui représente et cumule tous les mécanismes de défense mis en place par l'individu pour se protéger de la souffrance du manque d'amour. L'ego est donc pris en tenaille entre la montée à la conscience des pulsions inconscientes et un " surmoi " qui ne peut pas les accepter. De plus, la non-résolution par Freud de sa propre problématique de naissance semble aussi avoir limité au domaine de la sexualité sa vision des besoins primitifs de l'homme. <br />
<br />
Pourquoi toutes ces limites ? Il faut savoir qu'à ses débuts, Freud utilisa l'hypnose afin d'accéder à l'inconscient de ses patients. Ses conceptions initiales furent largement inspirées par un travail avec une patiente qui souffrait de graves symptômes d'hystérie, et qui, durant les séances d'hypnose, fit l'expérience d'états de conscience très profonds, qui lui permirent de régresser dans son enfance et de revivre diverses mémoires traumatiques sous-tendant ses troubles. Elle fut tellement soulagée par ces expériences que Freud recommanda comme traitement des névroses toute forme de travail permettant la libération émotionnelle des traumatismes anciens.<br />
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Plus tard, il changea radicalement de stratégie en délaissant l'expérience émotionnelle directe vécue en état non-ordinaire de conscience. Il insista davantage sur l'analyse intellectuelle et sur les fantasmes oedipiens, plutôt que sur le travail émotionnel et le revécu conscient des traumatismes réels. Rétrospectivement, il semble que ces choix ne furent pas très heureux, entraînant dans une mauvaise direction la psychothérapie occidentale pendant les cinquante ans qui suivirent. Si la thérapie verbale se montre utile par les enseignements qu'elle apporte sur le plan personnel et interpersonnel, et si elle permet d'améliorer les capacités de communication, elle se montre tout à fait inopérante vis-à-vis des blocages énergétiques et émotionnels, et des traumatismes qui sous-tendent de nombreux troubles émotionnels et psychosomatiques.<br />
Suite à ces nouvelles orientations, pendant la première moitié du vingtième siècle, la psychothérapie devint pratiquement synonyme d'échange verbal face à face, de psychanalyse sur le divan..<br />
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<b><br /></b><b>De Jung à Grof : avènement d'une Psychologie Transpersonnelle</b><br />
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Contemporain et disciple de Freud, Carl Gustav Jung, ouvrant la psychologie freudienne au monde des archétypes et à la dimension mystique, contribua largement à réintégrer la psychologie dans une dimension plus large et correspondant davantage à la réalité humaine. Il développa donc la notion d'" Inconscient Collectif ", rassemblant toutes les mémoires de l'humanité.<br />
<br />
Puis, dans les années 50, un groupe de psychologues américains mené par Abraham Maslow, insatisfait par le comportementalisme et la psychanalyse, lança un mouvement révolutionnaire, la psychologie humaniste. En très peu de temps, ce mouvement devint très populaire et donna naissance à toute une gamme de thérapies fondées sur des principes entièrement nouveaux. Tandis que les psychothérapies traditionnelles utilisaient principalement des moyens verbaux et une analyse intellectuelle, ces nouvelles thérapies, insistaient davantage sur l'expérience directe et l'expression des émotions.<br />
<br />
Elles proposaient diverses formes de travail corporel faisant partie intégrante du processus thérapeutique, par exemple la gestalt-thérapie. Mais les innovations les plus radicales résultèrent d'approches tellement puissantes qu'elles en venaient à modifier profondément l'état de conscience des patients, comme la thérapie psychédélique, la thérapie primale, le rebirth et quelques autres.<br />
<br />
Dans les années 80, alliant les plus récentes découvertes de la recherche moderne sur la conscience à des méthodes de guérison traditionnelles multi-millénaires comme le chamanisme, Grof mit au point avec son épouse Christina le travail de Respiration Holotropique, méthode facilitant l'accès à de profonds états de conscience par des moyens très simples - une combinaison de respiration consciente, de musiques évocatrices, et de travail corporel. Grof désigne ces états de conscience particuliers par le mot " holotropique ", qui signifie " aller vers la complétude, accéder à une vision élargie de la réalité ".<br />
<br />
L'induction d'états holotropiques est une pratique dont on retrouve les traces dès l'aube de l'humanité avec le chamanisme, qui est certainement le mode de guérison le plus ancien, et qui date probablement d'au moins 40 000 ans. Les moyens utilisés étaient très variés : le souffle (chez les hindous, les bouddhistes,…), la danse des derviches tourneurs ou des lamas, le jeûne, la prière, les substances psychédéliques (plantes hallucinogènes) etc… Selon Grof, les états holotropiques révèlent une sorte d'" esprit primordial " de l'humanité, transcendant race, sexe, culture, et pays. On les utilisa dans toutes les cultures : chez les Egyptiens, les Grecs (par exemple dans les Mystères d'Eleusis), les soufis de l'Islam, les Esséniens (exercices respiratoires et immersion), dans différents types de yoga et de méditation hindous et bouddhistes, chez les Chrétiens (exercices d'Ignace de Loyola), et dans bien d'autres traditions encore.<br />
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Ces états holotropiques semblent mettre en marche une sorte de " radar intérieur " faisant venir automatiquement à la conscience les contenus de l'inconscient ayant la plus forte charge émotionnelle ou énergétique, ce que ne permettent pas les psychothérapies purement verbales. Les expériences associées aux états holotropiques couvrent tout le spectre des émotions et des sentiments humains, de sensations d'extase profonde à des épisodes de terreur, en passant par la colère, le désespoir, la culpabilité,…et permettent d'accéder à une compréhension psychologique profonde de ce que nous sommes. Ainsi, il est possible, par exemple, de vivre des expériences extra-sensorielles (télépathie, médiumnité), de découvrir ce qui semble pouvoir être interprété comme des mémoires de vies antérieures, de percevoir les sensations énergétiques des corps subtils, de comprendre intuitivement des symboles universels, et bien sûr, d'avoir des éclairages extraordinaires sur des problèmes psychologiques très enfouis dans l'inconscient.<br />
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Grof est donc allé encore plus loin que Jung et tous ses successeurs. Il a découvert, au-delà des archétypes jungiens et des différentes mythologies, un univers illimité d'expériences possibles dans la conscience, qui transcendaient les limites de l'ego personnel, et furent donc nommées " expériences transpersonnelles ". Ces expériences inaugurent tout un champ de découvertes potentielles pour le monde de la psychologie.<br />
<br />
Suivant une méthodologie scientifique parfaitement rigoureuse, Grof a également confirmé grâce aux états de conscience holotropiques ce qu'avaient découvert de nombreux successeurs de Freud, à-savoir l'importance primordiale du traumatisme de naissance, donc du domaine " périnatal ", vis-à-vis du psychisme. Il a démontré que le vécu personnel du processus de naissance constitue une sorte de prototype de toutes les situations de crise que vivra l'individu ultérieurement, ce qu'en général la psychiatrie académique veut ignorer.<br />
<br />
Nous proposerons dans plusieurs articles ultérieurs de développer les découvertes de Stanislav Grof, pour aider chacun à prendre conscience de l'enjeu colossal que représente l'exploration de soi, qui n'est, ni plus, ni moins, qu'un chemin de guérison physique et psychique, donc le chemin de la découverte et de l'expression de nos potentialités les plus profondes.<br />
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<span style="color: purple;"><b>Aucune paix dans le monde n'est possible tant que chacun ne mettra pas en priorité absolue la pacification personnelle. Commençons par bien nous connaître et nous aimer, alors nous ne pourrons que mieux aimer les autres. Conflit dedans, conflit dehors. Paix intérieure, paix extérieure.</b></span><br />
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<b><br />Les nouvelles dimensions de la conscience</b><br />
<br />
Les états modifiés de conscience nous apprennent que les possibilités de notre cerveau sont illimitées car il peut ne connaître ni l'espace ni le temps. Sont présentes en lui toutes les circonstances de notre naissance, il suffit d'aller les chercher, et les séquelles psychologiques qu'elle a pu laisser, car notre arrivée sur cette terre n'est pas toujours bien vécue tout de suite.<br />
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Et puisque l'homme est un reflet de l'univers. Il porte en lui le cosmos tout entier et peut ainsi potentiellement vivre une expansion de conscience au-delà de l'espace-temps qui procure un sentiment profond d'unité avec la vie, à travers des "voyages" qui varieront en fonction de sa personnalité et sa culture<br />
<br />
Les expériences vécues dans des états de conscience normaux, mais non-ordinaires, que l'on appelle aussi états modifiés de conscience, ou états de transe, ceux que le psychiatre Stanislas Grof appelle les états "holotropiques" (mot inventé par lui, qui signifie "qui tend vers le Tout"), ne peuvent pas s'expliquer dans le cadre normal de la psychologie classique, qui se limite à l'histoire de l'individu depuis sa naissance et à l'inconscient individuel Freudien. Pour rendre compte de ces expériences, nous avons besoin d'un modèle du psychisme humain qui soit incomparablement plus vaste, et d'une vision de la conscience qui soit radicalement différente. Dès les premières années de sa recherche, Grof a proposé une cartographie élargie de la psyché qui semble correspondre à ce besoin.<br />
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Cette cartographie s'étend, au-delà du domaine biographique déjà décrit par Freud, à deux autres royaumes : le domaine périnatal, lié au traumatisme de la naissance, et le domaine transpersonnel, concernant les phénomènes outrepassant les limites spatio-temporelles du corps et de l'ego.<br />
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<b><br />Niveau Biographique et Inconscient Individuel .</b><br />
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Le domaine biographique de la psyché comprend toutes les mémoires de l'histoire que nous avons vécue depuis la naissance : petite enfance, enfance, et âge adulte. Selon Freud, l'inconscient concerne principalement celles de ces mémoires qui ont été oubliés ou activement refoulés.<br />
<br />
Le travail avec les états modifiés de conscience a révélé certains aspects complètement inconnus des psychanalystes. Tout d'abord, à la différence des thérapies verbales, il n'y a pas seulement remémoration des événements significatifs sur le plan émotionnel ou affectif, mais on revit (c'est une véritable re-expérience) les émotions, les sensations physiques, et même les perceptions sensorielles originelles correspondant à ces évènements. Si l'on revit aussi un traumatisme important de la petite enfance ou de l'enfance, cela signifie que l'on revivra l'image du corps, la perception naïve du monde, les sensations et les émotions, correspondant à l'âge que l'on avait à cette période. L'authenticité de cette régression dans le temps est rendue évidente par exemple par le fait que les rides du visage peuvent disparaître temporairement, donnant à celui-ci une expression infantile, et que les gestes, postures, et comportements, peuvent momentanément redevenir ceux d'un enfant.<br />
<br />
De plus, le travail dans ces états de conscience nous permet, non seulement de nous confronter aux habituels traumatismes psychiques bien connus de la psychologie, mais aussi de revivre et d'intégrer des traumatismes qui étaient au départ purement physiques. Lorsque ceux-ci refont surface, nous prenons conscience de l'impact très puissant de ces traumatismes physiques, et du rôle déterminant qu'ils jouent dans nos problèmes émotionnels et psychosomatiques. Ainsi, nous retrouvons fréquemment de vieilles histoires de traumatismes physiques (pseudo-noyade, coqueluche, épisodes de strangulation accidentelle, etc…) chez des patients souffrant d'asthme, de migraines, de douleurs psychosomatiques, de phobies, d'angoisses, de tendance sado-masochistes, de dépression, ou de tendances suicidaires.<br />
<br />
Revivre et intégrer des mémoires traumatiques de ce genre peut avoir des conséquences thérapeutiques d'une très grande portée. Constatons que les découvertes de Grof s'opposent fortement aux positions de la psychiatrie et de la psychologie universitaires, qui ne reconnaissent pas l'impact psychologique des traumatismes physiques.<br />
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<b><br />Le Niveau Périnatal de l'Inconscient.</b><br />
<br />
Lorsque notre processus d'auto-exploration nous permet de régresser au-delà du niveau des mémoires de l'enfance et de la petite enfance, et donc d'atteindre le moment de la naissance, nous pouvons faire l'expérience de sensations physiques et émotionnelles d'une intensité extrême, surpassant généralement tout ce que nous considérions jusqu'alors comme humainement possible. A ce niveau précis, l'expérience mêle étrangement les thèmes de la naissance et de la mort. Elle porte le sens d'un emprisonnement menaçant sur le plan vital, et celui d'un combat " désespéré " - mais déterminé - pour la liberté et la survie. Préçisons que l'utilisation du terme périnatal en ce qui concerne la conscience est issue des recherches de Stanislas Grof et est entièrement nouvelle.<br />
<br />
Revivre les divers aspects de la naissance peut-être très authentique et convaincant, et reproduit ce processus avec une précision quasi-photographique. Elle peut advenir chez des personnes n'ayant aucune information sur la manière dont s'est passé leur naissance, ni la moindre connaissance sur le plan obstétrical. Les détails de la naissance revécue peuvent parfois être confirmés si l'on dispose de bons rapports d'observation au moment de la naissance, ou de témoins fiables. Par exemple, nous pouvons découvrir par l'expérience directe que nous sommes nés par le siège, que les forceps furent utilisés pendant l'accouchement, ou que nous sommes nés avec le cordon ombilical enroulé autour du cou. Nous pouvons ressentir l'anxiété, la rage de vivre, la douleur physique, et l'étouffement que nous avons expérimentés durant la naissance, et même reconnaître précisément le type d'anesthésie qui fut employé lorsque nous sommes nés.<br />
<br />
Divers mouvements et postures du corps, des bras et des jambes, ainsi que rotations, flexions et déflexions de la tête, peuvent recréer très précisément les mécanismes d'un type particulier d'accouchement. Il arrive même que des traces de contusion, d'oedème, ou d'autres phénomènes vasculaires, apparaissent de manière inattendue sur la peau aux endroits où les forceps furent appliqués, ou bien là où le cordon ombilical enserrait la gorge (On peut effectivement parfois observer l'apparition temporaire de zones de rougeur importante à ces endroits au cours de séances holotropiques). Ces observations suggèrent que l'enregistrement du traumatisme de naissance siège au niveau cellulaire même.<br />
<br />
Stanislas Grof a magistralement démontré que la manière dont nous naissons constitue le prototype de toutes les situations de très grand stress que nous aurons à vivre ultérieurement : crises existentielles de la vie, périodes de transformations profondes, etc. Ces situations sont ainsi véritablement calquées sur notre expérience personnelle de la naissance. Le revécu conscient et l'intégration du traumatisme de naissance jouent donc un rôle très important dans le processus de thérapie et d'auto-exploration, en nous permettant de nous libérer des limitations que nous " impose " notre mode d'arrivée au monde.<br />
<br />
Le domaine périnatal de la psyché représente aussi une voie d'accès importante à l'inconscient collectif, au sens ou Jung l'entendait. L'identification à l'enfant confronté à l'épreuve du passage du canal de naissance semble nous donner accès à des expériences impliquant des hommes d'autres temps et d'autres cultures, de nombreux animaux, et même des personnages mythologiques. Tout semble se passer comme si, en nous reliant au fœtus luttant pour venir au monde, nous parvenions à un contact intime, quasiment mystique, avec toutes les créatures sensibles se trouvant dans une situation semblable.<br />
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Notre naissance peut donc construire notre perception du monde, influencer profondément nos comportements de tous les jours, et contribuer au développement de divers troubles psychosomatiques.<br />
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<b>Le Domaine Transpersonnel de la Psyché.</b><br />
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Le terme "transpersonnel" terme signifie littéralement " allant au-delà de ce qui est personnel ". Ces expériences impliquent donc la transcendance de nos limites habituelles - notre corps et notre ego - et la transcendance générale des limites spatiales et temporelles.<br />
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Dans les expériences transpersonnelles, il n'y a pas de limites aux possibilités de nos organes sensoriels, et nous pouvons expérimenter des événements appartenant au passé, et parfois même des événements qui ne se sont pas encore produits, mais qui se produiront réellement dans le futur.<br />
<br />
Le spectre des expériences transpersonnelles est extrêmement extrêmement riche et inclut des phénomènes appartenant à plusieurs niveaux de conscience différents.<br />
<br />
Il peut y avoir une expansion de la conscience au sein de l'espace-temps et de la réalité que nous connaissons. Par exemple, il est possible de transcender les limites spatiales en faisant une expérience d'un vécu simultané de l'unité et de la dualité, en s'identifiant à d'autres personnes, à des groupes, ou à une conscience de groupe, à des animaux, à des plantes et à des processus botaniques.<br />
<br />
