mardi 30 décembre 2014

(PRESQUE) TOUT SAVOIR SUR LA GLANDE PINEALE


L’épiphyse neurale (aussi appelée « glande pinéale ») est aussi petite qu’un pois et de la forme d’une pomme de pin, d’où elle tire son nom (du latin « pinea » qui veut dire « pin »). Cette glande fut l’avant-dernière des glandes endocrines dont la fonction fut identifiée.

L’épiphyse est la première glande à être formée dans les fœtus. Elle se distingue à 3 semaines. Elle se trouve au centre géométrique du cerveau, creuse et remplit d’un fluide contenant des cristaux d’apatite.

L’épiphyse est souvent associée à des spéculations tant physiologiques que métaphysiques. Elle tiendrait par ailleurs un rôle supposé central dans la pensée du fait de sa position dans l’encéphale.

La plus célèbre de ces théories est sans doute celle du philosophe français René Descartes, qui désigna la glande pinéale comme le « siège » de l’âme. Pour justifier cette hypothèse, Descartes se basait sur le fait que l’épiphyse aurait été l’unique organe de la tête à n’être pas conjugué. C’est-à-dire ne se présentant pas sous une forme de paire d’organes symétriques situés de part et d’autre du plan sagittal.

Aujourd’hui, les études histologiques ont montré qu’elle est bien un organe conjugué. Mais les deux hémisphères qui la constituent sont presque fusionnés.



 La position de l’épiphyse (glande pinéale) dans le cerveau humain

 
Épiphyse et chimie dans le corps humain

Nonobstant le fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n’y a toutefois plus de doute concernant son rôle tant au niveau de la régulation de ce que l’on appelle les cycles circadiens (cycles vitaux dont principalement le sommeil), qu’au niveau du contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.

À partir de la sérotonine (hormone impliquée dans diverses pathologies psychiatriques telles que stress, anxiété, phobies, dépression), l’épiphyse sécrète la mélatonine. Elle joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).


Julius Axelrod a, par de nombreuses expériences, découvert le rôle de la mélatonine et de la glande pinéale sur le cycle du sommeil et les autres rythmes circadiens. En temps normal, la mélatonine est sécrétée la nuit uniquement (pic de sécrétion à 5 heures du matin chez l’humain, et en moyenne, car sa production est inhibée par la lumière).

Au sein de ce qu’on appelle le système photoneuroendocrine, l’épiphyse ne joue donc qu’un rôle de transduction qui convertit le rythme imposé par le noyau suprachiasmatique en message hormonal endocrinien, via la sécrétion de l’hormone mélatonine. L’épiphyse étant localisée en dehors de la barrière hématoencéphalique, la mélatonine va donc se distribuer dans l’ensemble du corps (nous verrons également que cette localisation la rend sensible à la calcification).

La production de mélatonine a lieu principalement pendant la nuit, lors des phases de sommeil (y compris chez les espèces nocturnes). La synthèse de la mélatonine se fait en quatre étapes enzymatiques dans l’épiphyse à partir de l’acide aminé essentiel tryptophane, en passant par une étape de synthèse de la sérotonine.




Par ailleurs, l’épiphyse joue un rôle dans la régulation du développement sexuel par le fait que la mélatonine aurait un effet antigonadotrope qui inhibe l’apparition des caractères sexuels secondaires.

La baisse de production de mélatonine à la puberté correspondrait donc à une levée de cette inhibition. Cela expliquerait le fait qu’un dysfonctionnement de l’épiphyse peut se manifester par une puberté précoce (développement accéléré des organes sexuels et du squelette).

Dans l’espèce humaine, l’épiphyse croît en volume jusqu’à l’âge d’un à deux ans puis se stabilise. Mais sa masse augmente à partir de la puberté. En effet, il se produit souvent une calcification de cette glande chez l’adulte qui est associée à la baisse de production de mélatonine.

La glande pinéale est un œil véritable chez certains lézards tel que le sphénodon. Connu pour posséder un troisième œil, dit « œil pariétal » ou « œil pinéal ». Il possède un cristallin, une cornée, une rétine à photorécepteurs de type bâtonnet et une connexion nerveuse (dégénérée) avec le cerveau. Ces observations suggèrent qu’il s’agisse d’un œil véritable. Cet œil pinéal n’est visible que chez les petits, qui présentent une partie translucide au centre du sommet du crâne. Après 4 à 6 mois, elle se couvre d’écailles opaques et de pigments.

