samedi 9 novembre 2013

"LA SORTIE HORS DU CORPS OU PROJECTION ASTRALE (OBE)"


La sortie hors du corps (SHC) ou projection astrale est le nom donné à un phénomène qui consiste par des techniques de relaxation, à extraire son corps astral hors de son corps physique, afin de mouvoir sa conscience dans d’autres dimensions de l’espace et du temps. Lors d’une expérience de « sortie » hors du corps (OBE, Out-of-Body Experience), le sujet a l’impression que son « soi », ou le centre de sa conscience, est situé à l’extérieur de son corps physique. Il peut alors avoir la sensation de flotter, de voyager vers des lieux lointains ou d’observer son corps.

Le web regorge de témoignage et de « méthodes », certaine basées sur le souffle et le travail « énergétique » et incluant en général la visualisation mentale. Environ 10% de la population rapporte avoir vécu cette expérience et ce chiffre s’élève à 25% pour les populations étudiantes et jusqu’à 48% chez ceux ayant un intérêt marqué pour les phénomènes dits paranormaux.
Parfois cette expérience se produit spontanément. Ce genre d’expérience peut en effet survenir de façon tout à fait fortuite, en particulier suite à un choc, une anesthésie, un accident. Cela peut aussi arriver le plus simplement du monde dans votre lit durant votre sommeil. Mais en général, si cela ne vous est jamais arrivé, sauf prédispositions particulières, on ne sort pas hors de son corps après un quart d’heure d’exercices. Il faut généralement plusieurs tentatives, une motivation réelle et un engagement dans le temps, mais aussi un travail sur soi, et de la persévérance à toute épreuve.

La SHC doit s’inscrire dans une démarche de connaissance de soi continue et avancée. Il est recommandé de ne pas tenter cette expérience par curiosité ou par désir de se différencier du commun, encore moins par désir d’évasion ou besoin de se fuir. La motivation doit être spirituelle, évolutive et soutenue. La SHC n’est pas non plus une expérience mystique qui survient comme un miracle et provoque l’illumination. Mais c’est une ouverture de conscience qui permet au sujet de percevoir différemment la vie, son rapport aux autres et à l’environnement.

Différents niveaux de conscience peuvent être observés :
- Niveau de conscience aussi élevé ou plus élevé que lors d’un état de conscience normal (veille). C’est le cas lors de projections volontairement induites depuis une transe (sans qu’il n’y ait d’interruption de conscience), ou lors de certaines NDE.(Near Death Experience)
- Projection en semi-conscience. Elle peut être induite pendant le sommeil (depuis un rêve lucide par exemple), et elle présente des interruptions de conscience au moment de la sortie ou de la réintégration. Les projections semi-conscientes sont les plus fréquentes. Lorsque le niveau de conscience est très bas, l’expérimentateur se souvient juste, au réveil, qu’il est sorti de son corps, mais sans plus de précisions. Avec l’entraînement, le niveau de conscience lors des projections peut être considérablement augmenté.


SENSATIONS LIÉES A UNE SHC

Ces « symptômes » les plus fréquemment notés lors de l’état d’un état de conscience modifié favorable au voyage astral se retrouvent dans plusieurs ouvrages traitant sur le sujet, comme par exemple le livre de William Buhlman : Voyages au delà du corps ou encore Journey’s Out of the Body de Robert A. Monroe :

-Bourdonnement ou rugissement,
-Sensations inhabituelles de fourmillement ou d’énergie s’irradiant depuis la nuque ou apparaissant -progressivement sur le corps tout entier
-Des voix, des rires, ou bien des appels
-Sensation d’apesanteur ou légèreté
-Toute vibration interne sortant de la norme
-Sensation d’énergie semblable à un courant électrique
-Un balancement, tournoiement, sensation de vertige léger
-Bras ou jambes qui semblent s’élever
-Afflux soudain d’énergie à travers le corps
-Tout bruit sortant de l’ordinaire, vent, moteur, musique, cloches, …
-Impression de rater une marche à l’endormissement ou au réveil (signe d’un déphasage et retour brusque du corps astral dans le corps physique) Cette forte secousse est dite « hypnique ». Elle est souvent associée à une sensation de chute dans un trou (ou une impression de rater une marche).
-Impression que le rythme cardiaque s’accélère considérablement sans que ce ne soit le cas.
-Ces « symptômes » seraient le signe d’un état favorable à une SHC imminente