Il est possible d'être en harmonie avec toute la création, de s'identifier à tout l'univers physique. Il peut y avoir transcendance des frontières temporelles, et expérimentation de la vie fœtale et embryonnaire. Il est possible de vivre des expériences ancestrales, des expériences raciales et collectives, des expériences d'incarnations passées, etc. Il peut y avoir exploration de la conscience tissulaire et organique, de la conscience cellulaire, de l'ADN, ou du monde atomique.<br />
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Il est également possible de vivre une expansion de conscience au-delà de l'espace-temps. Par exemple, expériences spirites et médiumniques, phénomènes énergétiques du corps subtil, expériences d'esprits animaux (animaux de " pouvoir "), rencontres avec des " esprits guides " et des créatures supra humaines, incursions dans des univers parallèles et rencontres avec leurs habitants, expériences de séquences mythologiques et de contes de fées, expériences de divinités spécifiques bienveillantes et malveillantes, expériences d'archétypes universels, compréhension intuitive de symboles universels, expériences démiurgiques et incursions dans la création cosmique, expérience de Conscience Cosmique.<br />
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Aussi absurdes et incroyables qu'elles puissent paraître à un occidental s'en remettant uniquement au matérialisme, ces expériences montrent que nous pouvons obtenir des informations sur l'univers de deux manières radicalement différentes. Le mode d'apprentissage conventionnel est fondé sur les perceptions sensorielles, l'analyse, et la synthèse des données par notre cerveau. L'alternative, qui devient accessible dans les états modifiés de conscience, consiste à apprendre par identification expérimentale directe avec divers aspects du monde.<br />
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Les comptes-rendus de sujets ayant expérimenté des épisodes de la vie embryonnaire, le moment de la conception, ainsi que l'existence d'une conscience cellulaire, tissulaire, et organique, regorgent d'informations très précises sur le plan médical en ce qui concerne les aspects anatomiques, physiologiques, et biochimiques, des processus mis en jeu. De même, les expériences d'incarnation passées et de mémoires ancestrales, raciales, et collectives, fournissent très souvent des détails très précis sur l'architecture, les costumes, les armes, les formes d'art, de structures sociales, et les pratiques religieuses et rituelles, des cultures et périodes historiques correspondantes, voire des détails d'événements concrets.<br />
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La recherche sur les états holotropiques met à jour un remarquable paradoxe sur la nature des êtres humains. Elle démontre clairement que, d'une manière mystérieuse et encore inexpliquée, chacun d'entre nous contient les informations concernant l'univers entier et tout ce qui existe, chacun a potentiellement un accès empirique à toutes les parties qui le composent, et, en un sens, est lui-même la totalité du réseau cosmique, tout en n'étant qu'une partie infinitésimale de celui-ci.<br />
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<b> GUÉRIR, MAIS DE QUOI ?</b><br />
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Guérir. Un seul mot pour désigner la guérison de l’acné, de l’angine, du cancer, de l’anorexie et de la boulimie, des phobies, des peurs et des angoisses diverses, des compulsions, des états d’excitation ou de dépression, et aussi pour la guérison du mal-être, du non-désir de vivre, de la solitude, et de l’abandon…<br />
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Je propose, à partir mon expérience personnelle et professionnelle de médecin et de psychothérapeute, ainsi que des enseignements reçus à Château Saint Luc avec Bernard Dubois, et à Ressource d’Eau Vive avec Ephraïm, de partager avec vous quelques réflexions sur la guérison, et les différentes modalités de guérison et de transformation de l’être humain.<br />
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<b>Les Différentes Voies de Guérison </b><br />
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Savoir qui nous sommes est utile si nous voulons savoir qui veut guérir.<br />
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Dans l’anthropologie chrétienne, nous considérons que l’être humain a une structure tridimensionnelle - corps, âme, et Esprit -, et admettons aussi une double réalité, facile à vérifier : tout être humain, sans exception, est blessé dans les profondeurs de son être ; tout être humain, sans exception, a besoin d’aimer et d’être aimé pour vivre heureux et joyeux. Que nous pensions être des êtres spirituels incarnés, ou bien des êtres de chair en quête d’une dimension spirituelle, n’y change pas grand-chose. <br />
<br />
Depuis une vingtaine d’années, j’ai pu observer, comme de nombreux thérapeutes, les aspirations et les croyances populaires en ce qui concerne la guérison.<br />
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Au niveau du corps, les malades de la « tribu matérialiste » s’adressent en général aux professionnels compétents de la même tribu, à savoir les médecins. S’ils ne sont pas satisfaits, et que l’urgence les pousse, ils se laissent un peu aller à la superstition, et vont voir - discrètement - les guérisseurs, les magnétiseurs, etc…, partant du principe qu’« on ne sait jamais, …des fois que… ». Et ils ont tout à fait raison, puisqu’en faisant cela, non seulement ils s’offrent une chance supplémentaire de guérison de leur maladie, mais en-sus, ils font mémoire - sans le savoir - de leur nature immatérielle, ou spirituelle. A ce niveau-là, il est clair que le malade reste consommateur de soins et ne se sent que peu ou pas responsable de son état morbide et de sa guérison.<br />
<br />
Toujours au niveau du corps, les malades de la « tribu psy » ont tendance à s’adresser préférentiellement au psychothérapeutes, aux thérapeutes pratiquant les médecines qu’on appelle aujourd’hui « non-conventionnelles », et aux stages de développement personnel. S’ils ne sont pas satisfaits, ou si c’est trop grave, ils abandonnent ce terrain d’expériences, délaissent leurs convictions et leurs croyances, et retournent finalement consulter les médecins, dont ils moquaient jadis l’incompétence dans le domaine des relations humaines et de la guérison.<br />
<br />
Quant aux malades de la « tribu religieuse », ils croient en tout, « puisque tout est l’œuvre de Dieu, et qu’il est en toute chose ».<br />
<br />
Au niveau psychique, la « tribu matérialiste » consulte le psychiatre pour mettre fin à ses symptômes au moyen de médicaments, selon la logique médicale. La « tribu psy » s’adresse au psychanalyste pour comprendre ses symptômes, au psychothérapeute si elle veut connaître (re-naître avec) ses symptômes, et aux maîtres spirituels si elle veut guérir de son besoin de guérir. La « tribu religieuse » s’adresse directement à Dieu et à ses saints, qui sont les plus efficaces à long terme, selon notre observation…<br />
<br />
Les tendances actuelles sont de tout essayer en allant cuisiner sa guérison au feu du chamanisme, des thérapies psycho-corporelles, de la régression-thérapie, de la chromothérapie, de la lithothérapie, de l’astrologie, de la numérologie, de l’art-thérapie, de la musicothérapie, de la danse-thérapie, des voyages-méditation dans le désert saharien, des séminaires et retraites spirituels, etc…Et on peut facilement observer que tout le monde est très content des démarches entreprises, et très heureux d’avoir progressé dans un domaine. On guérit de sa peur de sourire à l’autre, de sa peur d’être regardé, de sa peur d’exprimer ses émotions, de sa peur de chanter ou de dessiner, de toucher et d’être touché, etc..., ce qui, évidemment, est déjà merveilleux en soi.<br />
<br />
Mais ce que l’on peut également observer, c’est que l’effet bénéfique des différentes thérapies ne dure en général pas très longtemps. Cela explique peut-être pourquoi il y a tant de nouveaux modes de thérapies, et tant d’engouement à tout tenter, parce que « je veux voir si cette fois, çà va me guérir définitivement de mon angoisse existentielle ». La vie se fait fort de nous présenter de nouvelles épreuves qui mettent en péril nos certitudes les plus récentes, et nous voyons de plus en plus souvent les gens se précipiter sur de nouvelles techniques ou de nouvelles approches en croyant dur comme fer que cette fois, ils ont trouvé ce qui va résoudre leur problème. Et le cycle continue de se dérouler inexorablement. Il s’agit d’un pseudo-cycle, d’une vraie spirale de croissance, car on ne repasse jamais deux fois au même endroit. <br />
<br />
<br />
<b>Comment pouvons nous vraiment guérir ?</b><br />
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On peut se poser la question de savoir quel est le point d’efficacité commun à toutes les démarches que nous venons d’énumérer, et y répondre assez facilement. Au-delà de toutes les techniques et approches particulières, ce qui fait du bien, c’est que l’on nous adresse la parole, que l’on dise du bien de nous, que l’on nous encourage, que l’on nous accepte comme nous sommes, que l’on nous tienne la main pour les « passages » difficiles, en un mot, c’est que l’on nous aime de manière sensible, en nous touchant par le regard, par la main, par la parole. L’anthropologie chrétienne nous aide à comprendre pourquoi.<br />
<br />
Croyant nous séparer de Dieu, du Principe Créateur, en nous incarnant, donc en naissant, nous sommes blessés par nature, blessés de manque d’amour, du manque de l’amour infini et absolu que nous habitions et qui nous habitait. Nous cherchons inexorablement à combler ce manque par tous les moyens, et de ce point de vue, il est clair que nous sommes tous frères et sœurs. D’ailleurs, c’est de cette souffrance commune que jaillit notre espérance en un monde d’amour et de paix, ainsi que notre motivation à abandonner progressivement tout ce qui est faux, erroné, ou mensonger, autrement dit à dégonfler cet encombrant ballon de notre faux-moi, de nos mécanismes de défense, de notre ego, afin de retrouver ce pur joyau d’amour et de joie qui constitue notre vraie nature.<br />
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Comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, nous pouvons choisir entre différents niveaux de guérison. Nous pouvons penser et expérimenter qu’il est bon de guérir de troubles ou maladies somatiques ; nous pouvons penser et expérimenter qu’il est bon également de guérir de nos différentes blessures psychiques et affectives. Ainsi, guérir du corps malade peut impliquer de s’occuper des causes profondes, psychologiques et spirituelles de la maladie, de faire un décodage biologique, d’identifier les blocages énergétiques qui provoquent la tension, l’inflammation, l’infection, la douleur, et parfois la lésion, la tumeur bénigne ou maligne. Guérir de troubles psychiques, du plus banal au plus grave, implique d’apprendre à reconnaître nos peurs, nos croyances limitantes, nos dysfonctionnements, nos schémas comportementaux pathogènes ou auto-destructeurs. <br />
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Mais nous pouvons nous heurter douloureusement à l’impuissance de guérir définitivement par des voies humaines toutes ces blessures somatiques et psycho-affectives, parce que nous sommes impuissants à guérir seuls de la blessure qui sous-tend toutes les autres, le sentiment de séparativité, ou sentiment d’être séparés de l’amour. Guérir véritablement, c’est retrouver l’unité, l’union avec Dieu, l’union avec l’Amour, que l’on soit seul ou pas. Quelques exemples.<br />
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Guérir vraiment de l’amour passionnel-fusionnel sur le plan humain, c’est apprendre à continuer à aimer dans la séparation. C’est guérir un minimum du fantasme de séparativité et de l’abandon, pour pouvoir s’unir et s’allier au lieu de se fondre et de se con-fondre. C’est préférer la com-union à la con-fusion.<br />
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Guérir, c’est aussi apprendre à goûter, toucher, sentir, Dieu, qui est la Vie, qui est l’Univers, qui est la Création toute entière. Notre sensorialité n’est autre que le cadeau du Créateur pour que nous puissions nous unir à lui en le touchant physiquement, puisque nous sommes des êtres matériels et physiques. Tous les sens se rapportent au toucher : quand je goûte, je touche avec ma langue ; quand je sens, je suis touché dans mon odorat par l’air qui véhicule les odeurs et les divers parfums ; quand j’entends, je suis touché dans mes oreilles par l’onde sonore, par la vibration aérienne ; quand je vois, je suis touché dans mes yeux par l’onde lumineuse ; quand je sens sur le plan subtil, je suis touché dans mon intuition par des informations…<br />
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Guérir d’une sexualité insatisfaisante implique de passer de la sensualité à une sensorialité sous-tendue par l’amour et le désir de se donner. En effet, la sensualité est-elle autre chose qu’une sensorialité pervertie par le désir de posséder l’autre, de ressentir pour soi, d’avoir quelque chose pour soi, en quelque sorte de garder la distance par rapport à l’autre, au lieu du désir véritable de donner et de se donner. <br />
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Guérir de la culpabilité, c’est pardonner et se pardonner. C’est se réconcilier, donc encore se ré-unir.<br />
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Guérir, c’est passer de l’homme psychique, qui vit dans une dépendance affective aliénante, à l’homme spirituel, qui vit dans la dépendance d’amour, qui est libérante. C’est passer de la fusion humaine à la communion divine, car seul l’amour peut guérir la blessure de manque d’amour.<br />
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<b>Guérir est une Décision </b><br />
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Quel que soit le domaine dans lequel nous souhaitons guérir, il semble bien que le résultat dépende surtout d’une décision existentielle majeure, celle de vouloir vivre heureux à tout prix, donc de guérir du malheur. Le mal-heur, c’est de vivre à la mauvaise heure, c’est-à-dire dans les douleurs ou les regrets du passé, ou dans les angoisses et projections dans le futur. Le bon-heur, c’est vivre à la bonne-heure ; et il n’y a qu’une seule heure qui soit bonne, c’est ici et maintenant, dans le présent, dans la présence à soi-même, dans la présence à l’autre, en présence de la Relation, donc en présence du Tout-Autre. Cela n’est-il pas une définition possible de l’Amour ? En français, le présent n’est-il pas un cadeau ?<br />
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Notre naissance est une métaphore de nos devenirs parce qu’elle concentre toutes les dynamiques de la mort et de la renaissance psychocorporelle et spirituelle. Elle représente l’archétype de toutes les situations de crises et de transformations majeures que nous aurons à subir au cours de notre existence. Elle nous montre si nous sommes présents à ce qui se passe, comment nous choisissons, subissons, ou refusons la réalité présente, et nous montre comment nous pouvons être heureux ou malheureux. Ainsi, notre naissance nous montre comment nous engager dans un chemin, dans une voie de guérison, et nous montre en même temps qu’elle nous a blessés. Le message est donc relativement clair : nous avons cette effrayante et enivrante liberté de choisir ou de refuser l’expérience blessante qui nous est proposée ; mais si nous l’acceptons, nous apprendrons à la transformer de manière créative. Un petit exemple récent : une femme de 65 ans m’a raconté son histoire de naissance, travail très long et très difficile, ayant fortement imprimé ses dynamiques psychiques ; ainsi, claustrophobie maladive, agoraphobie, toutes ses peurs d’être coincée dans ses relations affectives, ses fuites et refus de s’engager…Que fait-elle maintenant ? Elle entre en contact télépathique avec les victimes de tremblements de terre isolées et coincées sous les décombres, elle prie pour eux, les encourage à tenir jusqu’à l’arrivée des secours… Comme le dit souvent Ephraïm, « Là où est ta blessure se trouve aussi ta rédemption ».<br />
<br />
Seule la volonté déterminée de guérir, associée à une foi aveugle dans la guérison, permet de guérir, que ce soit au niveau physique, psychique, ou spirituel. La première étape de tout processus de guérison passe obligatoirement par la motivation à changer. <br />
<b><br /><br />Guérir, qu’est-ce que çà coûte ?<br /> </b><br />
Vouloir guérir à tout prix signifie qu’en effet, il y a un prix à payer : il s’agira, en connaissance de cause, en pleine conscience, de dégonfler progressivement notre ego, ou faux-moi, de renoncer à nos mécanismes de défense, qui, pour avoir été utiles en leur temps en nous protégeant d’agressions extérieures, ont aussi pour inconvénient de nous éloigner de nous mêmes et les uns des autres. Pour aller voir au-delà, il faudra cesser de se protéger, de se mettre à l’abri, accepter de devenir sensible et vulnérable, car c’est la nature de l’amour de ne rien forcer. Il faudra décider que la vie vaut la peine d’être vécue, avec ou sans ego. La guérison psychospirituelle vient dès qu’il nous est possible de ne plus nous identifier à notre faux-moi, à notre ego.<br />
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Pour cela il faudra vouloir croire que la blessure de séparation est illusion. Et cette volonté est déjà véritablement soulageante. Mais la guérison ne viendra vraiment qu’à travers l’expérience tangible que Dieu est là, dans notre cœur, bien au chaud, priant pour que nous voulions de son amour, donc de la vie qu’il nous donne, et pour que nous l’aimions.<br />
<br />