Le rôle de ce troisième œil est inconnu, mais il pourrait être utilisé pour absorber les ultraviolets dans le but de synthétiser de la vitamine D, comme pour déterminer le rythme nycthéméral et aider à la thermorégulation. De tous les tétrapodes actuels, le sphénodon est celui chez qui l’œil pinéal est le plus développé.

Autre hypothèse : il a été démontré que, chez la salamandre, le complexe pinéal est utilisé pour percevoir la lumière polarisée, et détermine ainsi la position du soleil même s’il y a un couvert nuageux, aidant ainsi à la navigation.

Enfin chez les oiseaux, la glande pinéale située juste sous la surface du crâne capterait une partie de l’intensité lumineuse extérieure et permettrait ainsi d’ajuster le rythme circadien.


L’approche scientifique
 

Le neurochirurgien Sergio Felipe de Oliveira est titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de São Paulo. Il est également directeur de la clinique « Pineal Mind » de São Paulo. Il a étudié la physique durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a travaillé sur les théories des champs d’ADN.

Pour sa thèse de doctorat de l’université de São Paulo, le Dr Sergio Felipe de Oliveira a fait des recherches sur les cristaux de l’épiphyse au moyen de la diffraction des rayons X. Ce travail lui a permis de vérifier qu’elle donnait lieu à la formation de structures organisées.

L’hypothèse du Dr Sergio Felipe de Oliveira est que : « la glande pinéale est un organe semblable à un téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique. »

John P. Rose, de l’université d’Oxford, affirme que l’être humain est un être biologique, psychologique et spirituel.

 D’après le théorème de Gödel, un système ne peut pas être capable d’exprimer une conscience de lui-même, notre corps ne peut pas être autoconscient, la conscience doit donc être extérieure à celui-ci. Notre corps ne peut pas produire sa propre conscience. Dès lors, la conscience doit provenir de l’extérieur.

    « La pensée s’incline sur le trapèze du cerveau. La pensée est installée dans le cerveau, et le cerveau est l’instrument de la personne, qu’est l’esprit. » Machado de Assis dans – Œuvres posthumes

Plus proches de nous, ces propos rappellent les interrogations de Jean Jaurès dans sa thèse de quatre cent vingt-neuf pages intitulée « De la Réalité au monde sensible », qu’il présenta en 1891, à la Faculté des lettres de Paris : « Mon corps est mon corps, mais il n’est pas moi. Or, s’il n’est pas moi, et qu’il est pourtant uni à moi, mêlé à moi, la situation où je me trouve est équivoque et fausse. D’un côté, cette matière unie à l’esprit est pour lui une servante et une amie; de l’autre côté, elle est une étrangère. Dans quel état contradictoire et incertain va être le monde fait de matière et d’esprit ? »



Des cristaux d’apatite

L’étude par la diffraction des rayons X a donc permis au docteur De Oliveira de découvrir l’existence des cristaux d’apatite (la tomographie par ordinateur et la résonance magnétique furent également utilisées).

L’apatite est un minéral que l’on trouve aussi dans la nature sous la forme de pierres taillées. Des recherches montrent que ce cristal réagit aux champs électromagnétiques. Dans l’épiphyse, on a pu observer qu’une microcirculation sanguine maintenait métaboliquement les cristaux réceptifs.


 
                                                             Cristaux d’apatite

Ces cristaux donnent à la glande une structure semblable à celle d’une caisse de résonance : l’apatite comporte de nombreux électrons (charge négative) à sa superficie : ils repoussent le champ magnétique. Lorsqu’un champ magnétique s’approche de la glande, il touche l’un des cristaux qui ricoche sur un autre, et ainsi de suite. Jusqu’à ce que le champ soit fait prisonnier et fasse résonner tous les cristaux de l’épiphyse.

Sergio Felipe de Oliveira a disséqué divers cadavres et a pu vérifier qu’aucune épiphyse n’est semblable à une autre. Il en a coupé une au milieu, l’a soumis au microscope électronique et a pu vérifier qu’il y a diverses structures couvertes par des enveloppes formées de tissu conjonctif.
 