SHC ET ONDES CEREBRALES

Des centaines d’expériences en laboratoire auprès de sujets pouvant induire des sorties hors du corps, il ressort que les sorties hors du corps sont favorisées par un corps relaxé et un esprit apaisé : on mesure dans le cortex des ondes alpha (et non les ondes bêta de l’état de veille), qui ralentissent jusqu’au rythme alphoïdes (7-8 cycles/sec.), correspondant à la description « corps endormi, esprit éveillé ». Les sorties hors du corps n’ont pas lieu pendant les phases de rêve, mais peuvent survenir alors que le cerveau ralentit aux ondes thêta voire delta (1-3 cycles/sec), ondes du sommeil profond où l’on ne rêve plus et dont on ne garde donc aucune mémoire ; pourtant, les personnes ont des souvenirs précis de leur sortie hors du corps, pouvant même décrire des lieux très éloignés ou confirmer des événements survenus loin de leur corps physique…


POUR LES PLUS SCEPTIQUES…

On peut sans doute expliquer toutes les séquences de la NDE par tel ou tel phénomène neurochimique. Néanmoins, un aspect des témoignages demeure énigmatique : c’est les cas où l’expérienceur dit avoir vu pendant son coma des détails de son intervention, de la salle, des appareils, détails impossibles à inventer. Pour avoir une idée de ce genre de témoignages, aller sur le site de IANDS-France En fin de page recherche, voir l’article du Dr Jourdan qui présente plusieurs récits troublants, de sources différentes.

« Le cas suivant a été rapporté aux auteurs d’une récente étude hollandaise par une infirmière de l’unité de soins intensifs, et est remarquablement similaire au précédent, à ceci près qu’il s’agit d’une histoire de dentier et non de planche : Récit de l’infirmière : « Une ambulance amène aux urgences cardiologiques un homme de 44 ans, cyanosé et comateux. Il avait été trouvé une heure auparavant dans un pré par des passants. A son admission, il est mis sous respiration artificielle sans intubation, pendant qu’on pratique massage cardiaque et défibrillation. Quand nous avons décidé de l’intuber, nous nous sommes aperçus qu’il portait un dentier. Je lui ai enlevé son appareil et l’ai rangé sur le chariot à pansements. Pendant ce temps, la réanimation intensive était poursuivie. Après une heure et demie, le rythme cardiaque et la tension étaient remontés à des valeurs suffisantes, mais il était toujours ventilé et intubé, et encore dans le coma. On le transféra dans une unité de soins intensifs pour continuer la respiration artificielle et la surveillance que nécessitait son état. Ce n’est qu’une semaine plus tard que je le revois, quand il est de retour dans le service de cardiologie. Au moment où il m’aperçoit (je distribuais les médicaments), il dit : « oh, cette infirmière sait où se trouve mon appareil dentaire ! » Je suis surprise, et il m’explique : « Oui, vous étiez là quand on m’a emmené à l’hôpital, vous m’avez enlevé le dentier de la bouche et vous l’avez mis sur ce chariot avec tous ces flacons, il y avait un tiroir sous le plateau et c’est là que vous l’avez rangé ! » J’étais totalement stupéfaite, car je me souvenais parfaitement que tout cela s’était passé pendant que ce patient était dans un coma profond, durant la réanimation cardio-respiratoire. Quand je lui demandai de m’en dire un peu plus, il me raconta s’être vu allongé sur le lit, voyant aussi de dessus les infirmières et les médecins occupés à le réanimer. Il a été capable de décrire avec précision et en détails la petite pièce dans laquelle il avait été ressuscité, aussi bien que l’apparence physique des personnes présentes, dont moi même. Au moment où il observait cette scène, il avait très peur de mourir si nous cessions nos efforts. Et effectivement, nous étions très pessimistes sur ses chances de survie, à cause de son état désastreux à l’arrivée. Le patient me raconta qu’il avait désespérément, mais sans succès, essayé de nous faire comprendre qu’il était toujours vivant et que nous devions continuer la réanimation. Cette expérience l’a profondément impressionné et il dit n’avoir plus peur de la mort. Il a quitté l’hôpital un mois plus tard, en bonne santé. » In Van Lommel Pim & al., « Near-Death Experience in survivors of cardiac arrest : a prospective study in the Netherlands », The Lancet, vol 358, Décembre. 2001″ Ce document a été trouvé sur le site de IANDS-France, remerciements au Dr Jean-Pierre Jourdan.




http://www.iands-france.org/





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