Je cite Ephraïm, à peu de choses près : « Notre âme psychique est tellement insatisfaite de la vie que le monde nous propose, que ce soit au niveau culturel, dans le monde du travail, ou dans celui des loisirs, qu’il y a lieu de nous demander si au moins notre vie affective nous comble, et si ce n’est pas le cas, si notre vie spirituelle nous fait expérimenter le bonheur…/… nous devons nous rendre compte que la vie nous demande bien plus que d’être les acteurs de notre propre guérison psychique ou somatique, et nous propose sur le plan spirituel bien plus que d’être simplement des fidèles qui cherchent l'accomplissement le plus parfait possible d'un devoir religieux, et bien plus que d’être des adeptes, ou des disciples, éternels chercheurs de vérité sur ce chemin spirituel. La vie nous demande d’entrer véritablement dans le mystère de la relation à Dieu et à la création, c’est-à-dire d’entrer dans la vie mystique. Il y a donc un grand pas entre vie religieuse et vie spirituelle, et un pas plus grand encore entre vie spirituelle et vie mystique.<br />
<br />
La vie religieuse consiste à satisfaire à des devoirs, à observer des règles ; la vie spirituelle ouvre sur une autre dimension de l'être, comme si l'âme cherchait sa respiration ; mais dans ces deux démarches, c'est toujours soi-même que l'on recherche, et c’est toujours l’ego qui tient les rênes. Dans la vie mystique, par contre, on accepte de se laisser envahir par la Présence du Ciel, et on la laisse nous diriger. L'important, ce n'est plus nous-même, mais ce Tout Autre qui est Dieu, et c’est seulement là que nous pouvons être comblés. Et que pouvons-nous apporter d’intéressant aux autres si nous ne sommes pas joyeux, témoins d'un miracle insigne, d'un événement étonnant, de la Présence de Dieu dans nos vies ? ». <br />
<br />
La guérison psychospirituelle concerne donc ceux qui éprouvent la nécessité de savoir vraiment qui ils sont – corps, âme, Esprit- , qui se sentent prêts à se confronter à leur corps de plaisir et de souffrance, à leur inconscient, à l’inconscient collectif, à leurs blessures les plus profondes, donc à la séparation, à l’abandon, au manque d’amour, et qui veulent simplifier leur existence - leur manière d’être au monde - par des voies empiriques et non-intellectuelles, et qui sont prêts à s’abandonner, à lâcher-prise véritablement. <br />
<br />
Guérir, c’est donc aussi guérir du besoin « religieux » (des règles qui enferment l’être et le contiennent par leurs exigences…), et guérir du besoin « spirituel » (de l’ascèse, de l’ermitage…), pour accéder à la vie mystique, pour entrer dans le mystère de l’existence. Ce qui est mystérieux ne se comprend pas. « Quand les gens parlent de leur vie spirituelle, ils parlent souvent de ce qu’ils ont compris de la vie spirituelle avec leur intelligence. Mais Dieu ne se comprend pas avec l’intelligence, Dieu se goûte et se touche à travers nos cinq sens ( et les autres, à découvrir…). Mais celui qui ne « goûte » pas Dieu avec ses cinq sens ne le connaît pas, ni ne peut en parler. La vie mystique, c’est toucher Dieu, c’est le toucher divin « de substance à substance ». C’est être informé de ce qu’est Dieu par les dons du Saint-Esprit. Celui qui « goûte », touche, et se laisse toucher par Dieu, celui-là connaît Dieu, et pourrait en parler, mais il n’en éprouve pas le besoin. Grégoire le Sinaïte disait : « Considère que la connaissance de la Vérité est avant tout la sensation de la Grâce ». <br />
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<b>Différents modes de guérison </b><br />
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Habituellement, la guérison psychosomatique et spirituelle semble se faire de cinq manières différentes. Guérison totale : elle est immédiate, évidente, et définitive. Guérison progressive : le processus amorcé continue dans les jours, semaines, et mois, qui suivent. Il faut savoir rester vigilant par rapport aux doutes qui assiègent le mental, et faire confiance, quoiqu’il arrive. La foi dans le processus de guérison est la clé. Guérison retardée, ou différée : rien ne semble avoir change, mais le processus est actif, quoique non conscient. Si on coupe à la racine un vieux lierre qui pousse depuis des années, a fortiori des décennies, et qui menace de détruire un beau chêne, ses feuilles continuent de vivre comme si rien ne s’était passé, pendant des jours, voire des semaines. Pourtant, ses racines sont bien coupées! C’est seulement après un certain temps que les feuilles finissent par mourir, et montrent l’efficacité de la taille. La guérison ne devient évidente qu’après une période plus ou moins longue, et d’autant plus longue que le mal est ancien. Dans ce cas, non seulement le doute peut détruire tout l’espoir mis dans la thérapie, mais l’habitude de la pathologie peut voiler la prise de conscience du changement. Donc, vigilance, et confiance resteront les maîtres mots. Guérison partielle : la libération est incomplète. Peut-être faut-il apprendre à vivre ainsi pendant un certain temps, et accepter la nécessité de continuer la thérapie. Un simple changement de perception de la situation est peut-être suffisant pour le moment. Guérison temporaire : le problème qui semblait réglé ressurgit. C’est une invitation à la patience, à l’acceptation du temps qui passe, à l’acceptation de la précarité de la vie, et parfois la conséquence du doute.<br />
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<b>Guérir, c’est s’engager à aimer</b><br />
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Les différentes voies décrites se résument dans la volonté persévérante d’être vraiment heureux, qui reste le choix majeur de toute notre existence. Notre capacité au bonheur n’est pas liée à la quantité d’épreuves douloureuses que nous avons vécues ou que nous expérimentons aujourd’hui, mais aux décisions et aux choix que nous posons face à ces difficultés.<br />
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Guérir, c’est se prendre en charge, devenir totalement responsable de soi-même, corriger les errements de toutes sortes ayant conduit à la pathologie. Cela exige patience et confiance, et une foi inébranlable dans le processus de « guérison » du corps et de la psyché.<br />
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Guérir, c’est aussi découvrir que l’être humain abrite au plus profond de son cœur la mémoire ontologique de sa divinité. C’est aussi s’abandonner à plus grand que soi, accepter d’être vulnérable, avec la confiance d’un tout-petit enfant.<br />
<br />
Guérir, c’est adhérer à ce qui est, adhérer au « paquet » qui nous est confié. Accepter que ce soit du marbre ou de l’argile. Le marbre ne permet pas de faire des bols, ni l’argile de construire des marches d’escalier. Notre liberté, c’est de désirer ou de refuser ce qui nous est imposé, notre matière, notre nature, notre héritage. C’est la liberté de nous donner un sens vers le beau et le meilleur pour nous et pour les autres. C’est vouloir de la vie, ou n’en pas vouloir. C’est même désirer ce qui nous est imposé, s’ouvrir à la réalité, aimer ce qui est, au lieu de désirer ce qui n’est pas. C’est commencer la vie dans une inspiration douloureuse, respirer profondément dans la réalité, puis mourir dans une expiration paisible. C’est braver avec courage notre peur ancestrale de la folie et de la mort, en utilisant comme arme, la plus simple, la plus vieille, la plus utile, et la plus difficile à manier qui soit : la persévérance dans la confiance.<br />
<br />
Pour conclure et recadrer précisément où se situe la guérison essentielle, je laisserai la parole à Mère Térésa : « La plus grave des maladies n’est pas la tuberculose, ni le cancer, ni le SIDA, mais tout simplement le fait de se sentir seul et indésirable ». Être guéri, c’est être heureux seul avec Dieu, et au milieu des autres. <br />
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Pour en savoir plus, vous pouvez lire " La respiration holotropique " de Patrick Baudin (Ed. Médicis), et " Pour une Psychologie du Futur " de S. Grof (Ed. Dervy).<br />
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<a href="http://holotropique.free.fr/respiholo.htm"><b><span style="color: purple;">http://holotropique.free.fr/respiholo.htm</span></b></a><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-52905229482166179312015-02-17T00:53:00.038+01:002022-03-29T10:03:00.222+02:00"OVNI ET POUVOIR"<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="278" src="https://www.youtube.com/embed/ShoiI6TF-FI" width="473" youtube-src-id="ShoiI6TF-FI"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/73ZiDEtVms8" width="481" youtube-src-id="73ZiDEtVms8"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: center;"><br /></p><br />
Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-12400021358427831832015-01-24T09:04:00.000+01:002019-01-14T16:59:18.141+01:00"LE CERVEAU, THEORIE DE L'EVEIL"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhULa-x5ryWO9WW7RHA-LmKj_2ogeh8yd5QZZAYYpG6JxusPisKeFdcD1aq77iISU-pxoOkMz7WhKuTnLr8zv9Zom71NQQqQl5tCe__dkfe0E7iX_7DZh8SNNfO6wKBvIDow48LBv5E68Yr/s1600/PD-Illustration-1_hires-2_image671_405.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="302" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhULa-x5ryWO9WW7RHA-LmKj_2ogeh8yd5QZZAYYpG6JxusPisKeFdcD1aq77iISU-pxoOkMz7WhKuTnLr8zv9Zom71NQQqQl5tCe__dkfe0E7iX_7DZh8SNNfO6wKBvIDow48LBv5E68Yr/s1600/PD-Illustration-1_hires-2_image671_405.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<span style="color: #444444;"><b>Carl Gustav Jung</b><br /><br />Il naquit en 1875 et fut le disciple et ami de Sigmund Freud.<br />Au lieu de considérer la spiritualité et la religion comme des évasions par rapport à la santé mentale il admit, en effectuant une synthèse de traduction religieuse de l’Orient et de l’Occident, une présence divine qui donnait un sens à la vie.<br /><br />Pour Jung, en Occident on est porté à chercher à l’extérieur de soi-même une présence divine dispensatrice de grâce alors qu’en Orient, on insiste sur l’universalité, l’intemporalité et la vie intérieure.<br />Il a observé que l’homme oublie trop facilement la tâche qui consiste à s’autoréaliser. Il est souvent bien commode d’éviter ce qui comporte le plus de sens pour nous en tant qu’être humain et de prendre le chemin de la moindre résistance. Le chemin qui mène au sens et à la réalisation de soi, Jung l’a appelé le « processus » d’individuation ».<br /><br />Ce processus comporte deux phases :<br /><br />– la première est en relation avec le développement de la « personna » qui est un masque ou une série de masques que nous portons dans la vie. Cette première phase passe à travers tous les défis rencontrés entre la puberté et l’âge de quarante ans. Cette période regorge de choix de vie opposés : la liberté ou l’engagement, le besoin de solitude ou l’intimité, pour n’en nommer que quelques uns. Cette phase alterne entre introversion et extraversion.<br /><br />– la seconde phase, qui généralement commence vers quarante ans, apporte l’occasion de découvrir un sens plus profond et plus personnel à sa vie.<br />Cette phase comporte deux démarches :<br /><br />– devenir de plus en plus conscients de ces aspects de nous-mêmes que nous avions laissés de côté: quelle que soit la crainte que nous inspire cette entreprise, nos aspects cachés ont un cadeau magnifique à nous offrir.<br /><br />– la quête de l’intégralité. Ayant reconnu nos parties cachées, nous devons les accueillir et les intégrer. Elles nous enrichissent et nous font découvrir que le sens de la vie vient de la réalisation de l’unicité et de l’individualité.<br /><br />Bibliographie:<br /><br />« L’Homme à la découverte de son âme » de Carl Jung<br /><br /><b>Toute la vie humaine est le reflet du passage de l’ego à l’âme (ou du psychologique au spirituel)</b><br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">L’ultime but de la vie est de vous permettre de découvrir qui vous êtes vraiment. Vous avez pris une forme physique pour réaliser cet objectif, pour découvrir par vous-même que vous êtes un être spirituel.<br />Vous découvrez qu’en réalité, tout est spirituel et que les étiquettes que vous attribuez aux différentes maladies et aux conflits psychologiques ne sont que des termes différents qui parlent tous du seul processus en cours : celui de l’éveil de la conscience.<br />La maladie est une forme de malaise localisé qui a été engendré à un moment de l’existence par la dénégation, la culpabilité, le jugement, la honte, l’autocritique et le manque d’amour. Elle est aussi liée à un réflexe biologique de survie qui est à mettre en relation avec la conscience primale de la vie, tant végétale, qu’animale ou humaine.<br /><b><br />La maladie est un cri de l’âme qui attend d’être entendu et replacé dans son juste contexte</b><br /><br />La maladie est intimement liée à l’éveil spirituel lorsque celui-ci ne peut se faire dans des conditions harmonieuses. C’est un des moyens qu’utilise le corps pour « rectifier la trajectoire » lorsque celle-ci s’éloigne de notre être véritable. Lorsqu’une guérison se produit, la peur devient lumière, une nouvelle orientation est donnée au corps et la santé se rétablit. Mais il est bien entendu qu’il n’est pas obligatoire de passer par cette expérience de la maladie pour y arriver.<br />L’éveil spirituel peut être favorisé par la compréhension du processus psychologique de l’être humain qui, observé sous cet angle, globalise et réunit toutes les données.<br />Une science récente, la psychobiologie, résume tout le périple de la conscience humaine comme le passage de l’homme animal à l’homme Dieu.<br />Vous trouverez ci-après, le tableau et l’explication de cette synthèse qui permet de situer plus justement l’homme dans son chemin de vie.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieuiSJuLxwUPePJleHh35wu4Ni2a-z1CUvu3sBeSqX2LwQy9YcnEfjfZxP2bLW4eFlrPF_XOKCUKuB8RRGgInE8rI5LtDDqiGbqy7jfvO7U1YK6MwMUDIrevfoEjCzWGq7bKZ5wnN3gtGM/s1600/psychobio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieuiSJuLxwUPePJleHh35wu4Ni2a-z1CUvu3sBeSqX2LwQy9YcnEfjfZxP2bLW4eFlrPF_XOKCUKuB8RRGgInE8rI5LtDDqiGbqy7jfvO7U1YK6MwMUDIrevfoEjCzWGq7bKZ5wnN3gtGM/s1600/psychobio.jpg" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"><br />Le cercle symbolise la vie humaine.<br />Il est divisé en quartiers qui représentent les quatre grandes étapes psychologiques (ou spirituelles) à franchir pour permettre le passage du Moi au Soi, ou de l’ego à la conscience de l’âme, ou encore, de l’homme-animal à l’homme-Dieu.<br />Chaque quart se divise encore en trois roues qui concernent les étapes d’entrée, d’installation et de sortie nécessaires pour le passage d’un quart à un autre.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-EG6ho4Z4AtY/VMNRK2e2_HI/AAAAAAAASec/jQXblUwin1w/s1600/quart1.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-EG6ho4Z4AtY/VMNRK2e2_HI/AAAAAAAASec/jQXblUwin1w/s1600/quart1.gif" /></a></div>
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<br /></div>
<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"></span><br />
<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;">Le premier quart supérieur gauche (1) représente la création de l’ego. Il débute par l’entrée dans la vie du fœtus dans le ventre maternel.<br />Le fœtus vit en symbiose avec sa mère. Lui ou sa maman, c’est pareil. Il ressent ce qu’elle ressent, il vit ses joies et ses peines. Il vit dans la conscience subconsciente. Cette période est représentée par la première roue (entrée) dans le premier quart.<br /><br />A la naissance, il quitte cette union et connaît la séparation. Ses pleurs et ses cris sont la manifestation de son travail de deuil et de sa souffrance de cette séparation.<br />Au fil des mois, en même temps qu’il découvre son corps, il va réaliser qu’il n’est pas sa mère et que sa mère n’est pas lui. Le nourrisson fait alors une sorte de dépression qui se manifeste par le fait que chaque fois qu’il est en présence de quelqu’un d’étranger à sa mère, il pleure ou il se cache.<br />Vers un an, l’enfant réalise qu’il y a sa mère, les autres et lui. C’est cette séparation qui donne l’identité de l’enfant. Ainsi naît le Moi, au niveau psychologique.<br />Cette période (entre un an et trois ans) correspond à l’installation dans la conscience sociale. (voir 2ème roue du premier quart supérieur gauche)<br /><br />Ce petit Moi va chercher des solutions pour ne pas souffrir dans la vie de tous les jours de ses frustrations et de ses manques. C’est là qu’il va installer ses propres programmes de survie suivant les événements qu’il rencontrera et ses réactions premières vis-à-vis de ceux-ci. Souvent, la première expérience consciente est déterminante et sera l’objet de référence pour les situations ultérieures qui verront se répéter les mêmes schémas comportementaux. Il va se forger ses défenses en prenant conscience du pouvoir qu’ont ses « oui » et ses « non ». (Conscience du petit moi ou de l’ego).<br />A ce stade, l’ADN est porteur de toutes les informations relatives à la survie, à la douleur, à la souffrance et au pouvoir de l’ego.<br />La création de l’ego est un processus naturel et obligatoire sur le chemin de la prise de conscience du Soi. Il est une aide qui, normalement, dès l’âge de sept ans, devrait aider l’enfant à se repérer dans la vie.<br />Mais dans la réalité, il en va tout autrement.<br />C’est durant cette période, (entre trois et sept ans) qu’il va adopter les comportements qu’on lui apprend. C’est là qu’une faille se creuse entre ses émotions vraies et ses émotions fausses, entre ce qu’il « aurait dû ressentir » et ce qu’il ressent effectivement. Les comportements appris avant qu’ils ne soient désirés par l’enfant prennent la place de ses sentiments véritables. Le processus est subtil car il est lié à « la bonne éducation » que veulent lui donner ses parents et la société pour « son bien ».<br />Un « faux moi » prend la place de son identité et éteint tous ses véritables repères.<br />Exprimer sa joie ou sa tristesse, sa colère ou sa désapprobation, donner ou conserver pour soi devient pour l’enfant un choix impossible à faire tant il est conditionné par ce qu’on attend de lui et ce qu’on lui a inculqué.<br />C’est là que le niveau de la sensation à votre véritable identité a été détruit<br /><br />L’être humain est soumis aux lois et aux règles de la société qu’il s’est créé et qui vont, le plus souvent, à l’encontre des deux seules lois auxquelles répond l’âme et qui sont la liberté et l’auto-responsabilité.<br />C’est ce qui permet l’installation « des masques ».(voir 3ème roue du premier quart supérieur gauche)<br /><br />A partir de là, l’enfant va vivre avec ce comportement appris non désiré qu’il a intégré à son identité jusqu’à l’inévitable « crise de l’adolescence » ou son âme, à la recherche de l’unité perdue, va le pousser à se différencier de ses parents pour trouver son propre centre. (Voir 1ère roue du second quart supérieur droit)</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwcSSwVn4OkU6xPDy2mQdbot0cU-ryLbiNNAmTe8gCx6nMKDtTW5bBFRWrHT05TGXrLsUluMC1g9iPMAH47k0HmKRsFvbtu_S-gFt_48tkzYjpyFxADsTQPT1jTGo-0vXXa3tmGxuzxSs9/s1600/quart2.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwcSSwVn4OkU6xPDy2mQdbot0cU-ryLbiNNAmTe8gCx6nMKDtTW5bBFRWrHT05TGXrLsUluMC1g9iPMAH47k0HmKRsFvbtu_S-gFt_48tkzYjpyFxADsTQPT1jTGo-0vXXa3tmGxuzxSs9/s1600/quart2.gif" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"></span><br />