Ainsi, le Dr Sergio Felipe de Oliveira, en fracturant un cristal d’apatite, s’est aperçu qu’il présentait des lamelles concentriques, à l’image d’un oignon, avec un modèle ressemblant à celui d’un tronc d’arbre. Plus on est âgé, plus on a de fines lamelles. Ce n’est donc pas la quantité de cristaux d’apatite qui indique l’âge, mais le nombre de lamelles qu’un cristal possède.


                                      Grossissement des cristaux d’apatite au microscope


Plus une personne dispose de cristaux, plus elle aura de possibilités de capter les ondes électromagnétiques.

Personne ne peut augmenter ou diminuer cette concentration de cristaux. C’est là une caractéristique biologique, au même titre que la couleur des yeux ou des cheveux.

Nous sommes donc tous dotés de différentes quantités de cristaux d’apatite. Et bien que nous n’ayons aucun pouvoir pour en augmenter la quantité, il nous est cependant possible d’en stimuler fortement le fonctionnement. Par exemple, en améliorant ses qualités de réception par la réduction de sa calcification.



Épiphyse et calcification

La calcification est l’accumulation de cristaux de phosphate de calcium dans diverses parties du corps. C’est un processus naturel causé par les nanobactéries qui forment de minuscules coquilles de phosphate de calcium autour d’eux, essentiellement pour se protéger du système immunitaire.

De par sa position dans le cerveau, l’épiphyse n’est pas protégée par la barrière hématoencéphalique. Elle reçoit donc plus de sang que tous les autres organes à l’exception des reins. Comme elle n’est pas protégée du flux sanguin, elle accumule des dépôts de minéraux qui s’attachent aux cristaux qui la constituent.

Ainsi, on constate que chez la plupart des êtres humains l’épiphyse est fortement calcifiée. Tant et si bien qu’elle apparait comme un morceau de calcium lors d’une IRM.




Vue IRM d’une glande pinéale calcifiée – 40% des gens normaux à l’âge de 20 ans et généralement moins de 1 cm de diamètre

 

Comme l’épiphyse contient des cellules photosensibles (qui perçoivent la lumière et qui déclenchent la production de mélatonine) leur propriété de piézoluminescence ne peut plus s’exercer. La sécrétion de mélatonine étant réduite, les effets de la calcification peuvent être la dépression, l’anxiété, la boulimie/anorexie, la schizophrénie et d’autres formes de troubles.


Les causes de la calcification
 

La calcification de l’épiphyse est causée principalement par le fluorure de calcium qui circule dans notre sang. La glande pinéale contient la plus grande concentration de fluorure dans le corps.
Le fluorure (tout simplement le fluor) vient essentiellement des dentifrices, de l’eau du robinet et des médicaments psychotropes.



Dans notre histoire récente, c’est dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie que, pour la toute première fois, de l’eau potable a été fluorée. Du fluorure de sodium était ajouté à l’eau afin de rendre les prisonniers stériles et de maintenir des comportements dociles. (Source : The Crime and Punishment of I.G. Farben – Le crime et la sentence de I.G. Farben de Joseph Borkin).

    « La fluoration de l’eau peut être un suicide national lent ou une liquidation nationale rapide. C’est de la folie criminelle. Une trahison ! » E.H. BRONNER, Ingénieur chimiste, Los Angeles.



L’importance de la lumière dans le fonctionnement de l’épiphyse

Il a été démontré que, de par sa structure cristalline, l’épiphyse capte un large panel des vibrations du spectre électromagnétique. Et quel que soit son rôle dans la réception des signaux, ce n’est pas elle qui décode mais le cortex frontal cérébral (auquel elle est reliée via le diencéphale et le thalamus). Sans cette interaction, les informations ne pourraient pas être comprises.

Nous avons vu que l’épiphyse est activée par la lumière et qu’elle contrôle les différents biorythmes du corps. Elle travaille en harmonie avec l’hypothalamus qui dirige la soif, la faim, les désirs sexuels et l’horloge circadienne. La lumière du soleil est donc extrêmement importante pour l’épiphyse. Elle est captée et « digérée » par les yeux et la peau. De là à lier le troisième œil au symbolisme du soleil (représenté dans de nombreuses civilisations) il n’y a qu’un pas.