<span style="color: #444444;">Il va passer ensuite par un travail d’organisation et de socialisation et la rencontre de l’autre sexe.<br />Si toutes les étapes de ce processus de maturation psychologique se sont bien passées, l’homme ou la femme est devenu capable d’un amour altruiste.<br />Mais là aussi, les déviations de la société, de l’enseignement, de l’éducation font que rares sont « adultes » ceux qui arrivent à l’âge adulte. La plupart du temps, ils en sont encore à se débattre avec un émotionnel resté accroché à l’âge de la petite enfance et avec un ego qui cherche désespérément à combler ses besoins.<br />Normalement, l’âge adulte devrait conduire à la découverte des masques (voir 2ème roue du 2ème quart) et à sa conséquence directe : le désir de libération du comportement appris non désiré (3ème roue du 2ème quart).<br /><br />Ce désir de libération du comportement appris non désiré va amener l’être humain à rencontrer son « ombre », c’est-à-dire, reconnaître toutes les parties de lui qui n’ont jamais pu s’exprimer. C’est là qu’il doit arriver à ne plus se juger, à comprendre que tout est juste. Il rencontrera la peur de la perte des valeurs qui le soutiennent, la révolte et enfin l’acceptation de ce qui est. (voir 1ère roue du 3ème quart inférieur droit)</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-_vjouKBdqNo/VMNRnFnFBrI/AAAAAAAASes/jQdvVJCTzew/s1600/quart3.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-_vjouKBdqNo/VMNRnFnFBrI/AAAAAAAASes/jQdvVJCTzew/s1600/quart3.gif" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"></span><br />
<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"> N.B. Le cancer apporte souvent avec lui cette remise en question brutale. La résolution des conflits qui en sont la cause et la mise en conscience du processus de conscience qui est en train de s’opérer, conduit le plus souvent à sa guérison.<br />Il n’est, bien évidemment, pas nécessaire d’avoir recours au cancer ou à la maladie pour réaliser cette étape; le cancer ou la maladie est un moyen qu’a choisi la personne dans le cadre de ses croyances et de ses limitations pour atteindre cet état de conscience. (Une des croyances les plus répandues est que l’évolution passe par la souffrance et la maladie.)<br /><br />La découverte du « compagnon » (terme qui désigne l’ego véritable) va lui permettre de mettre bas les masques (2ème roue du 3ème quart).<br /><br />Il voit alors clairement qui il n’est pas mais il ne sait pas encore qui il est. Cette perte des repères de l’identité va le plonger dans la confusion. Il pourra avoir l’impression de « perdre la tête ». Son mental ne lui semblera plus d’aucun secours.<br />Mais ne faut-il pas se perdre pour se « retrouver » ? (3ème roue du 3ème quart)<br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Cette étape est cruciale car il y a le risque de confondre les symptômes de libération avec les symptômes de l’ancien état de souffrance. Des symptômes de guérison peuvent être interprétés comme des maladies alors que c’est le corps qui saisit l’occasion pour évacuer toutes les scories qu’il a accumulées depuis bien longtemps, pour éliminer ce qui n’est plus utile et pour réparer et restaurer ce qui doit l’être.<br /><br />La recherche de l’unité, de l’amour infini ne peut être comblée tant que la dualité se manifeste en l’Être. Aussi, va-t-il inverser le processus. Plutôt que de chercher à l’extérieur la plénitude, il va la rechercher en lui-même. C’est le chemin de l’introversion, de la méditation. Il va mettre une distance entre les évènements extérieurs et sa perception, ce qui va empêcher les émotions de le submerger et de ressentir des émotions violentes face aux événements.<br />Un quatrième brin d’ADN est activé : il est porteur de toutes les informations concernant l’amour inconditionnel.<br />A ce stade, l’humain n’a réalisé qu’une partie de sa croissance. (Conscience de transmutation) (1ère roue du 4ème quart).</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXCm_Xwh7XsJMBXlrXqmeJJYLnsBsUYa0nVNsmTUfXfTWZ7kHOyjG8qS6qALE7BDBgiQ9WgEE7E4WnwBpKzIosbF7u_YJ0fKyojTKjXH8cIN1JLG3cXMEiiglouY6Yyq8fC-TlQ8hSByDD/s1600/quart4.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXCm_Xwh7XsJMBXlrXqmeJJYLnsBsUYa0nVNsmTUfXfTWZ7kHOyjG8qS6qALE7BDBgiQ9WgEE7E4WnwBpKzIosbF7u_YJ0fKyojTKjXH8cIN1JLG3cXMEiiglouY6Yyq8fC-TlQ8hSByDD/s1600/quart4.gif" /></a></div>
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<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;"></span><br />
<span style="color: #444444;"></span><span style="color: #444444;">Cela va lui permettre de découvrir « l’Autre » qui l’habite, c’est-à-dire, son Être intérieur. Cette partie de lui libre et non soumise aux conditionnement social, aux habitudes, cette partie qui se suffit à elle-même et qui échappe à la dualité. Cette étape est celle de la supraconscience qui correspond à l’activation d’un cinquième brin d’ADN porteur des informations relatives au fait de s’exprimer et de vivre au-delà de la dualité. (2ème roue du 4ème quart)<br /><br />Après le chemin de l’introversion, il va prendre le chemin de la croissance spirituelle qui se fait au dehors, dans la relation à l’autre car il a désormais compris que l’Autre, c’est lui. La sympathie devient empathie, la communication communion.<br />Sa relation avec Dieu va être radicalement changée car elle est la découverte de la dimension divine en l’homme. (Hyper conscience)<br />Un sixième brin d’ADN est activé avec toutes les informations relatives aux facultés de précognition du subconscient. ( 3ème roue du 4ème quart)<br /><br />Commence alors une nouvelle spirale qui accueille un humain « guérit » de ses souffrances psychologiques, parfaitement libre et lucide du monde qui l’entoure et qui peut désormais œuvrer, en possession de sa pleine puissance.<br /><br />C’est en vivant dans le monde dans l’état d’hyper conscience, que l’être humain atteint ensuite l’illumination et la réalisation pour vivre l’ascension.<br /><br />Pour conclure, nous pouvons dire qu’il existe une médecine d’urgence et une psychologie d’urgence qui servent à soutenir le petit « Moi » dans ses moments de fragilité, qui servent à réparer les traumatisme physiques, affectifs et psychologiques. Mais la véritable médecine et la psychologie de demain s’adresseront ensuite au Soi pour l’aider à reprendre sa place dans l’évolution humaine.</span><br />
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<a href="https://hyperconscience.wordpress.com/category/theorie-de-leveil/"><b><span style="color: purple;">https://hyperconscience.wordpress.com/category/theorie-de-leveil/</span></b></a><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-78736730480004531892015-01-10T03:18:00.004+01:002018-07-30T05:25:36.072+02:00 "LES MYSTERES DU CERVEAU: LES POSSIBILITES DE LA NEUROPLASTICITE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcADBetBmYzsuDzvCx5U6lM1lVLg3a1f2MMCxQpvETWcbYHiAkB7rFWF33xlchh1G1PNjmCX54VVBLbcmqgsino_hUWdwB6rvEOZBhBBIwQjfFG8fjp7XdAeBUgaHcZgqZvfN9YYsOwq2v/s1600/neurofeedback4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="330" data-original-width="496" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcADBetBmYzsuDzvCx5U6lM1lVLg3a1f2MMCxQpvETWcbYHiAkB7rFWF33xlchh1G1PNjmCX54VVBLbcmqgsino_hUWdwB6rvEOZBhBBIwQjfFG8fjp7XdAeBUgaHcZgqZvfN9YYsOwq2v/s1600/neurofeedback4.jpg" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Alors que l'on pensait encore il y a quelques temps que le cerveau était une machine figée et précablée, les scientifiques se sont rendus compte, relativement récemment, qu'ils étaient en fait totalement dans l'erreur.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />En effet, nous savons désormais que cet organe évolue tout au long de la vie et que même lorsque des dommages lui sont faits, il est capable de compenser les effets négatifs engendrés par ces derniers dans certains cas.<br />Cette découverte permit aux médecins et autres professionnels de la santé de ne plus considérer certains handicaps comme irrémédiables.<br /><br />L'une des techniques qui découla de cette avancée fut la « substitution sensorielle ». Grâce à cette dernière, il est possible de compenser un sens manquant en acheminant le signal vers une zone traitant un autre sens.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Ainsi, il est possible d'une certaine manière de rendre la vue à un aveugle en faisant correspondre un stimulus visuel avec un traitement tactile. Ces personnes deviennent alors capables de voir littéralement leur environnement grâce à des images reconstruites dans leur mental.<br />En d'autres termes, certaines parties du cerveau que l'on pensait jusqu'alors exclusives peuvent se réorganiser afin de traiter l'information dans une autre zone.<br /><br />Un autre exemple, que vous pourrez voir au sein de ce reportage, est celui d'une femme qui a perdu son sens de l'équilibre du jour au lendemain de façon, à priori, irréversible.<br />Pourtant, des chercheurs ont réussi à inventer un appareil lui envoyant des signaux tactiles au niveau de sa langue. Ceux-ci sont transmis à la zone cérébrale responsable du sens du toucher qui les transmet à son tour vers la zone contrôlant l'équilibre en utilisant des connexions jusque-là peu usitées.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Au fil des expérimentations, les chercheurs se sont rendu compte que l'effet persistant de l'appareillage après son extraction était cumulatif d'une séance à l'autre. Ils ont donc compris qu'il s'agissait en fait, dans ce cas, d'une simple rééducation et non juste une substitution sensorielle.<br /><br />Mais les possibilités de la neuroplasticité ne s'arrêtent pas seulement au niveau sensoriel. En effet, il est également possible de combattre certaines déficiences cognitives en stimulant la partie du cerveau responsable de la fonction déficiente à l'aide d'exercices spécifiques. De cette manière, l'organe développe de nouvelles connexions et améliore la conductivité du signal.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Ceci est également valable pour des personnes ne présentant pas de déficits, mais qui souhaitent améliorer leurs compétences. Ceci prend d'ailleurs tout son sens pour lutter contre le vieillissement normal.<br /><br />Ce constat a été largement adaptée au niveau neuropsychologique. Par exemple, on s'est rendu compte qu'après un traitement chimiothérapique, de légers troubles cognitifs pouvaient apparaître. Cet effet secondaire appelé « chemobrain » est aujourd'hui connu et on arrive à en limiter les effets grâce à des ateliers permettant de stimuler les fonctions cognitives.<br /><br />Par ailleurs, certains déficits entrainés par un AVC peuvent également être compensés. C'est ainsi qu'une thérapie appelée « mouvement induit par la contrainte » a vu le jour. Celle-ci consiste à stimuler la partie du corps paralysée en immobilisant la partie valide. Cette technique portant le nom de modelage fonctionnel permet de faire prendre en charge les fonctions perdues par de nouveaux neurones situés dans la partie « valide » du cerveau, grâce à un phénomène de compensation.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Cette méthode est bien sûr applicable à d'autres pathologies cérébrales.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Pour autant, la plasticité cérébrale n'est pas forcément bonne dans tous les cas. En effet, la routine de nos actes cognitifs et moteurs, et donc l'utilisation des mêmes réseaux neuronaux, nous permet d'effectuer avec plus d'aisance ceux-ci. Par ailleurs, certains chercheurs soupçonnent même qu'une hyperplasticité cérébrale pourrait être la cause de certains spectres autistiques.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Dans un autre registre, la neuroplasticité est également responsable de la douleur que ressentent certains amputés via le phénomène connu sous le nom de « membre fantôme ».<br /><br />Encore plus troublant, il semblerait que le simple fait de penser modifie notre cerveau. C'est en tout cas la conclusion à laquelle sont arrivés certains chercheurs qui ont constaté que les mêmes zones cérébrales étaient activées lorsqu'un sujet faisait une action de façon concrète ou par la pensée.<br />Ainsi, en suivant ce constat, le cerveau changerait à chaque pensée que nous émettrions !<br /><br />Pour conclure, la plasticité cérébrale semble avoir peu de limites, comme vous pourrez le voir au travers du cas d'une jeune fille qui naquit avec un seul hémisphère cérébrale qui finalement réussit à porter en lui les fonctions qui étaient normalement destinées à celui manquant.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Pour autant, le domaine de la neuroplasticité est encore jeune, et nul doute que le futur nous réserve des découvertes encore bien plus incroyables...</span><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xnvyvz" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xnvyvz_les-etonnants-pouvoirs-de-transformation-du-cerveau-partie-1-2_tech" target="_blank">Les étonnants pouvoirs de transformation du...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/enfant-du-big-bang" target="_blank">enfant-du-big-bang</a></i><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xnvwrd" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xnvwrd_les-etonnants-pouvoirs-de-transformation-du-cerveau-partie-2-2_tech" target="_blank">Les étonnants pouvoirs de transformation du...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/enfant-du-big-bang" target="_blank">enfant-du-big-bang</a></i><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-41154598818173828982014-12-30T21:41:00.004+01:002020-11-25T17:17:27.230+01:00(PRESQUE) TOUT SAVOIR SUR LA GLANDE PINEALE<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: #444444;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3g5MooT63bRhqe2WqAsfOLmmBzl9cWkYwkn5U631DW1hancHhTOHGNdjZm1kENbBHO3o2zOSvQRxcA9JBaMi8fQUjtiIDI4n8YAYYYMB6KAUkhnH0sOG0yWFvN8XMLZgwdQ3upyDYqgN0/s1600/20111202-185550.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3g5MooT63bRhqe2WqAsfOLmmBzl9cWkYwkn5U631DW1hancHhTOHGNdjZm1kENbBHO3o2zOSvQRxcA9JBaMi8fQUjtiIDI4n8YAYYYMB6KAUkhnH0sOG0yWFvN8XMLZgwdQ3upyDYqgN0/s1600/20111202-185550.jpg" width="400" /></a></span></div>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">L’épiphyse neurale (aussi appelée « glande pinéale ») est aussi petite qu’un pois et de la forme d’une pomme de pin, d’où elle tire son nom (du latin « pinea » qui veut dire « pin »). Cette glande fut l’avant-dernière des glandes endocrines dont la fonction fut identifiée.<br /><br />L’épiphyse est la première glande à être formée dans les fœtus. Elle se distingue à 3 semaines. Elle se trouve au centre géométrique du cerveau, creuse et remplit d’un fluide contenant des cristaux d’apatite.<br /><br />L’épiphyse est souvent associée à des spéculations tant physiologiques que métaphysiques. Elle tiendrait par ailleurs un rôle supposé central dans la pensée du fait de sa position dans l’encéphale.<br /><br />La plus célèbre de ces théories est sans doute celle du philosophe français René Descartes, qui désigna la glande pinéale comme le « siège » de l’âme. Pour justifier cette hypothèse, Descartes se basait sur le fait que l’épiphyse aurait été l’unique organe de la tête à n’être pas conjugué. C’est-à-dire ne se présentant pas sous une forme de paire d’organes symétriques situés de part et d’autre du plan sagittal.<br /><br />Aujourd’hui, les études histologiques ont montré qu’elle est bien un organe conjugué. Mais les deux hémisphères qui la constituent sont presque fusionnés.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjTMhfF_D6FpfrjNOUar5zWX7GIx7W5dYGaNUhzij86jZqpJFIcNInHP87jwzu0VJF7twUsyDSmi4io0UZcqV3W2Vk9yvY838vtwBcWUWqyBn4_DGbLf8P8QH3j4oEZhXOYT_UcKmHFOAI/s1600/sp201-cerveau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="332" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjTMhfF_D6FpfrjNOUar5zWX7GIx7W5dYGaNUhzij86jZqpJFIcNInHP87jwzu0VJF7twUsyDSmi4io0UZcqV3W2Vk9yvY838vtwBcWUWqyBn4_DGbLf8P8QH3j4oEZhXOYT_UcKmHFOAI/s1600/sp201-cerveau.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;"> La position de l’épiphyse (glande pinéale) dans le cerveau humain<br /><br /><b> </b></span></div>
<span style="color: #444444;"><b>Épiphyse et chimie dans le corps humain</b><br /><br />Nonobstant le fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n’y a toutefois plus de doute concernant son rôle tant au niveau de la régulation de ce que l’on appelle les cycles circadiens (cycles vitaux dont principalement le sommeil), qu’au niveau du contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.<br /><br /><b>À partir de la sérotonine (hormone impliquée dans diverses pathologies psychiatriques telles que stress, anxiété, phobies, dépression), l’épiphyse sécrète la mélatonine. Elle joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).</b></span><br />
<br />