Pour l’annecdote, dans les années 70, la NASA aurait conduit une série d’observations et de tests sur des sujets humains pratiquant une visualisation directe de la lumière solaire plusieurs minutes par jours. 



Les représentations religieuses et ésotériques

D’après certains scientifiques plus ou moins taxés de mysticisme (de Jeremy Hayward à Albert Einstein) tout, absolument tout n’est qu’une expérience de conscience. Or, dans de nombreuses cultures, cette conscience serait perçue à travers le troisième œil, l’épiphyse.

Pour de nombreux courants spirituels et religieux, l’épiphyse est considérée depuis des millénaires comme un pont vers une dimension au-delà du monde matériel. On y retrouve fréquemment la symbolique du cône de pin représentant la glande pinéale. En voici quelques exemples …



Dans le christianisme

Au Vatican, on trouve par exemple cette magnifique pomme de pin montée sur une colonne. La place porte même son nom « Cour de la Pina). Il y aurait de quoi se poser des questions très légitimes quant à sa présence au cœur de notre civilisation occidentale.




Place de la pomme de pin au Vatican

 
Dans l’hindouisme

Plus orientale, dans la mythologie védique du Yoga, l’épiphyse est associée, tantôt au chakra Ajna ou 3e œil (au centre du front), tantôt au Sahasrara ou chakra de la couronne, situé au sommet du crâne. Elle est le principal organe du corps, puisque possédant deux chakras responsables d’un développement de type extraphysique : la conscience.


D’ailleurs, pour avoir la même structure de base de nos organes visuels (nous l’avons abordé avec l’exemple du sphénodon) l’épiphyse est parfois aussi appelée « le troisième œil atrophié ». Dans la vision ancestrale des hindous, elle est une porte d’entrée vers le monde spirituel au travers de l’hypothalamus et une porte de sortie qu’est le cône qui va de l’épiphyse au lobe frontal.




Tableau « Femme Indienne » par Fructoso

 
Chez les sumériens

L’image nous montre le dieu ailé sumérien Enki avec un cône de pin dans la main. Empreinte de sceau-cylindre de la période d’Akkad représentant le dieu Ea sous sa forme courante. Chez les sumériens, l’épiphyse est considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales.




Représentation du Dieu Enki

 
Chez les égyptiens

Osiris, premier souverain de la terre d’Égypte, avec l’aide de Thot, maître suprême de l’arithmétique, de la parole et des scribes, initie les Égyptiens à l’écriture, à la science et à la magie. À l’opposé, son frère Seth, incarnation du mal, est jaloux et hait Osiris en raison de l’affection que tous lui portent. Seth tue Osiris puis s’en prend à son fils posthume Horus.

Au cours d’un combat, Seth arrache l’œil gauche d’Horus, le coupe en six morceaux et le jette dans le Nil. À l’aide d’un filet, Thot récupère les morceaux, mais il en manque un ! Thot le rajoute et rend à Horus son intégrité vitale. La somme des fractions de l’oudjat ne fait que 63/64 ; le 1/64 manquant est le liant magique ajouté par Thot pour permettre à l’œil de fonctionner. L’épiphyse ?




 
                                        Comparaison entre l’épiphyse et l’œil d’Horus


L’œil d’Horus a également été divisé en six composantes de base, chacune représentant un sens différent, l’odorat, le toucher, le goût, l’ouïe, la vue et la pensée (le thalamus étant la partie du cerveau humain qui traduit tous les signaux entrants à partir de nos sens).

Dans l’imagerie de l’Égypte antique, l’Œil Oudjat est un symbole protecteur représentant l’Œil du dieu faucon Horus. En translittération de l’écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ, le verbe signifiant « se préserver » ou le mot « protection  ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat en transcription signifie donc « œil préservé », l’Œil d’Horus en l’occurrence.

Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l’Œil Oudjat est un hybride d’œil humain et d’œil de faucon : elle combine des parties de l’œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l’œil du faucon (deux marques colorées caractéristiques du faucon pèlerin).

Les Égyptiens l’utilisaient l’oudjat pour indiquer les fractions du hékat, unité de mesure de capacité qui servait pour les céréales, les agrumes et les liquides (un hékat valait environ 4,785 litres). C’est dans la légende des dieux Osiris et Horus qu’il faut chercher l’origine vraisemblable de cette curieuse notation.