<span style="color: #444444;">Julius Axelrod a, par de nombreuses expériences, découvert le rôle de la mélatonine et de la glande pinéale sur le cycle du sommeil et les autres rythmes circadiens. En temps normal, la mélatonine est sécrétée la nuit uniquement (pic de sécrétion à 5 heures du matin chez l’humain, et en moyenne, car sa production est inhibée par la lumière).<br /><br />Au sein de ce qu’on appelle le système photoneuroendocrine, l’épiphyse ne joue donc qu’un rôle de transduction qui convertit le rythme imposé par le noyau suprachiasmatique en message hormonal endocrinien, via la sécrétion de l’hormone mélatonine. L’épiphyse étant localisée en dehors de la barrière hématoencéphalique, la mélatonine va donc se distribuer dans l’ensemble du corps (nous verrons également que cette localisation la rend sensible à la calcification).<br /><br /><b>La production de mélatonine a lieu principalement pendant la nuit, lors des phases de sommeil (y compris chez les espèces nocturnes). La synthèse de la mélatonine se fait en quatre étapes enzymatiques dans l’épiphyse à partir de l’acide aminé essentiel tryptophane, en passant par une étape de synthèse de la sérotonine.</b></span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-tV5bcYQCgiw/VksnpmtfkzI/AAAAAAAAUv0/8T43bwmJHzo/s1600/sommeil-dereglements-cycles-circadien-500x259.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-tV5bcYQCgiw/VksnpmtfkzI/AAAAAAAAUv0/8T43bwmJHzo/s1600/sommeil-dereglements-cycles-circadien-500x259.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<span style="color: #444444;">Par ailleurs, l’épiphyse joue un rôle dans la régulation du développement sexuel par le fait que la mélatonine aurait un effet antigonadotrope qui inhibe l’apparition des caractères sexuels secondaires.<br /><br />La baisse de production de mélatonine à la puberté correspondrait donc à une levée de cette inhibition. Cela expliquerait le fait qu’un dysfonctionnement de l’épiphyse peut se manifester par une puberté précoce (développement accéléré des organes sexuels et du squelette).<br /><br />Dans l’espèce humaine, l’épiphyse croît en volume jusqu’à l’âge d’un à deux ans puis se stabilise. Mais sa masse augmente à partir de la puberté. En effet, il se produit souvent une calcification de cette glande chez l’adulte qui est associée à la baisse de production de mélatonine. <br /><br />La glande pinéale est un œil véritable chez certains lézards tel que le sphénodon. Connu pour posséder un troisième œil, dit « œil pariétal » ou « œil pinéal ». Il possède un cristallin, une cornée, une rétine à photorécepteurs de type bâtonnet et une connexion nerveuse (dégénérée) avec le cerveau. Ces observations suggèrent qu’il s’agisse d’un œil véritable. Cet œil pinéal n’est visible que chez les petits, qui présentent une partie translucide au centre du sommet du crâne. Après 4 à 6 mois, elle se couvre d’écailles opaques et de pigments.<br /><br />Le rôle de ce troisième œil est inconnu, mais il pourrait être utilisé pour absorber les ultraviolets dans le but de synthétiser de la vitamine D, comme pour déterminer le rythme nycthéméral et aider à la thermorégulation. De tous les tétrapodes actuels, le sphénodon est celui chez qui l’œil pinéal est le plus développé.<br /><br />Autre hypothèse : il a été démontré que, chez la salamandre, le complexe pinéal est utilisé pour percevoir la lumière polarisée, et détermine ainsi la position du soleil même s’il y a un couvert nuageux, aidant ainsi à la navigation.<br /><br />Enfin chez les oiseaux, la glande pinéale située juste sous la surface du crâne capterait une partie de l’intensité lumineuse extérieure et permettrait ainsi d’ajuster le rythme circadien.<br /><br /><br /><b>L’approche scientifique</b><br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Le neurochirurgien Sergio Felipe de Oliveira est titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de São Paulo. Il est également directeur de la clinique « Pineal Mind » de São Paulo. Il a étudié la physique durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a travaillé sur les théories des champs d’ADN.<br /><br />Pour sa thèse de doctorat de l’université de São Paulo, le Dr Sergio Felipe de Oliveira a fait des recherches sur les cristaux de l’épiphyse au moyen de la diffraction des rayons X. Ce travail lui a permis de vérifier qu’elle donnait lieu à la formation de structures organisées.<br /><br />L’hypothèse du Dr Sergio Felipe de Oliveira est que : « la glande pinéale est un organe semblable à un téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique. »<br /><br />John P. Rose, de l’université d’Oxford, affirme que l’être humain est un être biologique, psychologique et spirituel. D’après le théorème de Gödel, un système ne peut pas être capable d’exprimer une conscience de lui-même, notre corps ne peut pas être autoconscient, la conscience doit donc être extérieure à celui-ci. Notre corps ne peut pas produire sa propre conscience. Dès lors, la conscience doit provenir de l’extérieur.<br /><br /> « La pensée s’incline sur le trapèze du cerveau. La pensée est installée dans le cerveau, et le cerveau est l’instrument de la personne, qu’est l’esprit. » Machado de Assis dans – Œuvres posthumes<br /><br />Plus proches de nous, ces propos rappellent les interrogations de Jean Jaurès dans sa thèse de quatre cent vingt-neuf pages intitulée « De la Réalité au monde sensible », qu’il présenta en 1891, à la Faculté des lettres de Paris : « Mon corps est mon corps, mais il n’est pas moi. Or, s’il n’est pas moi, et qu’il est pourtant uni à moi, mêlé à moi, la situation où je me trouve est équivoque et fausse. D’un côté, cette matière unie à l’esprit est pour lui une servante et une amie; de l’autre côté, elle est une étrangère. Dans quel état contradictoire et incertain va être le monde fait de matière et d’esprit ? »</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Des cristaux d’apatite</b><br /><br />L’étude par la diffraction des rayons X a donc permis au docteur De Oliveira de découvrir l’existence des cristaux d’apatite (la tomographie par ordinateur et la résonance magnétique furent également utilisées).<br /><br />L’apatite est un minéral que l’on trouve aussi dans la nature sous la forme de pierres taillées. Des recherches montrent que ce cristal réagit aux champs électromagnétiques. Dans l’épiphyse, on a pu observer qu’une microcirculation sanguine maintenait métaboliquement les cristaux réceptifs.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span><span style="color: #444444;"> </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-bA5OUyAJoxM/VKMR5NOvOpI/AAAAAAAASEQ/VHsi0bmPeN0/s1600/800px-Apatite_verte_Russie-500x332.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://2.bp.blogspot.com/-bA5OUyAJoxM/VKMR5NOvOpI/AAAAAAAASEQ/VHsi0bmPeN0/s1600/800px-Apatite_verte_Russie-500x332.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="color: #444444;"> Cristaux d’apatite</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;">Ces cristaux donnent à la glande une structure semblable à celle d’une caisse de résonance : l’apatite comporte de nombreux électrons (charge négative) à sa superficie : ils repoussent le champ magnétique. Lorsqu’un champ magnétique s’approche de la glande, il touche l’un des cristaux qui ricoche sur un autre, et ainsi de suite. Jusqu’à ce que le champ soit fait prisonnier et fasse résonner tous les cristaux de l’épiphyse.<br /><br />Sergio Felipe de Oliveira a disséqué divers cadavres et a pu vérifier qu’aucune épiphyse n’est semblable à une autre. Il en a coupé une au milieu, l’a soumis au microscope électronique et a pu vérifier qu’il y a diverses structures couvertes par des enveloppes formées de tissu conjonctif.<br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Ainsi, le Dr Sergio Felipe de Oliveira, en fracturant un cristal d’apatite, s’est aperçu qu’il présentait des lamelles concentriques, à l’image d’un oignon, avec un modèle ressemblant à celui d’un tronc d’arbre. Plus on est âgé, plus on a de fines lamelles. Ce n’est donc pas la quantité de cristaux d’apatite qui indique l’âge, mais le nombre de lamelles qu’un cristal possède.</span><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-1CUbR2nvmtI/VksjOu0Ab_I/AAAAAAAAUvs/2Diq4Cl8UoM/s1600/sp201-cristaux-apatite-500x333.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://1.bp.blogspot.com/-1CUbR2nvmtI/VksjOu0Ab_I/AAAAAAAAUvs/2Diq4Cl8UoM/s400/sp201-cristaux-apatite-500x333.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="color: #444444;"> Grossissement des cristaux d’apatite au microscope</span><br />
<br />
<br />
<span style="color: #444444;">Plus une personne dispose de cristaux, plus elle aura de possibilités de capter les ondes électromagnétiques.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Personne ne peut augmenter ou diminuer cette concentration de cristaux. C’est là une caractéristique biologique, au même titre que la couleur des yeux ou des cheveux.<br /><br />Nous sommes donc tous dotés de différentes quantités de cristaux d’apatite. Et bien que nous n’ayons aucun pouvoir pour en augmenter la quantité, il nous est cependant possible d’en stimuler fortement le fonctionnement. Par exemple, en améliorant ses qualités de réception par la réduction de sa calcification.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Épiphyse et calcification</b><br /><br />La calcification est l’accumulation de cristaux de phosphate de calcium dans diverses parties du corps. C’est un processus naturel causé par les nanobactéries qui forment de minuscules coquilles de phosphate de calcium autour d’eux, essentiellement pour se protéger du système immunitaire.<br /><br />De par sa position dans le cerveau, l’épiphyse n’est pas protégée par la barrière hématoencéphalique. Elle reçoit donc plus de sang que tous les autres organes à l’exception des reins. Comme elle n’est pas protégée du flux sanguin, elle accumule des dépôts de minéraux qui s’attachent aux cristaux qui la constituent.<br /><br />Ainsi, on constate que chez la plupart des êtres humains l’épiphyse est fortement calcifiée. Tant et si bien qu’elle apparait comme un morceau de calcium lors d’une IRM.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-XjraHNcrXn8/VKMLW9xJJlI/AAAAAAAASDc/NPDqO8GeaO0/s1600/IRM_glande_pine%CC%81ale.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="316" src="https://3.bp.blogspot.com/-XjraHNcrXn8/VKMLW9xJJlI/AAAAAAAASDc/NPDqO8GeaO0/s1600/IRM_glande_pine%CC%81ale.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Vue IRM d’une glande pinéale calcifiée – 40% des gens normaux à l’âge de 20 ans et généralement moins de 1 cm de diamètre</span></div>
<span style="color: #444444;"><br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">Comme l’épiphyse contient des cellules photosensibles (qui perçoivent la lumière et qui déclenchent la production de mélatonine) leur propriété de piézoluminescence ne peut plus s’exercer. La sécrétion de mélatonine étant réduite, les effets de la calcification peuvent être la dépression, l’anxiété, la boulimie/anorexie, la schizophrénie et d’autres formes de troubles.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /><b>Les causes de la calcification</b><br /> </span><br />
<span style="color: #444444;">La calcification de l’épiphyse est causée principalement par le fluorure de calcium qui circule dans notre sang. La glande pinéale contient la plus grande concentration de fluorure dans le corps.<br />Le fluorure (tout simplement le fluor) vient essentiellement des dentifrices, de l’eau du robinet et des médicaments psychotropes. </span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<span style="color: #444444;">Dans notre histoire récente, c’est dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie que, pour la toute première fois, de l’eau potable a été fluorée. Du fluorure de sodium était ajouté à l’eau afin de rendre les prisonniers stériles et de maintenir des comportements dociles. (Source : The Crime and Punishment of I.G. Farben – Le crime et la sentence de I.G. Farben de Joseph Borkin).<br /><br /> « La fluoration de l’eau peut être un suicide national lent ou une liquidation nationale rapide. C’est de la folie criminelle. Une trahison ! » E.H. BRONNER, Ingénieur chimiste, Los Angeles.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><span style="color: purple;"><span style="color: #444444;"><b>L’importance de la lumière dans le fonctionnement de l’épiphyse</b></span><br /><br />Il a été démontré que, de par sa structure cristalline, l’épiphyse capte un large panel des vibrations du spectre électromagnétique. Et quel que soit son rôle dans la réception des signaux, ce n’est pas elle qui décode mais le cortex frontal cérébral (auquel elle est reliée via le diencéphale et le thalamus). Sans cette interaction, les informations ne pourraient pas être comprises.<br /><br />Nous avons vu que l’épiphyse est activée par la lumière et qu’elle contrôle les différents biorythmes du corps. Elle travaille en harmonie avec l’hypothalamus qui dirige la soif, la faim, les désirs sexuels et l’horloge circadienne.<b> <span style="color: red;">La lumière du soleil est donc extrêmement importante pour l’épiphyse. Elle est captée et « digérée » par les yeux et la peau.</span></b> De là à lier le troisième œil au symbolisme du soleil (représenté dans de nombreuses civilisations) il n’y a qu’un pas.</span><br /><br />Pour l’annecdote, dans les années 70, la NASA aurait conduit une série d’observations et de tests sur des sujets humains pratiquant une visualisation directe de la lumière solaire plusieurs minutes par jours. </span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /><b>Les représentations religieuses et ésotériques</b><br /><br />D’après certains scientifiques plus ou moins taxés de mysticisme (de Jeremy Hayward à Albert Einstein) tout, absolument tout n’est qu’une expérience de conscience. Or, dans de nombreuses cultures, cette conscience serait perçue à travers le troisième œil, l’épiphyse.<br /><br />Pour de nombreux courants spirituels et religieux, l’épiphyse est considérée depuis des millénaires comme un pont vers une dimension au-delà du monde matériel. On y retrouve fréquemment la symbolique du cône de pin représentant la glande pinéale. En voici quelques exemples …</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Dans le christianisme</b><br /><br />Au Vatican, on trouve par exemple cette magnifique pomme de pin montée sur une colonne. La place porte même son nom « Cour de la Pina). Il y aurait de quoi se poser des questions très légitimes quant à sa présence au cœur de notre civilisation occidentale.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-USKc1FEp1Lg/VKMJtoJkrsI/AAAAAAAASDE/ZidDMMKxvEk/s1600/76910159_o.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://2.bp.blogspot.com/-USKc1FEp1Lg/VKMJtoJkrsI/AAAAAAAASDE/ZidDMMKxvEk/s1600/76910159_o.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Place de la pomme de pin au Vatican<br /><br /><b> </b></span></div>
<span style="color: #444444;"><b>Dans l’hindouisme</b><br /><br />Plus orientale, dans la mythologie védique du Yoga, l’épiphyse est associée, tantôt au chakra Ajna ou 3e œil (au centre du front), tantôt au Sahasrara ou chakra de la couronne, situé au sommet du crâne. Elle est le principal organe du corps, puisque possédant deux chakras responsables d’un développement de type extraphysique : la conscience.<br /><br /><br />D’ailleurs, pour avoir la même structure de base de nos organes visuels (nous l’avons abordé avec l’exemple du sphénodon) l’épiphyse est parfois aussi appelée « le troisième œil atrophié ». Dans la vision ancestrale des hindous, elle est une porte d’entrée vers le monde spirituel au travers de l’hypothalamus et une porte de sortie qu’est le cône qui va de l’épiphyse au lobe frontal.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-gLpVw2p3bfs/VKMJKuEIKxI/AAAAAAAASC8/_LwkjW-_yJI/s1600/52c7687fbed0cb1fc0e44e611edb438b18945ff4_1349689448_crop_3x2-500x333.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://2.bp.blogspot.com/-gLpVw2p3bfs/VKMJKuEIKxI/AAAAAAAASC8/_LwkjW-_yJI/s1600/52c7687fbed0cb1fc0e44e611edb438b18945ff4_1349689448_crop_3x2-500x333.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Tableau « Femme Indienne » par Fructoso<br /><br /> </span></div>
<span style="color: #444444;"><b>Chez les sumériens</b><br /><br />L’image nous montre le dieu ailé sumérien Enki avec un cône de pin dans la main. Empreinte de sceau-cylindre de la période d’Akkad représentant le dieu Ea sous sa forme courante. Chez les sumériens, l’épiphyse est considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT52-5ifcs7T_Gio3LwjVMMrzSZ1mw-0DgWVbIWZXmglBVoT8rNnoUc_zLliVNiR5mC1w_J5FZYo_H1ZEZ-9yHrkzQV5Tz0XKTmDPdXhuZESmUhYuHHsjckPEAORPTPblUiMe6-EPY3n_W/s1600/SUMERIEN-ET-GLANDE-PINEALE.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT52-5ifcs7T_Gio3LwjVMMrzSZ1mw-0DgWVbIWZXmglBVoT8rNnoUc_zLliVNiR5mC1w_J5FZYo_H1ZEZ-9yHrkzQV5Tz0XKTmDPdXhuZESmUhYuHHsjckPEAORPTPblUiMe6-EPY3n_W/s1600/SUMERIEN-ET-GLANDE-PINEALE.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Représentation du Dieu Enki</span></div>
<b><br /></b>
<span style="color: #444444;"><b> </b></span><br />
<span style="color: #444444;"><b>Chez les égyptiens</b><br /><br />Osiris, premier souverain de la terre d’Égypte, avec l’aide de Thot, maître suprême de l’arithmétique, de la parole et des scribes, initie les Égyptiens à l’écriture, à la science et à la magie. À l’opposé, son frère Seth, incarnation du mal, est jaloux et hait Osiris en raison de l’affection que tous lui portent. Seth tue Osiris puis s’en prend à son fils posthume Horus.<br /><br />Au cours d’un combat, Seth arrache l’œil gauche d’Horus, le coupe en six morceaux et le jette dans le Nil. À l’aide d’un filet, Thot récupère les morceaux, mais il en manque un ! Thot le rajoute et rend à Horus son intégrité vitale. La somme des fractions de l’oudjat ne fait que 63/64 ; le 1/64 manquant est le liant magique ajouté par Thot pour permettre à l’œil de fonctionner. L’épiphyse ? </span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2ogmLskqHzSnboMbi10Vq2LkHqnO7RKdEUxhVxg7yhpslIvpSHpOrCLsZVb-5clp8NqJY0jCD4ukWUVOP7Pj0Ouj-Pbt0OXs9UqxVhzkM4oVqT1LC6B-J9k2I_v-m0wvInR1I1jTVl_e/s1600/sp201-oeil-horus-et-glande-pineale-500x209.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2ogmLskqHzSnboMbi10Vq2LkHqnO7RKdEUxhVxg7yhpslIvpSHpOrCLsZVb-5clp8NqJY0jCD4ukWUVOP7Pj0Ouj-Pbt0OXs9UqxVhzkM4oVqT1LC6B-J9k2I_v-m0wvInR1I1jTVl_e/s1600/sp201-oeil-horus-et-glande-pineale-500x209.jpg" width="400" /></a><span style="color: #444444;"> </span></div>
<span style="color: #444444;"> Comparaison entre l’épiphyse et l’œil d’Horus</span><br />
<br />
<br />
<span style="color: #444444;">L’œil d’Horus a également été divisé en six composantes de base, chacune représentant un sens différent, l’odorat, le toucher, le goût, l’ouïe, la vue et la pensée (le thalamus étant la partie du cerveau humain qui traduit tous les signaux entrants à partir de nos sens).<br /><br />Dans l’imagerie de l’Égypte antique, l’Œil Oudjat est un symbole protecteur représentant l’Œil du dieu faucon Horus. En translittération de l’écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ, le verbe signifiant « se préserver » ou le mot « protection ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat en transcription signifie donc « œil préservé », l’Œil d’Horus en l’occurrence.<br /><br />Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l’Œil Oudjat est un hybride d’œil humain et d’œil de faucon : elle combine des parties de l’œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l’œil du faucon (deux marques colorées caractéristiques du faucon pèlerin).<br /><br />Les Égyptiens l’utilisaient l’oudjat pour indiquer les fractions du hékat, unité de mesure de capacité qui servait pour les céréales, les agrumes et les liquides (un hékat valait environ 4,785 litres). C’est dans la légende des dieux Osiris et Horus qu’il faut chercher l’origine vraisemblable de cette curieuse notation.</span><br />
<br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-J87AbBvI1rY/VKMH80LczpI/AAAAAAAASCk/S76kbkwIZVQ/s1600/pomme-de-pin-3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-J87AbBvI1rY/VKMH80LczpI/AAAAAAAASCk/S76kbkwIZVQ/s1600/pomme-de-pin-3.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Le caducée se compose en son centre par le canal central sushumna terminé par une pomme de pin</span></div>
<span style="color: #444444;"></span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b>Chez les spirites</b><br /><br />Depuis Allan Kardec, au XIXe siècle, la doctrine brésilienne spirite s’attache à s’expliquer à ce propos. Dans l’ouvrage spirite « Missionnaires de la lumière » dictée par l’esprit André Luiz, au travers de la psychographie du médium Francisco Candido Xavier, l’épiphyse est décrite comme étant la glande de la vie spirituelle et mentale.<br /><br />Pour la doctrine spirite, l’épiphyse est un organe de haute expression pour le corps éthéré. Elle préside aux phénomènes nerveux de l’émotivité, due à son ascendance sur tout le système endocrinien, et joue un rôle fondamental dans le domaine sexuel.<br /><br />Dans ce même ouvrage, André Luiz décrit aussi que l’épiphyse est liée à la pensée spirituelle au travers des principes électromagnétiques du champ vital, que la science formelle ne peut pas encore identifier, commandant les forces du subconscient sous la détermination directe de la volonté.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>En conclusion</b><br /><br />L’épiphyse joue un rôle central dans les phases du sommeil, de la reproduction, voir du bien être. Elle est constituée de cristaux d’apatite. Ces cristaux vibrent en fonction des ondes électromagnétiques captées.<br /><br />L’épiphyse est stimulée par certaines longueurs d’onde de la lumière : de la lumière réfléchie comme de la lumière directe. Ceci, sur une très large palette du spectre, bien au-delà du seul spectre visible.<br /><br />Les cristaux constituant les lamelles de l’épiphyse, de part nos modes de vie, sont sujets à la calcification.<b><span style="color: purple;"> Cette calcification est réversible</span> </b>(il faudrait écrire un autre article à ce sujet) et <b><span style="color: purple;">l’activité de l’épiphyse semble stimulable (<span style="color: red;">méditation, observation directe de lumière solaire …</span>).</span></b><br />Si l’épiphyse coordonne le rythme, alors elle est confrontée au temps cyclique. Elle est donc l’unique organe du corps directement relié à la quatrième dimension : l’espace-temps.<br /><br />Dans un très grand nombres de courant spirituels et religieux, l’épiphyse serait capable de détecter des dimensions invisibles aux yeux ordinaires. Pour certains philosophes et mystiques, elle serait le siège de la conscience, de l’âme.<br /><br />Elle pourrait être lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions (médiumnité).<br /> </span><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-mbqGQzvCZsc/VKMN650p7GI/AAAAAAAASD8/ljlSb6p_9XU/s1600/rep-si10-500x347.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="277" src="https://1.bp.blogspot.com/-mbqGQzvCZsc/VKMN650p7GI/AAAAAAAASD8/ljlSb6p_9XU/s1600/rep-si10-500x347.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #666666;">temple d'Angkor Wat au Cambodge</span>
<br />
<div style="text-align: left;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicmnYG6Ieh1b8Duef9bdIVII787CqF3Vz3hZUNrGRpZ4DRv6JC4JMjJYoXmGGNFjB_1KtxtAUQJd0SkE-mTJAa3ErT0Zx-1IGcAS7C8fZvUqaOjApFmlt_MLp-7yhX7YayKGlqB7pEyKvP/s1600/image_12227.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="175" data-original-width="175" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicmnYG6Ieh1b8Duef9bdIVII787CqF3Vz3hZUNrGRpZ4DRv6JC4JMjJYoXmGGNFjB_1KtxtAUQJd0SkE-mTJAa3ErT0Zx-1IGcAS7C8fZvUqaOjApFmlt_MLp-7yhX7YayKGlqB7pEyKvP/s1600/image_12227.jpg" /></a><span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;"> </span></b></span><br />
<span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;">"YOGA ET GLANDE PINEALE"</span></b></span><br />
<span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;"><br />Le yoga de la Force descendante<br /><br />Sri Aurobindo partait du principe que l’humanité était entrée depuis le début du XXì siècle dans une nouvelle phase de mutation, qui rendait caduque les anciennes méthodes d’initiation basée sur l’éveil de la kundalini dans le sacrum. Selon lui, l’ouverture des chakras, qui détermine la spiritualisation de l’homme, doit maintenant s’opérer à notre époque non plus de bas en haut (yoga de la Force ascendante) mais de haut en bas (yoga de la Force descendante). <span style="color: red;">Une fois « réveillée », la force de Shiva, située au-dessus de la tête, pénètre dans le système humain par la porte de la pinéale, descend dans le canal central de la moelle épinière (sushumna) et perce, lentement et doucement, les différents chakras pour s’unir finalement avec la Mère divine, la Kundalini-Shakti, qui s’élève du bas de la colonne vertébrale à sa rencontre</span>. L’un des avantages de cette méthode est que les centres énergétiques situés dans le bassin, vitaux et subconscients, ne s’ouvrent qu’en dernier (à l’inverse du processus tantrique), parfois même longtemps après qu’ils aient été « percés », évitant ainsi au candidat d’être confronté trop rapidement avec les forces chaotiques et sauvages de la Nature (c’est la raison pour laquelle les yogas traditionnels exigent absolument la présence d’un Maître protecteur, pour éviter à l’adepte de sombrer dans la folie ou l’autodestruction). Le but du processus révolutionnaire envisagé par Sri Aurobindo n’est donc pas seulement de « monter » pour parvenir à la libération de la conscience hors de la matière, mais au contraire de « descendre » pour transformer la Vie et la Matière jusque dans ses constituants les plus intimes (spiritualisation de la Nature)</span></b></span><br />
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<span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;">(...) </span></b></span></div>
<span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;"><br /></span></b><span style="color: purple;"><span style="color: #444444;">Voir: "Les trois kundalini et le nouveau devenir humain" sur ce site.</span></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #444444;"><span style="color: purple;"><span style="color: #444444;"> </span></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #444444;"><span style="color: purple;"><span style="color: #444444;"> </span></span><b><span style="color: purple;"></span></b></span><br />
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<span style="color: #444444;"><b><span style="color: purple;"> </span></b></span><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-7503459376798610992014-12-16T23:11:00.004+01:002017-02-10T08:23:44.660+01:00"JEREMY RIFKIN : VERS UNE GENERATION DU PARTAGE"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: #444444;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSBZ1QRu43_HmJAit6FP6pTiPCqhudhuBK4KFKV4kXbvKyitoIms-586zqtBSXm-qH1dREZHotbynteEtyGGdsFYKpSo9cs1Z4zyATIhHVP9xQa-GgUSJ7_MVlQNIGRinoEmhjnCdTW9Nj/s1600/86632923JR.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSBZ1QRu43_HmJAit6FP6pTiPCqhudhuBK4KFKV4kXbvKyitoIms-586zqtBSXm-qH1dREZHotbynteEtyGGdsFYKpSo9cs1Z4zyATIhHVP9xQa-GgUSJ7_MVlQNIGRinoEmhjnCdTW9Nj/s1600/86632923JR.jpg" width="400" /></a></span></div>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;">Visionnaire, conseiller de grands chefs d’Etat, Jeremy Rifkin prévoit un profond changement économique. Signe de l’émergence d’une conscience globale ?<br /><br />Spécialiste des prospectives économiques et scientifiques, Jeremy Rifkin est un penseur incontournable de notre temps. Le magazine politique américain National Journal l’a classé dans sa liste des 150 personnes les plus influentes sur la politique américaine. Il a conseillé la Commission européenne et le Parlement européen, le Premier ministre espagnol M. Zapatero – alors que celui-ci était président de l’Union européenne –, la chancelière allemande Mme Merkel, le Premier ministre portugais M. Sòcrates et le Premier ministre slovène M. Janša – lors de leurs présidences respectives du Conseil de l’Europe. Jeremy Rifkin a accepté de partager avec nous sa vision du profond changement de conscience dont nous faisons actuellement l’expérience.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Lorsque nous analysons les données économiques et écologiques, il est difficile de garder espoir. Est-il possible de préserver l’espérance ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Je pense que notre culture moderne est construite sur une profonde incompréhension de la nature humaine. Pour le dire simplement, nous voyons l’être humain comme un monstre prédateur, brutal, compétitif, cherchant l’autonomie, l’indépendance et la satisfaction personnelle. Ces idées ont pris forme il y a plus de 200 ans durant l’âge des Lumières, au début de l’ère du marché. John Locke, un philosophe anglais précurseur des Lumières, a ainsi avancé que les enfants naissent comme des pages blanches, en précisant tout de même qu’ils ont une prédisposition pour l’acquisition de la propriété.<br />Adam Smith, un économiste écossais, a poursuivi en disant que les enfants arrivent au monde avec le besoin d’être autonome et de satisfaire leurs intérêts personnels. Jeremy Bentham, autre philosophe anglais, a ensuite affirmé que les bébés naissent avec pour seul but de satisfaire leurs désirs et que nous sommes des créatures utilitaires. Charles Darwin a déclaré que la préoccupation principale des créatures sur terre est de se reproduire afin de survivre. Enfin, Sigmund Freud a insisté sur le fait que les bébés sont animés d’un appétit sexuel insatiable et que nous passons notre vie essayer de satisfaire notre libido. Est-ce réellement ce que nous voyons lorsque nous regardons un bébé ? Si vraiment nous sommes tout cela, alors oui, il est difficile d’espérer. Il n’y a aucune chance pour que 7 milliards d’individus rationnels, calculateurs, détachés, cherchant à satisfaire leurs intérêts personnels et matériels, se rassemblent en une famille globale et comprennent que nous vivons en symbiose avec nos compagnons des autres espèces. Cependant, pour les recherches actuelles, notamment en neurobiologie et en développement de l’enfant, nous sommes en réalité une espèce empathique et sociale. Nous cherchons la communication, la compagnie, le partage.</span><br />
<span style="color: #444444;"><b><br /><br />Que permet cette redécouverte de l’empathie ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : L’empathie nous permet de ressentir ce que vit l’autre comme si nous étions nous-mêmes en train d’en faire l’expérience. Lorsque nous sommes dans l’empathie, nous nous situons à la fois dans une conscience de la mort et dans une célébration de la vie. Quand je suis en empathie avec vous, je comprends que vous êtes fragile, mortelle, que la vie n’est pas toujours facile et je vous montre de la compassion et de la solidarité. L’empathie nous fait comprendre que nous sommes tous dans le même bateau.<br />Si l’être humain est câblé pour l’empathie, n’est-il pas possible d’étendre cette empathie à l’entièreté de la race humaine ? Pouvons-nous même la prolonger à notre famille évolutive, c’est-à-dire à toutes les espèces vivant sur cette planète ? Parce que si nous arrivons à créer une conscience globale – que je préfère appeler conscience biosphérique –, nous pourrons peut-être nous en sortir. Mais si nous ne pouvons pas développer cette conscience biosphérique, je ne vois pas comment nous allons faire face aux changements climatiques actuels et à leurs conséquences. Nous sommes actuellement au cœur d’une sixième extinction de masse, la sixième en 450 millions d’années. Il nous faut urgemment prendre conscience de l’énormité de notre situation.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Ainsi, l’esprit humain pourrait évoluer vers une conscience biosphérique ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Oui, la conscience d’un homme de la préhistoire ou d’un homme de l’époque médiévale n’est pas la même que celle de nos contemporains. Les historiens nous parlent d’une série d’événements marquants, souvent dramatiques. Cependant, il existe une autre histoire, que souvent nous ne voyons pas. Hegel, le philosophe allemand, disait : « Les périodes de bonheur sont pour l’histoire des pages vides. » Or, ces pages vides sont autant d’occasions de changements de conscience – qui étendent notre capacité d’empathie à des familles de plus en plus larges. Cette évolution de la conscience est liée aux changements de régime énergétique, de logistique des transports et des communications. Lorsque nous accédons à de nouvelles sources d’énergie, nous développons de nouvelles infrastructures et arrivons à gérer des organisations de plus en plus vastes et complexes. Nous étendons en quelque sorte notre système nerveux à l’extérieur de nous et ce, de plus en plus loin. Cela change notre orientation spacio temporelle, et donc, notre conscience. Nous créons des civilisations qui rassemblent de plus en plus de personnes et élargissons la « famille » avec laquelle nous sommes en empathie.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Auriez-vous un exemple ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Pendant 93 % du temps passé sur cette planète, les hommes ont été des chasseurs-cueilleurs. Nos sources énergétiques dépendaient des plantes, des animaux et des capacités du corps humain. Ces sociétés ont créé le langage pour s’organiser socialement. Elles avaient une conscience mythologique. Leur capacité d’empathie s’étendait aux liens du sang. L’émergence des grandes civilisations hydrauliques qui ont développé l’agriculture centralisée, a élargi nos consciences. Regardons Sumer en Mésopotamie, nous sommes passés de petites tribus à des civilisations regroupant des milliers de personnes capables de gérer des stocks de céréales. Pour cela, il a fallu construire des canaux, des routes, une forme de vie urbaine et l’écriture cunéiforme. Ce qui est fascinant, c’est que partout où nous voyons apparaître de grandes civilisations hydrauliques, au Moyen-Orient, dans le Nord de l’Inde, en Chine, au Mexique, nous voyons également émerger une forme d’écriture – qui permet d’étendre notre capacité de gestion. Nous constatons aussi que toutes les grandes religions naissent à ce moment-là. Nous passons ainsi d’une conscience mythologique à une conscience théologique. Notre capacité empathique s’étend de nouveau : nous passons des liens du sang aux liens religieux.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b><br />Que se passe-t-il actuellement ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : La première révolution industrielle, basée sur l’essor des moteurs à vapeur consommant du charbon, a lieu au XIXe siècle. L’impression commence à produire des livres et des journaux en masse, parallèlement à l’avènement du télégraphe et à la construction de vastes réseaux ferroviaires. Notre empathie s’étend de nouveau. Nous passons d’une conscience théologique à une conscience idéologique. Au XXe siècle, deuxième révolution industrielle. Le téléphone devient le système de gestion d’un nouveau régime énergétique basé sur le pétrole et le moteur à combustion. L’empathie s’étend de nouveau à une conscience psychologique. Pouvons-nous passer à la prochaine étape qui serait la conscience biosphérique ? Je pense que nous sommes déjà en chemin, bien qu’il y ait encore des obstacles possibles.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b><br />Quels sont les facteurs de l’apparition d’une conscience biosphérique ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : 40 % de la race humaine est connectée à Internet, rapidement nous arriverons à presque 100 %. Internet et les ordinateurs personnels provoquent une transformation profonde de nos habitudes de communication. Non seulement, actuellement, 3 milliards d’individus sont connectés au même réseau, mais de surcroît ces nouvelles technologies ne sont plus centralisées, hiérarchisées et basées sur la propriété privée. Elles sont distributives, collaboratives et basées sur l’accès libre. Cela veut dire qu’à l’heure actuelle, des milliards de personnes peuvent prendre un petit objet dans leurs mains et l’envoyer aux milliards d’autres personnes connectées d’une manière distributive. C’est un changement considérable qui constitue la base d’une troisième révolution industrielle, en cours actuellement.<br /><b><br />Vous parlez dans vos ouvrages de l’émergence de cette troisième révolution industrielle et d’une nouvelle société du coût marginal zéro. Pouvez-vous nous en donner les grandes lignes ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Je suis enseignant à la Warthon School, la plus vieille école de commerce des Etats-Unis. Le discours principal y est qu’il faut continuellement intégrer de nouvelles technologies pour augmenter la productivité et réduire le coût marginal. Cela permet d’offrir des biens et des services de moins en moins chers. Le coût marginal, c’est le coût de production d’une unité supplémentaire – d’un bien ou d’un service – après que les coûts fixes ont été payés. Par exemple, une fois que vous avez un morceau de musique digitalisé, en vendre une unité de plus ne coûte rien en termes de production. Cela devient un produit à coût marginal zéro. Ce qui est très étonnant, c’est que personne n’a vu le paradoxe auquel cette recherche du coût marginal zéro nous mène. Et pourtant, nous y sommes déjà à très grande échelle.