Le caducée se compose en son centre par le canal central sushumna terminé par une pomme de pin


Chez les spirites

Depuis Allan Kardec, au XIXe siècle, la doctrine brésilienne spirite s’attache à s’expliquer à ce propos. Dans l’ouvrage spirite « Missionnaires de la lumière » dictée par l’esprit André Luiz, au travers de la psychographie du médium Francisco Candido Xavier, l’épiphyse est décrite comme étant la glande de la vie spirituelle et mentale.

Pour la doctrine spirite, l’épiphyse est un organe de haute expression pour le corps éthéré. Elle préside aux phénomènes nerveux de l’émotivité, due à son ascendance sur tout le système endocrinien, et joue un rôle fondamental dans le domaine sexuel.

Dans ce même ouvrage, André Luiz décrit aussi que l’épiphyse est liée à la pensée spirituelle au travers des principes électromagnétiques du champ vital, que la science formelle ne peut pas encore identifier, commandant les forces du subconscient sous la détermination directe de la volonté.



En conclusion

L’épiphyse joue un rôle central dans les phases du sommeil, de la reproduction, voir du bien être. Elle est constituée de cristaux d’apatite. Ces cristaux vibrent en fonction des ondes électromagnétiques captées.

L’épiphyse est stimulée par certaines longueurs d’onde de la lumière : de la lumière réfléchie comme de la lumière directe. Ceci, sur une très large palette du spectre, bien au-delà du seul spectre visible.

Les cristaux constituant les lamelles de l’épiphyse, de part nos modes de vie, sont sujets à la calcification. Cette calcification est réversible (il faudrait écrire un autre article à ce sujet) et l’activité de l’épiphyse semble stimulable (méditation, observation directe de lumière solaire …).
Si l’épiphyse coordonne le rythme, alors elle est confrontée au temps cyclique. Elle est donc l’unique organe du corps directement relié à la quatrième dimension : l’espace-temps.

Dans un très grand nombres de courant spirituels et religieux, l’épiphyse serait capable de détecter des dimensions invisibles aux yeux ordinaires. Pour certains philosophes et mystiques, elle serait le siège de la conscience, de l’âme.

Elle pourrait être lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions (médiumnité).



temple d'Angkor Wat au Cambodge

 
"YOGA ET GLANDE PINEALE"

Le yoga de la Force descendante

Sri Aurobindo partait du principe que l’humanité était entrée depuis le début du XXì siècle dans une nouvelle phase de mutation, qui rendait caduque les anciennes méthodes d’initiation basée sur l’éveil de la kundalini dans le sacrum. Selon lui, l’ouverture des chakras, qui détermine la spiritualisation de l’homme, doit maintenant s’opérer à notre époque non plus de bas en haut  (yoga de la Force ascendante) mais de haut en bas (yoga de la Force descendante). Une fois « réveillée », la force de Shiva, située au-dessus de la tête, pénètre dans le système humain par la porte de la pinéale, descend dans le canal central de la moelle épinière (sushumna) et perce, lentement et doucement, les différents chakras pour s’unir finalement avec la Mère divine, la Kundalini-Shakti, qui s’élève du bas de la colonne vertébrale à sa rencontre. L’un des avantages de cette méthode est que les centres énergétiques situés dans le bassin, vitaux et subconscients, ne s’ouvrent qu’en dernier (à l’inverse du processus tantrique), parfois même longtemps après qu’ils aient été « percés », évitant ainsi au candidat d’être confronté trop rapidement avec les forces chaotiques et sauvages de la Nature (c’est la raison pour laquelle les yogas traditionnels exigent absolument la présence d’un Maître protecteur, pour éviter à l’adepte de sombrer dans la folie ou l’autodestruction). Le but du processus révolutionnaire envisagé par Sri Aurobindo n’est donc pas seulement de « monter »  pour parvenir à la libération de la conscience hors de la matière, mais au contraire de « descendre »  pour transformer la Vie et la Matière jusque dans ses constituants les plus intimes (spiritualisation de la Nature)


(...)

Voir: "Les trois kundalini et le nouveau devenir humain" sur ce site.
 
 

    


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