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Pour commencer, nous avons des centaines de millions de jeunes qui partagent sur Internet leur musique, leurs vidéos, leur littérature à un coût marginal presque nul en utilisant une économie de partage. Ils court-circuitent les droits d’auteur et toute l’industrie des médias : musique, télévision, cinéma, presse et édition. Nous voyons aussi maintenant apparaître pléthore de cours en ligne, animés par les meilleurs professeurs et donnant accès à des diplômes académiques, à un coût marginal proche de zéro. Les mêmes cursus à l’université coûtent des milliers de dollars. De plus, avec l’avènement de l’intelligence artificielle, nous avons des logiciels, certains libres, qui peuvent non seulement assurer des performances administratives basiques mais aussi produire des analyses de données pertinentes – normalement fournies par des experts. Tous ces biens et ces services deviennent, pour ainsi dire, accessibles et gratuits.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Le partage serait alors la nouvelle valeur émergente ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Nous avons tous lu Sa majesté des mouches. Nous avons tous pensé que le partage n’était pas viable. Regardons mieux. Sur Internet, les nouvelles générations pensent en termes de partage et de collaboration. Prenons Wikipédia : qui aurait pensé que cela marcherait ? La réalité, c’est que des millions de gens passent beaucoup de temps à contribuer de leur savoir à ce bien commun. Ils s’autorégulent en vérifiant ce qui a été mis en ligne, si bien que nous avons un produit final gratuit et de qualité. C’est du crowd sourcing – de la production collaborative de masse. YouTube, Linux et tous les logiciels libres en sont d’autres exemples frappants. Apparemment, toute une génération n’a rien d’autre à faire après l’école que d’inventer de nouvelles façons de partager les choses gratuitement. Et vous ne pouvez pas vous battre contre des millions d’adolescents qui se dédient à cela.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Ce phénomène semble toutefois ne concerner que les produits et les biens « virtuels ».</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Les autres secteurs industriels pensent en effet qu’il y a une limite infranchissable à cette révolution qui leur évitera d’être touchés : celle de la matérialité. Mais ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’avec l’Internet des objets, l’Internet des énergies et les sites de partage de services et de biens tels qu’Airbnb ou BlaBlaCar, ce phénomène est en train de se répandre de manière massive. Toutes les industries seront finalement affectées. Prenons l’Internet des objets : avec des imprimantes 3D, il est maintenant possible d’accéder à des logiciels libres de droits et d’imprimer des objets en recyclant des matériaux comme du plastique, du papier ou du métal. Une première voiture imprimée en 3D vient d’être produite. Le président Obama veut que chaque école ait une imprimante 3D dans les années à venir. Le phénomène va faire boule de neige. Cela veut dire que des millions de jeunes vont produire un nombre incalculable d’objets utiles et devenir des « pro-sommateurs » – des consommateurs devenus des producteurs contributifs. Cela aura un impact économique considérable.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Qu’est-ce que l’Internet des énergies ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Nos nouvelles technologies permettent un nouveau régime énergétique : l’énergie distribuée. Les énergies distribuées sont plus connues sous le terme d’énergies renouvelables : le solaire, l’éolien, la géothermie, etc. Nous les appelons « distribuées » car contrairement aux énergies fossiles que nous utilisons actuellement et qui ne sont accessibles que dans certains endroits du globe, elles sont disponibles sur chaque centimètre carré de la planète. Tout le monde peut les produire et les distribuer à un coût marginal proche de zéro, une fois que l’équipement est rentabilisé. Le soleil, le vent, la terre, la mer, la biomasse, n’envoient pas de factures. Plus besoin de stratégies militaires colossales pour les sécuriser ni d’énormes investissements en capitaux pour les produire et de les amener jusque chez vous. Ainsi, les bâtiments vont devenir des sources d’énergie. Bouygues a construit à Paris un bâtiment qui produit tellement d’énergie par lui-même qu’il en renvoie dans le réseau de distribution.<br />Nous avons aussi de nouveaux moyens de stockage de ces énergies. Pendant des années, les gouvernements ont dit qu’il n’est pas sérieux de gérer une économie mondiale avec des énergies renouvelables. Mais aujourd’hui, nous pouvons utiliser notre infrastructure pour créer un Internet de l’énergie – c’est à dire échanger de l’énergie à travers les continents. Cela va produire un changement de régime énergétique colossal. 35 % de l’électricité allemande proviendra bientôt de sources renouvelables. En l’espace de 5 ans, nous avons vu toutes sortes de petites structures collaboratives, qui partagent leur énergie et fonctionnent démocratiquement, mettre à mal les 4 ou 5 grosses entreprises énergétiques allemandes. Qui aurait imaginé cela ? Les choses vont vite, très vite.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b><br />Nous serions donc en présence de nouveaux moyens d’extension de notre empathie ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Quand les premiers astronautes d’Apollo ont envoyé les quelques photos amateurs de la planète Terre, celles-ci ont fait la couverture de tous les grands journaux. Pour la première fois, l’espèce humaine voyait son monde de l’extérieur. En 2010, en 30 minutes, l’information du tremblement de terre à Haïti était sur Twitter. En l’espace d’une heure, les images étaient sur YouTube. En moins de 2 heures des millions de personnes dans le monde entier étaient mobilisées dans un élan empathique considérable. Sur différents continents les nations se rassemblent pour former des unions. En France, vous êtes au cœur de l’Union européenne. Mais cela se passe aussi en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud.<br />Tous ces phénomènes sont le signe de l’émergence d’une capacité d’empathie biosphérique. Les êtres humains commencent à vraiment comprendre, de manière très concrète, que nous sommes tous sur la même planète, que nous faisons partie d’une même biosphère et qu’il est intelligent de partager et de collaborer. Surtout, nous avons une nouvelle génération qui pense et fonctionne de manière systémique. Ces jeunes de 13 ou 14 ans veulent savoir d’où vient le morceau de viande dans leur assiette. Ils commencent à comprendre qu’il vient peut-être d’un endroit sur terre où la forêt tropicale a été rasée pour le produire. Ils remettent en question les habitudes de leurs parents en leur demandant pourquoi la télévision est tout le temps allumée même quand personne ne la regarde, pourquoi ils utilisent tant d’eau, pourquoi ils ont deux voitures. Autre changement énorme : ces jeunes gens ne se soucient plus d’être propriétaires. Ce qu’ils veulent maintenant, c’est avoir accès à des services et des biens. C’est la notion d’accès qui devient centrale, plus celle de propriété. Les gens de ma génération étaient loin de penser ainsi.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><br /><b>Est-ce la fin du capitalisme ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Non, je le dis très clairement au début de mon dernier livre. Le capitalisme ne va pas disparaître. Nous ne pourrons pas nous passer de certaines de ses structures hiérarchisées et verticales. Par exemple, la première révolution industrielle a nécessité d’énormes investissements pour construire l’infrastructure du réseau ferroviaire, des routes, etc. Nous avons dû créer des sociétés actionnaires de manière à rassembler des fonds colossaux et des moyens sous un même toit, avec une gestion centralisée. Nous aurons certainement toujours besoin de ces modes capitalistes pour construire les grosses infrastructures. Cependant, le capitalisme va devoir cohabiter avec un nouveau système appelé économie du partage, basé sur les « communaux collaboratifs ». Nous allons donc vers un système économique hybride dans lequel des milliards de personnes vont s’engager dans des aspects sociaux de la vie au travers de millions d’organisations autogérées.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /><b><br />Cela vous permet-il d’avoir de l’espérance ?</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />J. R : Je ne suis pas naïf, j’ai été sur terre trop longtemps pour cela. Je pense que l’histoire est instable et que nous ne pouvons pas réellement anticiper le futur. Il peut y avoir des catastrophes naturelles, des dirigeants corrompus, nous pouvons continuer d’être aveuglés par nos intérêts personnels. Nous vivons dans un monde imparfait et je suis contre les idéaux de perfection. En revanche, je perçois qu’un mouvement est déjà en marche et pourrait bien nous mener vers une conscience biosphérique. Donc je participe en rassemblant toutes les données que nous avons, en les recadrant dans une image globale. Car une fois que nous pouvons conceptualiser ce qui se passe, il devient plus facile d’accompagner le mouvement. La seule façon de réduire notre empreinte écologique sur la planète est de produire une société à coût marginal zéro et de partager nos biens et nos services. Nous avons donc la possibilité actuellement de choisir des chemins plus empathiques et démocratiques. Si vous avez un plan B, dites-le moi. La bonne nouvelle, c’est que nous commençons à avoir une génération qui pourra peut-être gérer les changements climatiques avec une conscience biosphérique.<br /><br />Stéphane Allix</span><br />
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<span style="color: #444444;"><b><a href="http://www.inrees.com/">INRESS </a></b></span><br />
<span style="color: #444444;"></span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-7hIcJsbGJe4/VJCson0saVI/AAAAAAAAR-Y/NGiVPF7tU1w/s1600/couvmax_2058.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-7hIcJsbGJe4/VJCson0saVI/AAAAAAAAR-Y/NGiVPF7tU1w/s1600/couvmax_2058.jpg" width="205" /></a></div>
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<span style="color: black;"><a href="http://www.inrees.com/articles/Jeremy-Rifkin-vers-generation-partage/"><b><span style="color: purple;"> http://www.inrees.com/articles/Jeremy-Rifkin-vers-generation-partage/</span></b></a></span></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-65661701277535100552014-06-10T03:32:00.001+02:002016-07-17T16:12:30.667+02:00 "LES LECONS DE VIE DU TAO"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifeLruKwS8YeYjAP25Lw92ytFsOdKZT_M-vOjHQ5URx2tdGglGcuzCW_l6zjFKbJnQu-6dvylU1pZUFaPUPzfk9M8SKNudBuHz0loPRVjwe3LXbbJ2JO2JCZn1UA0F_zkXDzvK8wAWR_rT/s1600/Astro+Tao+2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifeLruKwS8YeYjAP25Lw92ytFsOdKZT_M-vOjHQ5URx2tdGglGcuzCW_l6zjFKbJnQu-6dvylU1pZUFaPUPzfk9M8SKNudBuHz0loPRVjwe3LXbbJ2JO2JCZn1UA0F_zkXDzvK8wAWR_rT/s1600/Astro+Tao+2.png" /></a></div>
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<span style="color: #444444;">Le tao. Un petit mot mystérieux en forme de sésame pour une vie plus équilibrée, nous assurent ses adeptes. Née en Chine, cette voie spirituelle séduit de plus en plus en Occident, sans doute parce qu’elle répond avec simplicité et modernité à nos aspirations existentielles.<br /><br />Flavia Mazelin-Salvi<br /><br /><br />Un tirage de Yi-king, une référence au yin et au yang, des mouvements de tai-chi-chuan ou de qi gong, une séance d’acupuncture, une maxime du Tao-tö-king (de Lao-tseu (Gallimard, “Folio”, 2002)). Le fil rouge qui relie ces éléments disparates ? La Chine, évidemment, et le tao plus précisément. Une voie spirituelle remontant au Ve siècle avant notre ère et qui, depuis plusieurs mois, connaît un regain d’intérêt fasciné. Témoin, le succès populaire de la superbe exposition « La voie du tao, un autre chemin de l’être », qui s’est tenue cette année de mars à juillet au Grand Palais, à Paris, ainsi que le nombre croissant de publications consacrées au taoïsme. Si ce courant spirituel, à la fois philosophie et art de vivre, séduit tant les Occidentaux, c’est qu’il entre en résonance avec nos aspirations existentielles, même si nous n’en avons pas toujours conscience. Vivre plus en phase avec sa nature profonde et la nature elle-même, savoir équilibrer ses désirs et ses besoins, faire la paix en soi et autour de soi… Tel est le but du tao, basé sur la recherche de l’équilibre et de l’action juste. Dans le Taotö-king, pièce maîtresse de la philosophie taoïste, on trouve quatre-vingt-un préceptes enseignant autant l’art de gouverner que celui de se nourrir ou de gagner en sagesse. Tous sont traversés par une affirmation forte et paradoxale : il faut s’installer dans le non-agir pour vivre pleinement sa vie.<br /><br />Mais gare aux interprétations erronées. « On prend trop souvent l’expression taoïste “agir par le non-agir” pour une incitation au laxisme, prévient Cyrille J.-D. Javary, auteur des Trois Sagesses chinoises, taoïsme, confucianisme, bouddhisme (Albin Michel, 2010). Il s’agit en vérité d’être dans l’action juste, celle qui se fait sans forcer, mais non sans effort. » Comme en témoignent les lents mouvements du tai-chi-chuan ou du qi gong, basés sur une gestion centrée de l’énergie vitale.</span><br />
<span style="color: #444444;"><b><br />Une conscience des rythmes du vivant</b><br /><br />Patrice Levallois, l’un des créateurs du Jeu du tao de la santé et du mieux-être avec Patrice Van Eersel, Sylvain Michelet et Daniel Boublil (Albin Michel- Taovillage, 2009). (Voir aussi le site taovillage.com), trouve dans l’esprit de ce courant deux principes qui l’accompagnent et éclairent sa route depuis des années : « Le premier est qu’en vivant simplement ici et maintenant, comme nous y invite la voie du tao, je prends conscience que la joie et l’amour sont à l’intérieur de moi et que je n’ai pas d’effort à faire pour accéder à eux. Second enseignement : la vie, comme notre nature, est foncièrement duelle, elle est faite de yin comme de yang. À nous de ne pas transformer l’opposition qui enrichit en affrontement qui détruit. »<br /><br />Même interprétation chez Diane Dreher, chercheuse au Spirituality and Health Institute de Californie, aux États-Unis : « Il nous ramène en douceur à la sagesse de la nature et de ses rythmes, et nous aide à découvrir la richesse de notre propre nature, l’alternance des marées, les phases de la lune, la succession des saisons de notre vie », écrit-elle dans Dix Leçons pour être forte et sereine, le tao de la femme de Diane Dreher (Payot, 2010). Se laisser porter par le courant de la vie, s’ouvrir et sourire à sa beauté… Ce n’est pas un hasard si les adeptes du tao résument souvent son enseignement en deux mots : sérénité et simplicité.</span><br />
<span style="color: #444444;"><b><br />Dompter ses dragons intérieurs</b><br /><br />Pour trouver la paix et l’harmonie en soi et autour de soi, mieux vaut, selon le tao, être à la fois souple, mesuré et déterminé. Didier Gonin, auteur de Réussir sa vie avec le tao (Albin Michel, 2007), nous propose quatre expériences à tenter pour un quotidien plus serein.<br /><br /><br /><b>Agir dans l'eau</b><br /><br />« L’homme du bien suprême est comme l’eau » Tao-tö-king, chapitre 8.<br />L’eau est, dans le tao, le symbole de la « bonté agissante », la parfaite illustration de la passivité active. Symbolisée par le yin, elle nous enseigne que, dans les situations de conflit ou d’impasse, les passages en force, les affrontements brutaux sont souvent aussi vains que grands consommateurs d’énergie vitale. Ils affaiblissent l’être tout en lui donnant l’illusion du contrôle et de la puissance. Agir comme l’eau signifie faire le calme en soi et analyser le problème sous toutes ses facettes de manière à contourner l’obstacle. Cela peut être suspendre momentanément l’action, avoir recours à des outils et à des cheminements inhabituels, ou encore faire marche arrière et s’interroger sur le bien-fondé de son objectif ou de sa stratégie. C’est ainsi que l’eau, calme et entêtée, se fraye son chemin et atteint son but sans efforts superflus.<br /><br /><br /><b>Etre un exemple</b><br /><br />« Le sage embrasse l’Un, devenant un modèle, il ne s’exhibe point et du coup resplendit » Tao-tö-king, chapitre 22.<br />« Embrasser l’Un » veut dire cesser de vivre dans la division et réunir, en soi et en conscience, les oppositions naturelles : yin et yang, agir et non-agir, ombre et lumière… Une fois unifié, dans l’acceptation mais non dans la complaisance de sa dualité, il ne s’égare plus et ne juge plus. Ainsi, les autres, apaisés par sa paix, confiants dans ses paroles (il fait ce qu’il dit) et réconfortés par sa bienveillance (il n’accuse pas les autres des faiblesses qu’il sait être aussi les siennes), non seulement ne l’agressent pas, mais recherchent sa compagnie et donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pour le tao, le sage n’est pas le surhumain, mais l’humain pleinement conscient de sa nature, de ses forces et de ses faiblesses, et qui essaie de faire cohabiter en équilibre ses deux polarités.<br /><br /><b><br />Entretenir le feu sacré</b><br /><br />« Réduire son moi et brider ses désirs » Tao-tö-king, chapitre 9<br />Le feu sacré est une métaphore du vivant, du qi, c’est-à-dire de l’énergie vitale. Toute la pratique taoïste – méditation, respiration, nutrition… – considère que l’équilibre est à la fois la fin et les moyens pour vivre une vie juste et noble. L’homme se perd dans les excès, il se consume et éteint ainsi le feu sacré dont il est le dépositaire. Repérer ses excès, matériels, relationnels et émotionnels, puis les ramener à un niveau qui ne consomme pas plus d’énergie que nécessaire est le préalable indispensable pour tous ceux qui désirent vivre longtemps et sereinement. Réduire le moi, c’est le ramener à sa juste proportion dans la chaîne du vivant, ne pas faire passer son ego devant tout et tous, et prendre en considération le moi d’autrui comme on prend soin du sien, avec mesure, respect et bienveillance.<br /><br /><br /><b>Désapprendre</b><br /><br />« Suivre la voie, c’est de jour en jour décroître » Tao-tö-king, chapitre 48.<br />Nettoyer son esprit, c’est le débarrasser des idées reçues, des certitudes, en les passant régulièrement au tamis du questionnement sans complaisance. L’encombrement de l’esprit est semblable à l’encombrement des maisons : quelles croyances nous sont vraiment utiles, lesquelles pourrions-nous jeter ? Quelles vérités imposons-nous aux autres ? Quels changements refusons-nous ? Ne pas rester figé, s’exposer au changement, s’inscrire dans la dynamique cyclique de la nature nous permet de nous débarrasser de nos peurs et d’expérimenter notre potentiel de vie sans restriction ni discrimination. Désapprendre l’ancien pour s’ouvrir au nouveau, tel est le sens de cette invitation paradoxale.<br />« La voie du tao a rendu mon coeur plus accueillant »</span><br />
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<span style="color: #444444;"><br />Questions à Gérard Guasch, médecin psychosomaticien et analyste reichien<br /><br />Passionné par les thérapies énergétiques, Gérard Guasch s’est initié très jeune à la médecine chinoise (acupuncture) et au taoïsme. Disciple de maître Tian Chen Yang, il appartient à la vingt-cinquième génération du courant taoïste « La porte du dragon » (Long Men). Il est engagé depuis plus de trente ans dans cette voie, qu’il enseigne dans le cadre de cercles taoïstes baptisés « Le tao du coeur ». Et l'auteur de Vivre l’énergie du tao, traditions et pratiques (Presses du Châtelet, 2010) et, avec Anne-Marie Filliozat, d’Aide-toi, ton corps t’aidera (Albin Michel, 2006).<br /><br /><br />Psychologies : Qu’est-ce que le tao a changé dans votre vie ?</span><br />
<span style="color: #444444;"><br />G.G. : Sans doute moins de jugements, sur moi et sur les autres, et plus de bienveillance et de simplicité. Le tao m’a aussi incité à prendre davantage soin de mon équilibre et de mon harmonie intérieurs, à jouir pleinement de ce qui « est » au lieu d’en vouloir toujours plus, à ralentir au lieu de courir. S’abandonner au tao, c’est pour moi apprendre à faire le vide dans son coeur pour qu’il soit toujours accueillant. J’ai le sentiment d’avoir retrouvé, au fil du temps, mon regard d’enfant, confiant et émerveillé.<br /><br /><br />Comment intégrez-vous le tao à votre pratique ?<br /><br />G.G. : Essentiellement dans ma façon d’être, par la présence et l’écoute, par l’intérêt constant que je porte aux manifestations énergétiques chez l’autre, mais également par l’usage de pratiques que je transmets à mes patients pour qu’ils deviennent acteurs de leur bien-être, des méthodes de respiration ou des techniques de contrôle de l’éjaculation, par exemple. J’utilise aussi l’acupuncture et d’autres approches traditionnelles pour équilibrer les énergies qui alimentent le corps et l’esprit. Car, dans le tao, une bonne santé, c’est une circulation harmonieuse du qi, l’énergie vitale.<br /><br />Le taoïsme est aussi une spiritualité, comment la vivez-vous ?<br /><br />G.G. : Pour le tao, nous sommes les filles et fils de la terre et du ciel, et nous devons maintenir en nous l’équilibre énergétique de ces deux pôles, le yin (non-agir) et le yang (agir). Pour cela, je médite deux fois par jour, je pratique le qi gong et, dans la journée, je me mets autant que possible en « attitude méditative ». Chaque mois, nous méditons entre amis, les séminaires que j’anime sont une occasion de méditer en groupe. Je célèbre aussi des rituels d’offrande à l’occasion d’un changement de saison, d’une naissance ou d’un événement spécial, ce sont des moments propices pour honorer la vie et la source de vie qu’est le tao. Enfin, je lis et relis les textes classiques qui m’aident à ne pas perdre de vue mon objectif : cultiver le tao, c’est-à-dire l’amour de la vie, et le manifester dans mon quotidien.<br /><br /><br />A lire<br /><br />La Voie et sa vertu de Lao-tseu. Textes chinois présentés par François Houang et Pierre Leyris (Seuil, “Points sagesse”, 1979). Un peu de sagesse dans un monde de brutes du Barefoot Doctor. Les conseils d’un adepte occidental pour « calmer » le quotidien (Marabout, “Psychologie”, 2009).</span><br />
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<a href="http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Les-lecons-de-vie-du-tao"><b><span style="color: purple;">http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Les-lecons-de-vie-du-tao</span></b></a><br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-mhiqRvrTVzA/U54Z4xn6M2I/AAAAAAAARHI/M40DmgRcvGE/s1600/89516250_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-mhiqRvrTVzA/U54Z4xn6M2I/AAAAAAAARHI/M40DmgRcvGE/s1600/89516250_o.jpg" width="281" /></a></div>
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<b><span style="color: purple;"><span style="color: #444444;">Le Tao et le Maître Lao-Tseu</span> </span></b></div>
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-69748853855994264802014-06-10T01:13:00.000+02:002014-10-05T11:09:04.483+02:00"TAO: LA VOIE DU BON SENS"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<span style="color: #444444;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5HoQUKHZY-MxMQ2-B2oLZwTiYQlmhyphenhyphenRPZ6PI5fRtuenE9R8pkHl1nf1lifSbmk2zek5iuOVjMZ1qJRGr-8pUUWJDFj_9n0fQlONgDmMq1NefJNjxBPjdF9Noo_vBSzGuzBBcQyuHVvA21/s1600/Tao-la-voie-du-bon-sens_imagePanoramique500_220.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5HoQUKHZY-MxMQ2-B2oLZwTiYQlmhyphenhyphenRPZ6PI5fRtuenE9R8pkHl1nf1lifSbmk2zek5iuOVjMZ1qJRGr-8pUUWJDFj_9n0fQlONgDmMq1NefJNjxBPjdF9Noo_vBSzGuzBBcQyuHVvA21/s1600/Tao-la-voie-du-bon-sens_imagePanoramique500_220.jpg" /></a></span></div>
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<span style="color: #444444;">Privilégier l’être au paraître, écouter sa nature profonde, s’accorder à l’univers… L’enseignement de Lao Tseu n’a jamais été si moderne. Quelques principes simples pour vivre sereinement.<br /><br />Pascale Senk<br /><br /><br />Tao… trois lettres pour dire l’axe central de l’univers, « d’où tout part et où tout revient ». Trois lettres pour une philosophie orientale qui va bien à notre époque. Certains d’entre nous la pratiquent peut-être sans le savoir, car cette doctrine ancestrale donne des clés pour vivre dans l’énergie, la prospérité et l’authentique. Moins connue que le bouddhisme, souvent confondue avec le zen, le tao nous indique « ce qui marche » pour favoriser la vie. « Il émousse ce qui tranche, démêle les nœuds, discerne dans la lumière, assemble ce qui, poussière, se disperse », écrivait son fondateur Lao Tseu. Le sinologue Cyrille Javary est plus direct : « Tao veut dire “voie”, mais on pourrait presque le traduire par “machin”, explique-t-il. Avec lui, les Chinois ont inventé le pragmatisme souriant. » Voici huit principes du tao. A utiliser sans modération.<br /><br /><b><br />Rechercher l’essence, fuir l’apparence</b><br /><br />Les leçons de vie du tao Si cette voie spirituelle séduit de plus en plus en Occident, c'est sans doute parce qu’elle répond avec simplicité et modernité à nos aspirations existentielles (...).<br /><br />« Celui qui ne perd pas sa racine peut durer », Lao Tseu<br /><br />Les taoïstes ont recherché la véritable nature des choses, une démarche qui invite à aller au-delà des apparences. Ainsi, en plein mois de novembre, les Chinois voient déjà le printemps. Ils savent qu’il faut retourner la terre pour préparer les futures floraisons. Le tao privilégie l’être au paraître. « Un taoïste aujourd’hui recherche la simplicité en tout. Aux meubles alambiqués, il préfère la beauté d’un bois brut, explique Gérard Edde, auteur du Chemin du tao (La Table ronde). Aux vêtements synthétiques, la pureté du coton. »<br /><b><br /><br />Savoir que l’on est relié au monde et que les rythmes du monde sont en soi...</b><br /><br />« Grand est le ciel, grande est la Terre, grand, l’être » « Tao Te King », 25<br /><br />Le tao offre la vision d’un monde holistique, car il part de l’existence d’un flux d’énergie commun, le « ch’i », qui baigne aussi bien le soleil, les planètes que chaque être humain. « Tout homme, parce qu’il se sait en interaction avec toute chose vivante, se sent donc à sa place dans l’univers », explique Galya Ortega, spécialiste du massage taoïste. Cette conscience du ch’i est à la base de nombreuses techniques aujourd’hui très prisées : le feng shui, qui cherche à harmoniser le ch’i d’une habitation avec l’énergie des personnes qui y vivent, ou l’acupuncture, qui travaille sur les points énergétiques du corps afin d’accorder le « climat intérieur » de chaque individu avec la saison qui arrive, et prévenir ainsi les maladies.<br /><br /><b><br />En toute chose, reconnaître la danse du yin et du yang</b><br /><br />« Le yin est ce qui a envie de devenir yang, et le yang, ce qui a envie de devenir yin », Cyrille Javary<br /><br />Vivre le tao, c’est avoir conscience de ces deux énergies contraires, nées du vide primordial et qui se relaient sans cesse : le yang – qui correspond à la dureté, la masculinité, l’action, l’être, la lumière – succède au yin, qui incarne le féminin, la douceur, la passivité, les ténèbres, le non-être, la nuit. Dans toute situation, l’une de ces forces succédera à l’autre. Aussi, pour trouver l’harmonie, on recherchera sans cesse le point d’équilibre entre les deux. En cuisine, on élaborera des menus qui associent aliments yin (sucre, fruits, légumes verts, etc.) et yang (viande, œufs, fruits de mer, etc.). Dans la vie quotidienne, on alternera des temps de repos (yin) et d’action (yang), de retour à soi (yin) et d’extériorisation (yang). « Et le tao nous rappelle que se retirer, attitude très yin, peut aussi être une stratégie puissante, car c’est ce qui permet de restaurer l’énergie yang », affirme Cyrille Javary. Parfois donc, reculer, c’est progresser.<br /><br /><b><br />S’accorder aux cycles</b><br /><br />« Les quatre saisons changent et se transforment continuellement l’une en l’autre. C’est ainsi qu’elles peuvent accomplir la durée du temps » « Yi King », hexagramme 32<br /><br />Toute chose vivante est soumise à des cycles de destruction et de régénération. Les événements n’échappent pas à cette loi de la mutation : chaque aventure de la vie a ses propres temps d’action et d’immobilisation. La thérapeute américaine Diane Dreher, auteur de The Tao of Womanhood (Quill, New York) affirme que « la sagesse, c’est de savoir reconnaître la fin d’un cycle, de ne pas se battre contre l’incontournable et de savoir quand bouger ». Dans la journée, par exemple, à quelle heure nous sentons-nous au top de notre énergie ? A quel moment décline-t-elle ? Selon Diane Dreher, nous sommes plongés dans la confusion quand nous avons négligé de repérer à quel moment de son cycle en est telle ou telle relation affective ou situation professionnelle qui nous pose problème. Le tao peut alors se faire réconfortant puisqu’il nous chuchote à l’oreille : « Il n’y a qu’une chose qui ne change pas, c’est que tout change tout le temps. »<br /><br /><b><br />Résoudre les oppositions</b><br /><br />« Sous la pluie, voir le soleil brillant. Dans les flammes, boire à la source fraîche », Anonyme<br /><br />Pour nous cartésiens, qui pensons en termes de bien ou mal, noir ou blanc, le tao permet de délier les conflits cornéliens qui nous emprisonnent. « Le un se divise toujours en deux » : toute situation se déliera à un moment en une situation yin et une situation yang, rien dans la vie n’est univoque. Le tao nous propose donc de pratiquer la double vision. William Martin, auteur d’un bréviaire taoïste à l’usage des parents d’aujourd’hui (Parents’s Tao Te King - Marlowe and Company, New York), invite à prendre en compte cette dialectique des antagonismes dans l’éducation d’un enfant : « Si vous voulez que vos enfants soient généreux, vous devez d’abord les autoriser à être égoïstes. Si vous voulez qu’ils soient disciplinés, vous devez d’abord les laisser être spontanés. […] Une qualité ne peut être pleinement apprise sans la pleine compréhension de son opposé. »<br /><br /><b><br />S’asseoir et oublier</b><br /><br />« Le sage rejette toute influence et demeure centré » « Tao Te King », 12<br /><br />L’un des écrivains taoïstes les plus créatifs, Doctor Barefoot, se définit comme un « guerrier spirituel » (Guerrier urbain, manuel de survie spirituelle - J’ai lu). Individualiste, il méprise la politique car il sait que le travail intérieur prime sur tout et que pour agir en accord avec le tao, il faut d’abord être à l’écoute de sa nature profonde. « N’oubliez jamais : tout ce que vous voyez à la télévision, tout ce que vous lisez sur le Net, dans la presse ou dans les livres, tout ce que vous entendez à la radio, tout (y compris mon guide) est la pensée d’un autre. » Pour lui comme pour les ermites du VIe siècle avant J-C, la sagesse vient de l’intuition intérieure. Pour contacter celle-ci, une seule voie : entrer dans le silence intérieur et méditer. « C’est la “voie de l’eau”, explique Gérard Edde. On ne médite pas pour gagner plus de sagesse ou de sérénité mais, au contraire, on s’assoit pour perdre chaque jour quelque chose : une idée erronée, un mauvais comportement, une émotion conflictuelle… et ainsi rejoindre l’unité primordiale. »<br /><br /><br /><b>Vivre l’acte sexuel comme un puissant échange énergétique</b><br /><br />« Pendant l’amour, l’homme prend le yin qui lui manque et la femme, le yang dont elle a besoin », Gérard Edde<br /><br /><br />Aujourd’hui, le « tao sexuel » apparaît comme une invitation à l’extase perpétuelle. En réalité, si les ermites du VIe siècle avant J-C ont mis au point ces techniques sophistiquées d’union sexuelle – qu’ils pratiquaient avec des prostituées et suivant un calendrier très précis –, c’était avant tout pour purifier leur énergie vitale. Rien de romantique donc, dans cette pratique qui, comme le qi gong ou la méditation, a pour but essentiel de favoriser l’union avec le tao : « La maîtrise et la rigueur nécessaires aux amants étaient liées à leur manque de passion amoureuse », analyse Gérard Edde. L’acte sexuel est vécu comme un puissant moment d’échange énergétique, ayant à ce titre des répercussions sur toute la vie : « Lorsque votre énergie sexuelle circule librement dans tout le corps (et pas seulement dans les parties génitales), vous vous sentez plus élevé spirituellement et davantage connecté à vos impulsions », déclare Doctor Barefoot.<br /><br /><br /><b>Apprendre à « nourrir la vie »</b><br /><br />« Les hommes d’autrefois respiraient profondément jusqu’aux talons », Tchouang Tseu<br /><br />Les premiers taoïstes, qui affirmaient leur désir d’atteindre l’immortalité, ont mis au point des centaines de techniques de régénération interne. Ces pratiques millénaires n’ont pas bougé d’un pouce. Vivre dans le tao, à notre époque, revient encore à prendre conscience de l’énergie vitale qui est en soi et à la faire fructifier grâce à ces techniques raffinées : taï-chi, qi gong (les « gymnastiques de santé »), massages taoïstes, médecine chinoise préventive, acupuncture, respiration énergétique, etc. Aujourd’hui, les cours permettant de s’initier fourmillent. Mais n’oublions pas le défi essentiel sur lequel elles ont été conçues : chacun doit savoir se régénérer, et devenir ainsi de plus en plus autonome. A chacun son tao, donc.<br /><br /><br /><b>Confucius remis en question</b><br /><br />Le taoïsme est un courant philosophique né dans le sud de la Chine au VIe siècle avant J-C. La doctrine de Confucius avait alors le monopole en matière de pensée. Concernant aussi bien les mœurs que la politique, cet ordre établi du « bien pensant » fut remis en question par Lao Tseu (Vieille Oreille longue). Ancien conseiller de la cour royale, celui-ci refusa de cautionner plus longtemps le pouvoir impérial qu’il jugeait décadent, quitta la société et entreprit un voyage au cours duquel il écrivit le “Tao Te King” (“Le Livre de la voie et de la vertu”). Ce texte fondateur déroulant les préceptes clés de la philosophie taoïste est un recueil de maximes, d’aphorismes et de dictons, divisé en quatre-vingt-un chapitres. Les deux autres pères du taoïsme sont Tchouang Tseu et Lie Yukou.<br /><br /><b><br />Témoignage : « Grâce au tao, je ne me sens jamais découragée »</b></span><br />
<span style="color: #444444;"><br />Pascale, 49 ans<br />« C’est dans un cours de médecine chinoise que j’ai entendu parler du tao pour la première fois. J’ai plongé dans cette philosophie de vie avec soulagement et plaisir. Elevée dans un pensionnat suisse catholique, je vivais dans la culpabilité. Le tao m’a appris le sens des responsabilités. Je sais grâce à lui que tout (les êtres, les situations, les lieux, etc.) est objet de mutation permanente.<br /><br />Par exemple, si j’ai un problème, je n’oublie jamais que « le moins désagréable » succède toujours au « désagréable ». Aussi, je me décourage rarement. Et cela va aussi dans l’autre sens : une situation heureuse, elle non plus, ne dure pas. Le tao m’a également appris la force du “non-agir”. Il y a des moments où je suis en rétraction. Il vaut mieux pour moi ne pas bouger.<br /><br />Avant j’étais impatiente. Aujourd’hui, j’attends que le cycle s’accomplisse. Enfin, j’ai découvert ce qui me ressource en profondeur et à tous les niveaux de mon être : la nature. Chaque matin, je vais dans mon jardin et ainsi, je me sens reliée à l’univers. Il ne m’en faut pas plus que ça. »</span><br />
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<a href="http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Tao-la-voie-du-bon-sens"><b><span style="color: purple;">http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Tao-la-voie-du-bon-sens</span></b></a><br />
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Hélène Ollivierhttp://www.blogger.com/profile/14720026854197444085noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-189534834895236634.post-60253298446416379682014-06-09T04:58:00.009+02:002022-09-27T22:56:17.416+02:00"SAMÂDHI"<br />
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